Citations sur rons.

Ny le pront argent vif, principe de metaux, Ny tout ce que Pluton cache en son patrimoine, Ny des fortes poisons l'execrable antimoine

....Essuya l'air gresleux et pluvieux

Philomele en avril ses plaintes y jargonne ; L'arondelle l'esté ; le ramier en automne ; Le pinson en tout temps ; la gadille en hyver

Sois courageux ; toute rude avanture Par traict de temps est douce s'on l'endure : Pour endurer, Hercule se fit dieu

Il arrosa de vin la victime immolée, Effondra le taureau, entrailles et jambons De sel bien saupoudrez jetta sur les charbons

Mais tout ainsi que l'onde à val des ruisseaux fuit Le pressant coulement de l'autre qui la suit, Ainsi le temps se coule....

[Il] Les scia d'un fer bien denté, Les transformant en une hune, En mast, en tillac, en carreaux

Garder d'extravaguer ny çà ny là hors les ornieres que l'usage et les loix luy tracent [à l'esprit]

Je suis desesperé [sans espoir] De parvenir au bien tant desiré

Pour aller trop tes beaux soleils aimant

Mon poil au chef se frissonne et se dresse

Jamais le front ne celle le souci De triste coeur que l'amour a transi

De la chose non tissue L'heureuse fin et l'issue Se cache en la main de Dieu

Mais tu ne veux, o fleur des jouvenceaux, Ta vertu vendre à si fresle despense : Le seul honneur te plaist pour recompense

Ainsi qu'on voit les bien-volantes grues Craquer aigu quand passer il leur faut La mer, pour vivre en un pays plus chaud

Et ses boutons cinabrins Et ses levres pourperées

Des dames le vouloir n'est jamais mesuré, Qui d'une extreme ardeur tantost se passionne

....Et les glaçons Dont janvier crouste la terre De l'eau prompte à se brider

Et comme Le pere a deterré [fait perdre la terre] le simple gentil-homme Par procez embrouillé, les fils en sont vangeurs, Et des biens paternels gouspilleurs et mangeurs

Reveille toy, ma fille mieux aimée

L'espoir va soulageant l'homme demy-noyé ; L'espoir au prisonnier repromet delivrance

Mais pour courir, le soin ne laisse pas D'accompagner tes miserables pas

Il [l'amour] ne fait que de naistre et m'a desja perdu

Vostre hynne est achevé, je ne vous lou'ray plus

Ma main ne sçait cultiver autre nom, Et mon papier ne s'esmaille sinon De leurs beautés que je sens dedans l'ame