Citations sur corneille

Je faiblis, ou du moins ils se le persuadent ; Pour bien écrire encor, j'ai trop longtemps écrit, Et les rides du front passent jusqu'à l'esprit

Qui fuit croit lâchement et n'a qu'une foi morte

Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits

Après ce grand exemple en vain on délibère

Je n'ai qu'à faire un pas et hausser la parole....

C'est en fermant la plaie y verser du poison

Ne m'obligez pas à faire à ses appas Un compliment de roi qui ne lui plairait pas

.... Les plus dignes soins d'une flamme si pure Deviennent partagés à toute la nature

Quel astre, de votre heur et du nôtre jaloux, Vous a précipité jusqu'à rompre avec nous ?

Pour un méchant soupir que tu m'as dérobé, Ne me présume pas tout à fait succombé

Madame, dois-je croire un billet de Maurice ? Voyez si c'est sa main, ou s'il est contrefait

Tu sens une révolte en ton coeur mutiné Contre la patience où tu l'as condamné

Nous sommes vos voisins, nos filles sont vos femmes ; Et l'hymen nous a joints par tant et tant de noeuds....

Je serais bien changée et d'âme et de courage

En vit-on jamais un [sort] dont les rudes traverses Prissent en moins de rien tant de faces diverses ?

Et, sous un faux semblant de libéralité, Soûler et ma vengeance et ton avidité

Sa mort me laissera, pour ma protection, La splendeur de son ombre et l'éclat de son nom

S'il est agissant, S'il suit des favoris la pente trop commune, Plautine hait en lui ces soins de la fortune

Ce fils donc qu'a pressé la soif de la vengeance

Il fait un tel effort Que, la ville aux abois, on lui parle d'accord

J'ai prévu ce tumulte.... Comme un moment l'allume, un moment peut l'éteindre

On voit d'un oeil divers des noeuds si différents

Ah ! s'il peut consentir qu'une telle allégresse Tienne ses sens épanouis

J'ai de l'ambition, et mon orgueil de reine Ne peut voir sans chagrin une autre souveraine

Qu'un long âge apprête aux hommes généreux Au bout de leur carrière un destin malheureux !