Citations sur rons.

Injuste amour fusil [brandon] de toute rage, Que peut un coeur soumis à ton pouvoir ?

Tu ne viendras es mains d'une mignonne oisive, Qui ne fait qu'atifer sa perruque lascive

Si est-ce sans le corps qu'il [l'homme] seroit ocieux.... L'esprit incorporé devient ingenieux

Malheureux est celuy qui, pendant qu'il est sien, Qu'il sent, qu'il voit, qu'il oyt, qui ne fait bonne chere

Preste moy ton oreille exorable et benine

Un homme sans fouyer vit tousjours en soucy

....Puis eslargie [la flamme] aviva sa pasture Des pins gommeux qui sont secs de nature

Or comme un feu qui aux buissons se prend, Puis soufleté par les vents se respand De tous costez trouvant pasture preste

Les loups suivant la trace hurlent Ton ombre par les bois

Portant au front deux replis de laurier, Pour estre ensemble et sçavant et guerrier

Ils en rapporteront plus d'honneur et de reputation à l'advenir, que s'ils avoient, à l'imitation de Longueil, Sadolet ou Bembe, recousu ou rabobiné je ne sçay quelles vieilles rapetasseries de Virgile et de Ciceron

Rois sans honneur, sans coeur, sans entreprise, Dont la vertu sera la paillardise

D'un fort espron je brosse le chemin Qui me sembloit pavé de josimin

Nouveau Sylvain j'alenterois l'ardeur Du feu qui m'ard d'une flamme trop vive

Tous animaux, ou soient ceux des campagnes, Soient ceux des bois, ou soient ceux des montagnes

J'empourpreroy mes plumes en mon sang, Pour tesmoigner la peine que j'endure

Mais lors que soixante ans nous viendront renfermer, Il faut le triquetrac et les cartes aimer

Tantost je verserois de l'eau tiede en la cuve, Et tantost de la froide, et d'un vase bouillant L'eau chaude dans la froide ensemble remeslant....

À tant [aussitôt] Francus s'embarque en sa navire

J'ai couru mon flambeau sans me donner esmoy, Le baillant à quelqu'un s'il recourt après moy

...Un estranger, Qui n'a rien seur sinon que le danger

Au son des vers que tu murmures

.... Et soit que j'aille ou que je tarde, Tousjours après moy je regarde Si je verray venir la mort

Et ses boutons cinabrins Et ses levres pourperées

Pour Dieu, n'allegue ici les forces de vertu ! Tu le perdrois contant [tu serais vaincu à l'instant]