Citations sur rons.

Adieu, troupe sçavante, adieu, belle neuvaine

Tout ainsi qu'elle [la rose] defleurit Fanie en une matinée, Ainsi nostre age se flestrit

Heureux quand je regarde Ses beaux yeux sommeiller

Tu vois (un dieu void tout) combien j'ay de tristesse

Si est-ce sans le corps qu'il [l'homme] seroit ocieux.... L'esprit incorporé devient ingenieux

Je vous juray ma foy, vous feistes le semblable

Et à grands tours de bras forcez moy la marine, Bandez vous au travail

....Essuya l'air gresleux et pluvieux

Garder d'extravaguer ny çà ny là hors les ornieres que l'usage et les loix luy tracent [à l'esprit]

De l'endurer lassé je ne suis pas, Ny ne seroy-je, allassé-je là bas....

.... Et que jamais son front ne ridast de vieillesse

Et s'il faut preferer celuy qui le premier Ose prier sa dame et s'en fait coustumier, Sur mes deux compagnons je doy gaigner la place

Ont le lit nuptial trois fois environné : Puis d'un charme à sous-vois l'ayant empoisonné, Et fasciné la chambre en tournant leurs caroles....

C'est un extreme vice à un orfevre de plomber de l'or

L'un dessus l'autre adentez tomberont

Jocondalle, nouveaux tallars, ducats de sainct Estienne, et pistolets

Cacher sous un glaçon des flammes allumées, S'alambiquer l'esprit, se paistre de fumées

D'un fort espron je brosse le chemin, Qui me sembloit pavé de josimin

Si tu sçavois qu'ils [les vers] coustent à escrire, Si tu avois autant que moi sué, Refueilleté Homere et remué

Voilà du bois et des outils assez Pour tes carreaux rudement compassés, Dont tu bastis ta barque naufragere

Aime-t-il point une autre amie Depuis qu'il s'en alla d'ici, Ou s'il m'a tousjours en souci ?

Pour toy des grands forests la fueille renaissante Tous les ans se refrise, et les fleuves sinon Ne courent dans la mer que pour bruire ton nom

Comme un gerfaut qui de roideur se laisse Caler à bas, ouvrant la nue espaisse, Dessus un cygne amusé sur le bord

Ma fievre croist tousjours, la vostre diminue... La vostre est à plaisir, la mienne est continue...

Pein tout autour une levre bessonne Qui d'elle mesme en s'elevant semonne D'estre baisée