Citations sur bÉrang.

Ma bonne fée, au seuil du pauvre barde, Oui, vous sonnez la retraite à propos ; Pour compagnon, bientôt, dans ma mansarde, J'aurai l'oubli, père et fils du repos

Joyeux chasseurs d'Ille-et-Vilaine, De votre cor je prends le ton

Pauvres enfants ! l'écho murmure encore L'air qui berça votre premier sommeil

Gens vêtus d'or et d'écarlate, Pendant un mois chacun vous flatte

En refaisant des noeuds à ses lanières, Il [Grippeminaud] me poursuit encor d'un oeil sournois

Société, vieil et sombre édifice, Ta chute, hélas ! menace nos abris, Tu vas crouler....

J'ai pris pour passagère La muse des chansons

Soleil si doux au déclin de l'automne, Arbres jaunis, je viens vous voir encor

Belle Octavie.... Ton sexe faible est oublieux des crimes

Moi qui suis né d'un vieux sang régicide, Je fais l'aumône au dernier de nos rois

Sous ses haillons où s'engouffre la bise, C'est du pain qu'elle attend de nous

J'ai de la rancune de prince ; Mon bon roi, vous me le paierez

Pour qui s'épuise à travailler, La mort est un doux oreiller

Le Russe.... Las de pain noir et de gland Veut manger notre pain blanc

Il [un génie qui anime et transforme la braise du feu du prisonnier] me fait voir, sur la braise animée, Des bois, des mers, un monde en peu d'instants

Trois douzaines de Cupidons Hier mendiaient, et la marmaille Les poursuivait de gais lardons

Quoi ! ces monuments chéris, Histoire De notre gloire, S'écrouleraient en débris ?

C'était de mon temps Que brillait madame Grégoire

C'est le conducteur de la chaîne, Ses captifs sont plus gais que lui

La poésie enivrera le monde

Mon hôte à crédit me traite ; J'ai bonne chère et vin vieux

Lachésis, emplissant sa tasse, S'écrie : Atropos dort enfin

Il grelottait dans sa coquille, Quand d'un luth je lui fis l'octroi

Même à ces majestés caduques Il faudrait des peuples d'eunuques

Sur le dos des gens du village Après boire il cassait les pots