Citations sur bÉrang.

Au pampre tu [France] peux marier Olive, épi, rose et laurier

Voilà des boxeurs à Paris ; Courons vite ouvrir des paris

Minerve dans mes chansons Fait la cabriole

M'endormais-je un peu sur ma chaise, Il entonnait la Marseillaise

Garnissant sa quenouille immense, Clotho lui dit : oui, travaillons

Il [le roi d'Yvetot] faisait ses quatre repas Dans son palais de chaume

Chamarré de vieux oripeaux, Ce roi, grand avaleur d'impôts, Marche entouré de ses fidèles

Vous avez vu tomber la gloire D'un Ilion trop insulté

Encore une étoile qui file, Qui file, file et disparaît

Diablotins, par ribambelle, Viennent baiser ses pieds nus

Monsieur Judas est un drôle Qui soutient avec chaleur Qu'il n'a joué qu'un seul rôle

Six francs et ma layette en poche, Belle nourrice de vingt ans D'Auxerre avec moi prit le coche

Puis d'après nous [singes] le genre humain Marcha droit la canne à la main

.... plus d'un héros Dans le soulier qui le blesse Peut regretter ses sabots

Le sang remonte à son front qui grisonne ; Le vieux coursier a senti l'aiguillon

Il est minuit ; çà qu'on me suive, Hommes, pacotille et mulets

Mon fils, c'est l'étoile rapide D'un très grand seigneur nouveau-né ; Le berceau qu'il a laissé vide, D'or et de pourpre était orné

Vous devez bien quelque chose à ma belle ; D'un cachemire elle attend le cadeau

Lorsque la fortune à sa roue Attache mille ambitieux, Les précipite dans la boue, Ou les élève jusqu'aux cieux

Ton art [l'alchimie] est sûr ; le Pactole et Jouvence Dans le creuset vont marier leurs flots

Des Anacréons j'ai la liste ; Ils encombrent ville et faubourgs

Aux maîtres de cérémonies Plaise ordonner que, dès demain, Entrent sans laisse aux Tuileries Les chiens du faubourg St-Germain

En refaisant des noeuds à ses lanières, Il [Grippe-Minaud] me poursuit encor d'un oeil sournois

Du vin qu'a fait tourner l'orage, Un vin nouveau bientôt consolera

Mais, Dieu ! le vaisseau trop rapide Déjà vogue vers d'autres cieux