Citations sur bÉrang.

On lit dans une dédicace Qu'en latin il citait Horace

Malgré messieurs de la police, Le vaudeville est si frondeur

Tout roi que la peur désenivre Nous prodigue aussi les joujoux

Quand le vin tape L'époux qu'on drape, Que sur la nappe Il s'endort à point

Vous, messieurs, qui, le nez au vent, Nobles par votre boutonnière, Encensez tout soleil levant

J'ai cru voir dans un songe horrible Un échafaud dressé pour moi

Que de périls la tribune orageuse Offre aux vertus qui l'osent affronter !

À tes voeux ma raison s'oppose, Un long roman n'est plus mon fait

Mais, dites-vous, il avait donc des rentes ? Eh ! non, messieurs, il logeait au grenier

Pierrots et paillasses Charment sur les places Le peuple ébahi

Sur le dos des gens du village Après boire il cassait les pots

Quel est sur moi le froid qui tombe ? C'est le froid du soir de mes jours

Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats

Jadis ton maître a fait mainte folie Pour des minois moins friands que le tien

Je les entends rire en buvant Chez la mère Simonne

Malgré le sort qui sous sa loi Tient la vertu même asservie

Le bordeaux, Le mursaulx, L'aï que l'on chante, Vont donc enfin m'être connus

Debraux, dix ans, régna sur la goguette, Mit l'orgue en train et les choeurs des faubourgs

On peut bien manger sans nappe ; Sur la paille on peut dormir

Frappe ! et ces bords [la Grèce], au gré du ciel vengeur, Reverdiront d'abondance et de gloire

Je languis sous la chaîne Du plus modique emploi

Quel est sur moi le froid qui tombe ? C'est le froid du soir de mes jours ; Promettez un rêve à ma tombe ; Muses, restez ; restez, amours

De Manuel pour consacrer la gloire, Prêtez secours au pauvre chansonnier

Quand d'une faible charmille Votre héritage est fermé

Vin.... Tu disparais, et sous nos yeux Mousse un nectar digne des dieux