Citations sur rons.

Pour eux tombe en abondance Le glan des chesnes secous

Le labeur toutesfois ses membres ne consomme, Tant il est cru [verd] vieillard

C'est pitié que de nostre vie....

Les uns ayans pitié des hommes et des naux [nefs], S'assisent sur les masts, comme deux feux jumeaux

[Hercule] Qui tua l'ourque, et qui par plusieurs fois Se remoqua des feintes d'Achelois

[Le vent] Fait ores esclater les rives d'un grand bruit

En lieu de mener la dance, Il [le vieillard] tremblotte des genoux

Soeur de Pâris, la fille au roy d'Asie

On cueille du baciet la fleur toute noirette ; Le liz, qui est tout blanc, tombe souvent à bas

Il y avait au XVIe siècle un verbe belistrer, mendier : Il vaut trop mieux donner à maint pauvre indigent.... Tu en auras au monde ou au ciel recompense, Non de vouloir chez toi les flateurs rencontrer, Qui te feront un jour ainsi qu'eux belistrer

Sus, troupeau, deslogeons, j'ay d'esclisse et d'osier, Achevant ma chanson, achevé mon panier

Car pour estre [fussé-je] cent ans auprès de ma maistresse, Cent ans me sont trop cours, et ne m'en puis aller

Vous oirrez tout le ciel rebruire aux environs D'un aigle dont le vol [envergure] est plus long qu'avirons

Voici venir Bellin qui seul avoit erré Tout un jour à chercher son belier adiré

Tout ce qui noue [nage] au plus profond de l'onde, Deux qui d'une aile en l'air se font un train, Tout ce qui paist la terre au large sein....

Loin de moy soit la faveur et la pompe Qui d'apparence et de fard nous retrompe, Qui nous relime et nous ronge au dedans

[Les fleurs battues par la pluie] Qui plus gaillardes se repaignent Aux rayons du nouveau soleil

La rose blanchit tout autour Au matin de perles petites Qu'elle emprunte du poinct du jour

.... Ny la noise Du rossignol qui se degoise, Ne luy rameine le sommeil

Les bons vieillards à testes grisonnées, Les jouvenceaux aux plaisantes années,....

Et luy mesme se puisse à luy mesme desplaire

Injuste amour fusil [brandon] de toute rage, Que peut un coeur soumis à ton pouvoir ?

....Et monstroit à son port quel sang le concevoit, Tant la garbe de prince au visage il avoit

Que les crespons de leur blonde coutille

Il n'a pas l'Italie en poste traversé Sur un cheval poussif, suant et harassé, Qui a cent fois tombé son maistre par la course