Citations sur rons.

Bel aubespin fleurissant, Verdissant Le long de ce beau rivage

Laure [de Pétrarque] ne te veincroit de gloire ny d'honneur, Sans le ciel qui luy donne un plus digne sonneur [poëte]

.... Une joye, un plaisir, que les plus grands Cesars Ne sentirent jamais : mais courte elle me dure

Il jugeoit un vieil cerf à la perche, aux espois, à la meule, andouillers et à l'embrunisseure

De la mielleuse et fielleuse pasture, De qui le nom s'appelle trop aimer, Qui m'est et sucre et riagas amer, Sans me saouler je pren ma nourriture

: Le riche dessous toy ne craint point que son bien Par faux accusement ne demeure plus sien

Il regarda decà, il regarda delà, Il brossa longuement et longuement alla Sans trouver nulle proye....

Le temps perdu ne se peut r'appeler

Non ce flambeau qui tout le monde allume D'un bluetter qui lentement se fond....

D'un fort espron je brosse le chemin, Qui me sembloit pavé de josimin

Cestuy-là [le soleil] de ses yeux Enlustre, enflamme, enlumine les cieux, Et cestuy-ci nostre France decore

Qu'on face des tournois, qu'on sorte en la campaigne, Qu'en armes on galope un beau genest d'Espaigne....

C'est à vous, mon Odet, à qui je me veux plaindre

Et semble à ces versificateurs avoir beaucoup fait pour la republique, quand ils ont composé de la prose rimée

Sois toujours en mai rebaigné De la rosée qui doux glisse, Et jamais juin ne te fanisse

Ne crains-tu point, gourmand, qu'après telle boubance, Ta main ne soit en si grande indigence Que....

Puisqu'il trouve en mes vers le vent si à propos, Fay luy enfler le voile, et luy romp le repos Qui le tient paresseux au rivage d'Epire

Jamais le front ne celle le souci De triste coeur que l'amour a transi

L'un court après tout ireux ; L'autre defend sa despouille....

Les petits buissonnets n'ont seve ny puissance ; Je voudrois estre grand comme ces grands forests

Vain espoir qui de vent nous vient paistre

Vous avez les tetins comme deux monts de lait, Qui pommelent ainsi qu'au printemps nouvelet Pommelent deux boutons que leur chasse [châsse] environne

Un orme fut, dont la cyme estoit pleine De mainte branche, où les corbeaux au soir Prenoient leur perche et se souloient assoir

Tu ne boiras aussi de ce nectar divin Qui rend Anjou fameux

Je voudrois bien qu'un dieu le plus grand de la troupe De ceux qui sont au ciel, espuisast d'une poupe Toute l'eau de la mer : lors à pied sec j'irois