Citations sur rons.

Ce fut toy qui de nuict abandonnant sa ville Conduis le vieil Priam en la tente d'Achille

Voy ces rochers au front audacieux ; C'estoient jadis des plaines fromenteuses

Tout l'imparfait de mon escorce humaine

Et osay le premier des nostres enrichir ma langue de ce nom d'ode

Invaincu commander à chacune personne

Nouveau Sylvain j'alenterois l'ardeur Du feu qui m'ard d'une flamme trop vive

Il te faudra d'un habit haillonneux Vestir ton corps

Recouple-moy tes chiens, je te puis assurer Que tu voiras bien tost ce miracle averer

L'espoir va soulageant l'homme demy-noyé ; L'espoir au prisonnier repromet delivrance

L'autre pressant le cerf d'abois, Devient satyre des bocages

L'autre affine le cuivre, L'autre le vif argent qui veut tousjours se suivre

[La renommée] de sa bouche parleresse...

Et moy, j'ay bien perdu ma loure toute entiere, Que Pernet deroba dedans ma panetiere

Le plus souvent les princes s'abestissent De deux ou trois que mignons ils choisissent

Tout ce qui est parfait ne dure pas longtemps

Ô fortuné celuy qui bien loin de la guerre.... Qui ne sait quel mot c'est que cargue, camisade, Sentinelle, diane, escarmouche, embuscade

Il s'abilla des habits d'une femme, Et d'un heros devenu damoiseau, Guidoit l'esguille et tournoit le fuseau

Preste moy ton oreille exorable et benine

Nous les freres puinez combaterons ensemble, Je dy Castor et moy, ou vous si bon vous semble

Qui pourroit raconter l'ennuy que je receu, Quand de sur mon giron tout froid je l'apperceu

Ces deux masles garçons, Pollux bon à combattre Aux cestes emplombez, et Castor souverain à picquer un cheval....

Mais tu ne veux, o fleur des jouvenceaux, Ta vertu vendre à si fresle despense : Le seul honneur te plaist pour recompense

Jamais des masles coeurs les louanges ne meurent

Douce est la mort qui vient subite et breve

Le vrai thresor est le contentement, Non les grands biens, lourde et fascheuse somme