Citations sur rons.

Les poetes, d'une petite cassine font un magnifique palais, qu'ils enrichissent, dorent et embellissent par le dehors de marbre, jaspe et porphire, de guillochis, ovalles, frontispices...

Tantost je verserois de l'eau tiede en la cuve, Et tantost de la froide, et d'un vase bouillant L'eau chaude dans la froide ensemble remeslant....

Le soing caché se cognoit à la face

La vieille injure appelle la nouvelle

Estrange est son plumage, et je crains à loger, Pour n'estre point deceu, un si jeune estranger

On a dit herbeur : Soit que tu sois pasteur, Ou herbeur, entens-moi

Comme un passement vert court un sep de lierre

Tousjours l'humilité gaigne le coeur de tous ; Au contraire, l'orgueil attize le courrous

Bienheureux soit mon tourment qui r'empire !

Grenouilles qui jasez quand l'an se renouvelle

Cusin, monstre à double aile, au mufle elephantin, Canal à tirer sang, qui, voletant en presse, Sifles d'un son aigu....

J'atteste les muses que je ne suis point ignorant, et ne crie point en langage vulgaire comme ces nouveaux venus qui veulent corriger le magnificat

Là Jason descendit, qui ne faisoit encor Que friser son menton d'un petit crespe d'or

Il faut que tu demembres et desassembles ces vers de leur nombre, mesure et pieds.... si tu trouves, après tel desassemblement de la ruine du bastiment, de belles et excellentes paroles....

Du sang infet de ces gros lezars vers Soit ta poitrine et ta gorge souillée

Et à ceux qui pourront vivement empescher De ramper l'heresie à force de prescher

Lequel [l'empereur], ayant passé les rives de la Meuse, Remenaçoit Paris, ta grand cité fameuse

Puis du livre ennuyé, je regardois les fleurs.... Et l'entrecoupement de leurs faces diverses, Peintes de cent façons, jaunes, rouges et perses

Ni la rosée aux prez ni les blondes avettes

Et les quatre pilliers du petit bastiment [une cage] Sont d'une grosse ronce en quatre parts fendue

Aucune fois avec ses damoiselles, Comme une fleur assise au milieu d'elles Guidoit l'aiguille....

Quelque part où je voise....

De là maints cris, maints trainements de fers Estoient ouys, souspirail des enfers

Les peuples, effroyez de l'horreur des batailles, Flanquerent leurs citez de fosse et de murailles

Les glacez pelottons volans Que l'orage par les monts boule, Ne te soient durs ny violans