Citations sur rons.

Je suis du camp d'amour pratique chevalier ; Pour avoir trop souffert le mal m'est familier

Plusieurs croient que le poëte et l'historien soient d'un mesme mestier ; mais ils se trompent beaucoup

Ils tariront le coulant des fontaines

Alors, belle, tu me baisas, Et doucement desattisas Mon feu d'un gracieux visage

.... Et quand le second age Nous vient encotonner de barbe le visage

Si dès mon enfance, Le premier en France J'ai pindarizé....

Ceux qui meurent sans renom, Et desquels la sepulture Presse sous mesme closture Le corps, la vie et le nom

Elle qui tient dessus sa face un voile, Par le travers du crespe l'apperceut

Attache ton esprit à contr'imaginer Quelque entreprise haute, à fin de destourner L'impression d'amour par une autre nouvelle

Puis un beau guimple affubla par dessus, Prime, dougé [délicat au toucher], filé de main sçavante

....Et sçavoit, sans avoir veu le cerf, quelle teste il avoit, En voyant seulement ses erres et fouleures

Laisse-moy ceste cour et tout ce fard mondain

Ces yeux si penetrants, si beaux et si ardans, Armez d'une vertu si divine et si claire

Je voudrois bien qu'un dieu le plus grand de la troupe De ceux qui sont au ciel, espuisast d'une poupe Toute l'eau de la mer : lors à pied sec j'irois

Cheveul en teste ne luy tient

Qui ne peut mettre au chef d'un sainct une chandelle, Au moins la mette aux pieds, et qui aux pieds sacrez Ne la peut mettre, au moins qu'il la mette aux degrez

L'autre jour que j'estois au temple à Saint-Denys, Regardant tant de rois en leurs cachottes mis....

Je voy l'esclair du bel acier des armes Sous le soleil s'esclatter jusqu'aux cieux

Ma maistresse est toute angelette, Ma toute rose nouvelette, Toute mon gracieux orgueil.... Toute mon coeur, toute mon oeil, Toute mes jeux et mes blandices..., Toute mon tout, toute mon rien..., Toute mon mal, toute mon bien, Toute fiel, toute ma sucrée..., Ma toute simple et toute fine, Toute mon ame et tout mon coeur

Quand la limace au dos qui porte sa maison Laisse un trac sur les fleurs....

Nous les freres puinez combaterons ensemble, Je dy Castor et moy, ou vous si bon vous semble

.... toutes ayant en leurs fresches mains blanches Un beau cofin tissu de jeunes branches

Ma maistresse est toute angelette..., Toute mon gracieux orgueil, Toute ma petite brunette, Toute ma douce mignonette

Venus n'a point ny myrte ny laurier Digne de toy ny digne de ma teste

Un demy-dieu me feroit son baiser, Sein contre sein, mon feu desembraiser, Un de ces dieux qui mangent l'ambrosie