Citations sur rons.

Dedans faisoit sa bauge une beste sauvage, Qui jamais autre part ne cherchoit son gaignage

Puis la mort vient, qui nous envole ; Alors un chacun se repent Que mieux il n'a joué son role

Qu'on face des tournois, qu'on sorte en la campaigne, Qu'en armes on galope un beau genest d'Espaigne....

Jour et nuit ils te nuisent [le soin et l'envie], Et sur ton coeur aiguisent L'aiguillon qui te poind

On cueille du baciet la fleur toute noirette ; Le liz, qui est tout blanc, tombe souvent à bas

Permets que je coupe Sous heureux sort la commande [amarre] qui tient Ma nef au bord....

À bon droit le ciel a donné à l'homme qui n'est aviné, Tousjours quelque fortune dure

Un homme engraissé de mesdire Maigrit à la fin mal-heureux

Acathe où du soleil le signe est imprimé.... Cher present que je donne à toi, chere guerriere

L'un pousse les ames guidées Aux belles contemplations, à l'intellect et aux idées, Purgeant l'esprit de passions

Reveille toy, ma fille mieux aimée

Quelquefois il te plaist pour l'esprit desfacher, Du luth au ventre creux les languettes toucher

Si nous oyons crier de nuict quelque chouan, Nous herissons d'esfroy....

La couleur blanche tombe, et la couleur brunette Est toujours en saison et ne se flestrit pas

Voilà du bois et des outils assez Pour tes carreaux rudement compassés, Dont tu bastis ta barque naufragere

....E+ par esclats les lances acerées Furent toucher les voutes etherées

Souvent le souvenir de la chose passée, Quand on le renouvelle, est doux à la pensée

[Les atomes] Heurtés ensemble ont composé le monde, S'entr'accrochans de liens tous divers

Tes pieds de trop courir sont ja foibles et las

Portant au front deux replis de laurier, Pour estre ensemble et sçavant et guerrier

Je suis errant vagabond estranger, Qui vais cherchant en tous lieux le danger

....Les gresillons qui de leurs cris tranchans Salueront les porteurs à leur retour des champs

Il y a autant de difference entre un poete et un versificateur qu'entre un bidet et un genereux coursier de Naples

Faut-il qu'en pleurs je distille ma vie ?

D'espics crestez ondoyent les champs vers