Citations sur corneille

D. Fernand : Prends du repos, ma fille, et calme tes douleurs. - Chimène : M'ordonner du repos, c'est croître mes malheurs

Cet orgueilleux esprit, enflé de ses succès, Pense bien de ton coeur nous empêcher l'accès

J'aime en lui ces cheveux tout couverts de lauriers

Le ciel choisit souvent de secrètes conduites Qu'on ne peut démêler qu'après de longues suites

Est-ce votre dessein d'attirer mes blasphèmes, Et qu'ainsi que mes maux mes crimes soient extrêmes ; Qu'à mille impiétés osant me dispenser [me livrer], à votre foudre oisif je donne où se lancer ?

Je vois le peuple ému pour prendre son parti

Jamais étoile, lune, aurore, ni soleil, Ne virent abaisser sa paupière [du dragon] au sommeil

De crainte qu'après moi vous n'eussiez envoyé

Quoi ! vous causez sa perte, et n'avez point de pleurs ?

Fuyez et laissez-les déplorer leurs malheurs

Jamais contre un tyran entreprise conçue Ne permit d'espérer une si belle issue

Pour se voir affranchi de la prison du corps, Et contempler de près mes clartés infinies

Et ces heureux hasards des fruits de mon étude

Je vois sur la frontière une puissante armée. Comme vous l'avez dit, à vaincre accoutumée ; Mais par quelle conduite et sous quel général ?

Tu sens une révolte en ton coeur mutiné Contre la patience où tu l'as condamné

Mais si la dureté de votre aversion Nomme encor notre amour une rébellion

Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire.... Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi !

Si ce peuple une fois enfonce le palais

Approche, heureux rival, heureux choix d'une ingrate ; C'est donc pour s'enrichir d'un si noble butin Qu'elle s'est obstinée à suivre son destin

Plus que ne m'a permis un sort si déploré

La plupart d'eux embrasse un avis modéré

Telle, tous les matins, l'aurore Sur le sein émaillé de Flore Verse la rosée et le jour

Je ne vous puis souffrir de dire une sottise

Tu veux à ce héros rendre un devoir suprême

Jamais à ses désirs mon coeur ne fut rebelle