Citations sur corneille

Comme avec lui mon père a quelque démêlé

Au milieu de la nuit et du temps du sommeil, Je vois de mon trépas le honteux appareil ; J'en ai devant les yeux les funestes ministres ; On me lit du sénat les mandements sinistres

[Il] Nous surprend, nous assiége et fait un tel effort, Que, la ville aux abois, on lui parle d'accord

J'avance des succès dont j'attends le trépas

Vous qui pouvez la mettre au faîte des grandeurs

J'abuse trop, seigneur, d'un précieux loisir

Voyant d'un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins [ils] font avorter le fruit

Sans de l'une ou de l'autre allumer le courroux

Piqué jusqu'au vif contre son hyménée

Les plus doux de mes voeux enfin sont exaucés

Quoiqu'à peine à mes maux je puisse résister, J'aime mieux les souffrir que de les mériter

Je n'ai pour Aristie aucune répugnance

Porte en d'autres climats ton insolent courroux.... Et tout ce qui jamais a fait Jason coupable

Si j'ai bien entendu tantôt la politique, Son salut [de Rome] désormais dépend d'un souverain Qui, pour tout conserver, tienne tout en sa main

Et le plus sûr chemin pour aller vers les cieux, C'est d'affermir nos pas sur le mépris du monde

Il y va de la perte ou du salut du reste

T'emparer d'une reine en son propre palais

Le destin, que dans tes fers je brave, M'a fait ta prisonnière et non pas ton esclave

Votre père y commande, et l'on m'y considère

Et peut-on voir mensonge assez tôt avorté Pour rendre à la vertu toute sa pureté ?

Elle n'est point parjure, elle n'est point légère

Mais ne négligeons rien, et du royaume sombre Faisons par Tirésie évoquer sa grande ombre

Son dégoût de la cour pourrait, sur un message, S'excuser par caprice et prétexter son âge

Avant que de payer le droit à la nature

Ces événements connus où il ne nous est pas permis de rien changer, qu'autant que la nécessité indispensable de les réduire dans la règle, nous force d'en resserrer les temps et les lieux