Citations sur corneille

Heureux .... Qui, pour ne rien souffrir qui lui pèse ou le souille, Fuit ce qui le chatouille, Et, pour mieux servir Dieu, se rend maître de soi !

Un boeuf piqué du taon, qui, brisant nos closages, Hier, sur le chaud du jour, s'enfuit des pâturages

Reçois le consulat pour la prochaine année

Et que chacun, lassé du souci qui l'accable, Cherche à l'évaporer pour le moins en discours

Tandis que de leur rang l'inutile fierté S'applaudit d'une vaine et fausse égalité

Sans prendre aucun souci de votre dignité

César en sait [du divorce] l'usage et la cérémonie

Comme notre héros se voit près d'achever, C'est peu pour lui de vaincre, il veut encor braver

Et le plus innocent devient souvent coupable, Quand aux yeux de son prince il paraît condamnable

Il défit trois préteurs, il gagna dix batailles

Qu'à tant de violence Il oppose, non plus une molle prudence, Mais un courage mâle

C'est [la patience à souffrir un malheur] l'effet vertueux de votre expérience

Et son sceptre arraché des mains de l'ennemi

Aucun n'est éclairé de rayons si puissants, Aucune âme si haut ne se trouve ravie....

Je leur fais des tableaux de ces tristes batailles Où Rome par ses mains déchirait ses entrailles

C'est cette vertu même à nos désirs cruelle Que vous louiez alors en blasphémant contre elle

Ses remords en auraient été plus animés et ses désespoirs plus violents

Peu savent, comme vous, s'appliquer ce remède [la patience], Et dans leur intérêt [affliction], toute leur vertu cède

Mais si vous m'enchaînez à ce que j'ai promis

L'hymen n'efface point ces profonds caractères ; Pour aimer un mari, l'on ne hait pas ses frères

Voilà contre un ingrat tout ce que je conspire

Et vous l'allez servir de tout votre pouvoir ?

Je vous l'ai déjà dit, votre langue nous perd

Où chacun seul témoin des grands coups qu'il portait....

Les dieux et l'empereur sont plus que ma famille