Citations sur rons.

Mais en ton cabinet quelquefois il te plaist De Henry nostre prince escrire les histoires, Ses combas alternez de pertes et victoires

Ainsi qu'on voit une fiere lionne, Que la fureur et la faim espoinçonne, Assassiner le debile troupeau

Un seul chesne, un seul orme, un sapin, un cyprés, Qu'un nerveux charpentier tourne en courbes charrues, Ou en carreaux voutez des navires ventrues

Les Tusques mains ingenieuses Jà de trop velouter [fabriquer du velours] s'usoient Pour nos femmes delicieuses

Il estoit un grand fat d'aimer sans avoir rien

Sans justice le peuple effrenément vivroit

Je m'en vais saoul du monde ainsi qu'un convié S'en va saoul du banquet de quelque marié

.... maintenant faut apprendre D'estre humble et doux et ne plus abboyer : Il faut apprendre à flechir et ployer

Dessillez-moy l'ame assopie Et ce gros fardeau vicieux

C'est une prime fleur encore toute tendre : Espoux, garde toy bien brusquement de la prendre

Ces femmes ne sont point comme nos femmelettes, Qui font par le mestier promener les navettes, En ourdissant la toile....

Ma maistresse est toute angelette..., Toute mon gracieux orgueil, Toute ma petite brunette, Toute ma douce mignonette

Je fremis toute et ne suis plus en moy !

Quand de mon chaud esté je ne sors qu'à grand peine, Je n'entre qu'en automne, et ne peux arriver De vingt ans pour le moins aux jours de mon hyver

Ô fameux escuyers, cavalcadours, guerriers, Escrimeurs, voltigeurs, soldas et mariniers

Si bien qu'on ne peut sçavoir, à la voir et à le voir, Laquelle ou de la fleurette, Ou d'elle est la plus douillette

Tout le coeur me gela voyant ce monstre infait

Puis en tirant et sautelant, de là Ce faux garçon [l'Amour] dans le ciel revola

....E+ par esclats les lances acerées Furent toucher les voutes etherées

La mercierie que je porte, Bertran, est bien d'une autre sorte Que celle que l'usurier vend Dedans ses boutiques avares

Il ne faut estre aux affaires retif ; La royauté est un metier actif

La Seine, Qui, se jouant quatre fois, se rameine D'un vague ply retors et reglissant, Et quatre fois se remonstre au passant

... Dont il se tient aussi fort qu'un polype Fait contre un roc, qui se grimpe et se gripe, De ses cheveux si ahert au rocher, Que le pescheur ne l'en peut arracher

Ni la rosée aux prez ni les blondes avettes

Que c'estoit de destin, si les influxions Des astres commandoient à nos complexions