Citations sur rons.

Pour aller trop tes beaux soleils aimant

C'est la perle de prix, c'est le souv'rain bonheur

Quelle langueur ce beau front deshonore ? Quel voile obscur embrunit ce flambeau ?

Le halebardier tienne au poing sa halebarde, La pique le piquier, et le haquebutier, Couché plat sur le ventre, exerce son mestier

Je suis bruslé, le Gast, d'une double chaleur, L'une hasle mon front, l'autre enflamme mon coeur : Le hasle de mon front se refraichit sans peine

Ce gros monceau qui rompt, fracasse et foule Les bois tronquez, et d'un bruit violant Sans résistance à val se va boulant

Cachant l'enfant aux replis de mon sein, Je le sauvai de l'espée homicide

À grands esclats fit enlever l'escorce Du tronc du pin sur la terre estendu, En longs carreaux et en poutres fendu

Je suis errant vagabond estranger, Qui vais cherchant en tous lieux le danger

.... Car le peuple mesdit De celuy qui de moeurs aux siennes contredit

Tant soit son gros sourcil gravement renfrongné, Que d'un riche present bien tost ne soit gaigné, Et qu'il ne parle bas et defronce sa ride

Il estoit destiné par sentence des cieux, Que je devois servir, mais [bien plus] adorer vos yeux

Vous seule estiez mon bien, ma toute et ma premiere, Et le serez tousjours

Ainsi j'alloy sans espoir [crainte] de dommage

Pein tout autour une levre bessonne Qui d'elle mesme en s'elevant semonne D'estre baisée

Et [le flot] la lichant [la terre], se joue à l'entour du rivage

....Qui comme fleur marchoit dessus les fleurs, Et mignottoit un bouquet de couleurs

Le plus souvent les princes s'abestissent De deux ou trois que mignons ils choisissent

....Un porgnard.... Au pommeau d'or, à houpes bien perlées

Les amoureuses du jourd'huy En se vendant ayment celuy Qui le plus d'argent leur apporte

Regarde en quel danger follement tu te jettes, Et au pris de ta vie un repentir n'achetes

L'or n'est pas seulement de nostre corps soigneux, Il est de nostre esprit : qui tant soit chagrineux, Despit, triste, pensif, resveur, melancolique....

Il est temps d'accuser ceux-là qui ne font rien, Sinon vendre leur rente et gourmander leur bien [le manger crapuleusement]

Sur mon premier avril, d'une amoureuse envie J'adoray vos beautez....

....Prit un fuzil et frayant à maints coups Le dos du fer encontre les caillous