Citations sur rons.

....Et, te baisant, mener les boeufs en pasturage, Esclisser des paniers, et faire du fromage

... Dont il se tient aussi fort qu'un polype Fait contre un roc, qui se grimpe et se gripe, De ses cheveux si ahert au rocher, Que le pescheur ne l'en peut arracher

Où tu es, la maladie Ne defleure la santé

Son coeur comme son or est de vice souillé

Estre du parfum je voudrois, Afin que je te parfumasse

Il me faudroit non l'ardeur de ma ryme, Mais l'enthousiasme, aiguillon de Pontus

Car tousjours un plaisir est meslé de douleur

L'honneur s'achepte aux despens de la peine

Et sur le flanc lui battoit Tousjours la trompe et la trousse

Prends ce miroir et vois Ta barbe en tous endroits De neige parsemée

L'ingratitude est un horrible vice, Vice cruel, meschant et malheureux, Et non logeable en un coeur genereux

Pour toy des grands forests la fueille renaissante Tous les ans se refrise, et les fleuves sinon Ne courent dans la mer que pour bruire ton nom

Son oeil est doux et fier, son sourcil un peu bas

Je ne cesse, cheveux, pour mon mal apaiser, De vous voir et toucher, baiser et rebaiser

Ma main ne sçait cultiver autre nom, Et mon papier ne s'esmaille sinon De leurs beautés que je sens dedans l'ame

Tableaux, tapisseries eslevées et bossées d'or et d'argent

En la façon qu'on void les ailes esbranlées Des aigles en volant, qui depuis les cerceaux Se suivent près à près, à rangs tous inegaux

Pour ce il faut de l'argent à couvrir nostre corps, Qui de lui-mesme est tendre et douillet par dehors

Persée estoit sur le haut de la roche, Ayant au poing sa cimiterre croche

.... Mais trop plus est à craindre une femme clergesse, Sçavante en l'art d'amour, quand elle est tromperesse

Escussons et blasons de leurs premiers ayeux, Que la guerre annoblit par faits victorieux

Les fleurs tost espanouyes, Tost s'en vont esvanouyes

Et d'où leur vient ce furieux amour Que de revoir encore un coup le jour, Se revestant de muscles et de veines Pour resouffrir tant de nouvelles paines ?

D'un melange agencé nos corps prennent naissance

Caril est, quant au reste, aussi noble qu'un ange, Tant je l'ay couronné de gloire et de louange