Citations sur rons.

Un gentil coeur aide tousjours autruy

Près de luy les approche, et les rend venerables [les savants], S'honorant d'honorer les hommes honorables

Elle vouloit, tant le plaisir l'affole, Tout à la fois desgorger sa parole

.... En peu de temps du breuvage donné Peurent forcer la force charmeresse

Là l'espieu dans la main, courageux je devance Ma chasse de vingt pas, je la tance et retance, Je la presse et la hue, allant tout à l'entour

Or comme un feu qui aux buissons se prend, Puis soufleté par les vents se respand De tous costez trouvant pasture preste

Je ne puis ny toucher, gouster, n'ouyr, ny voir

C'est à vous, mon Odet, à qui je me veux plaindre

Ni l'hyacinthe au teint d'oeillet Le glayeul ni la gantelée

Et ceux qui de gands emplombez Meurtrissoient la chair empoullée

Les baisers colombins ne vous defaillent point

Ô vrayment marastre nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir !

[Mercure] Aux pieds tousjours au guet, aux poulces dangereux

Et desquels la sepulture Presse sous mesme closture Le corps, la vie et le nom

Ces yeux si penetrants, si beaux et si ardans, Armez d'une vertu si divine et si claire

La terre par le ciel encor n'estoit maudite ; Son sein ne produisoit encores l'aconite

Adieu, troupe sçavante, adieu, belle neuvaine

Le Gaulois semble au saule verdissant, Plus on le coupe et plus il est naissant

Jour et nuit ils te nuisent [le soin et l'envie], Et sur ton coeur aiguisent L'aiguillon qui te poind

Quelle langueur ce beau front deshonore ? Quel voile obscur embrunit ce flambeau ?

.... Ceste Marguerite Qui ciel et terre emparfume d'odeur

[La renommée] de sa bouche parleresse...

En nul endroit, comme a chanté Virgile, La foy n'est seure, et me l'a fait sçavoir Ton jeune coeur, mais vieil pour decevoir

Assisons nous sur ceste molle couche

L'un plante aux champs une forte charrue ; L'autre en ses mains porte une bisaguë