Citations sur rons.

Les autres poëtes ne sont que les naquets de ce brave Virgile, non pas Horace mesmes, si ce n'est en quelques unes de ses odes.... Le reste ne vaut pas la chandelle

.... Et que daignez avoir souci de mon souci

Au reste ils sont si sots et si badins qu'ils craignent Les charmeurs dont les points et la voix les contraignent à leur faire service....

Il n'a pas l'Italie en poste traversé Sur un cheval poussif, suant et harassé, Qui a cent fois tombé son maistre par la course

Ainsi qu'au mois d'avril, on voit de fleur en fleur, De jardin en jardin, l'ingénieuse abeille Voleter et piller une moisson vermeille

Le coeur me bat d'espoir

Je pers à chaque marche et le pouls et l'haleine, J'ay la sueur au front ; j'ay l'estomac penthois

....Où pendent sur le haut les courayes funestes (Je tremble en le disant) des homicides cestes Taillez de cuir de boeuf qu'on assomme à la mort, Pelu, non courroyé, large, puissant et fort

Les grands rois et les empereurs Ne different aux laboureurs, Si quelcun ne chante leur gloire

Mon appuy, mon Odet, que j'aime Mille fois plus ny que moy-mesme, Ny que mon coeur, ny que mes yeux

Le bon Troyen, souspirant sans confort, Fait apprester les obseques du mort

Je lis en quelque livre, ou feins de composer, Ou seul je me promeine et repromeine encore, Essayant de tromper l'ennui qui me devore

Deux longs tertres te ceignent, Qui de leur flanc hardi Les aquilons contraignent, Et les vents du midi

Grenouilles qui jasez quand l'an se renouvelle

....Et tousjours la glace eternelle Des fleuves ne bride le cours

.... cent fois baisé les brins De ses boutons cinabrins, De ses levres pourperées

Le monde fust un desert solitaire : Villes et bourgs, bourgades et citez, Maisons, chasteaux seroient deshabitez

L'homme ne vit pas tant de l'air tiré des cieux, De pain, de vin, de feu....

tout terme qui finit n'a pas longue durée

Trop tard on se repend quand la faute est commise

Pour ce il faut de l'argent à couvrir nostre corps, Qui de lui-mesme est tendre et douillet par dehors

Du sang infet de ces gros lezars vers Soit ta poitrine et ta gorge souillée

Maintenant que je porte, injurié par lage, Mes cheveux aussi gris comme est vostre plumage

Voici venir Bellin qui seul avoit erré Tout un jour à chercher son belier adiré

[Le phénix] Oiseau religieux aux manes de son pere