Citations sur rons.

Qu'eusseje fait ? l'archer estoit si doux, Si doux son feu, si doux l'or de ses nouds....

Tes bocages soient toujours plains D'amoureuses brigades De satyres et de sylvains

Il me faudroit non l'ardeur de ma ryme, Mais l'enthousiasme, aiguillon de Pontus

Les larmes de l'enfant eussent sauvé la mere !

....Les gresillons qui de leurs cris tranchans Salueront les porteurs à leur retour des champs

Deux longs tertres te ceignent, Qui de leur flanc hardi Les aquilons contraignent, Et les vents du midi

Ou choisissant un autre trait plus fort, Tranche ma vie, et m'avance la mort

Les amoureuses du jourd'huy En se vendant ayment celuy Qui le plus d'argent leur apporte

Verdine, Ondine, et Bordine aux yeux vers

Je n'ose envenimer ma langue à .l a satyre

[L'amour] Print l'arc dedans la main et, raguisant ses traits, Pas à pas la suivit par les hautes forests

Enferrer un sangler de defenses armé, Voir levreter un lievre à la jambe pelue, Voir pendre les faucons au milieu de la nue

Et un penser qui me suit et resuit

Pour eux tombe en abondance Le glan des chesnes secous

Or les frizant en mille crespillons

Et pour louer son esprit qui n'estime Que le parfait des plus rares vertus

Qui la flame immortelle aux temples gardera ? Qui d'encens sabean ton throne enfumera ?

Ne le scieur ne va taillant Tant de moissons, lorsque nous sommes En esté, que toi bataillant Tailleras de chevaux et d'hommes

Si le courroux bout encor en son cueur

Mais pour courir, le soin ne laisse pas D'accompagner tes miserables pas

Le grave historien, l'orateur, le poëte....

Les vents appaiseront leurs haleines terribles, La mer se fera douce

L'impudence aujourd'hui sont les meilleures armes Dont on se puisse aider....

En lieu d'un teint vermeil une barbe follette Cotonne son menton....

Telle fut Oenoné et nostre Melusine, Et la vieille Manton, fatidique heroïne