Citations sur bÉrang.

Ici, que vois-je ? est-ce un aigle qui vole, Et du soleil mesure la hauteur ? C'est un ballon ; voici la banderole, Et la nacelle et le navigateur

Quittez la lyre, ô ma muse ! Et déchiffrez ce mandat

Quand ses lauriers [du Pinde] .... Vont balayer la fange des cachots

Jeté sur cette boule, Laid, chétif et souffrant, Étouffé dans la foule, Faute d'être assez grand

Quand nos dames reprennent vite Les barbes et le caraco....

Sur un air aussi simple qu'elle Mettons des couplets bien chantants

Sur un trône l'ennui se carre, Fier d'être encensé par des sots

Que de périls la tribune orageuse Offre aux vertus qui l'osent affronter !

Feu d'artifice éteint par une averse

Proscrit jadis, la naissante Amérique Nous le rendit après nos longs discords

N'entend-on pas le qui-vive des gardes, Qui se mêle au cri des verrous ?

J'ai vu sa parure enfantine Plaire par ce qui lui manquait, Ruban perdu, boucle défaite ; Elle était bien, la voilà mieux

En Champagne, en Bourgogne, Les coteaux sont grêlés

Un essaim de grivois Buvant à leurs mignonnes

Dans mon réduit, où l'on voit l'indigence, Sans m'éveiller assise à mon chevet

Sur le dîner de chaque élève Le tyran des Syracusains Comme impôt chaque jour prélève Trois quarts des noix, du miel et des raisins

Un conquérant, dans sa fortune altière, S'est fait un jeu des sceptres et des lois

Gageons que son brodequin Nous cache un pied de bouquin [diable]

À longs flots puisez l'allégresse Dans ces flacons d'un vin mousseux

Chut ! me dit-on, c'est un vrai sage, Qui dans les cours a fait naufrage

Fuyez, fuyez, oiseaux d'un noir présage ; Cette nacelle appartient aux Amours

Reine du monde, ô France, ô ma patrie, Soulève enfin ton front cicatrisé

Il [Jacob] vit ses fils, quelqu'un l'assure, Sur l'échelle aussi se hisser

M. Judas .... soutient avec chaleur Qu'il n'a joué qu'un seul rôle Et n'a pris qu'une couleur

J'ai de la rancune de prince ; Mon bon roi, vous me le paierez