Citations sur rons.

Venus n'a point ny myrte ny laurier Digne de toy ny digne de ma teste

Le naturel de l'homme est souvent de faillir

Je voudrois bien qu'un dieu le plus grand de la troupe De ceux qui sont au ciel, espuisast d'une poupe Toute l'eau de la mer : lors à pied sec j'irois

....Mais soupirerent un chant De leurs gorges non pareilles

Soit que poulain rebelle Ne veuille point tourner, ou soit que façonné Tu le faces volter d'un peuple environné

Je m'en vais saoul du monde ainsi qu'un convié S'en va saoul du banquet de quelque marié

Et d'où leur vient ce furieux amour Que de revoir encore un coup le jour, Se revestant de muscles et de veines Pour resouffrir tant de nouvelles paines ?

J'en avois fait serment ; mais je n'ai le pouvoir D'estre seigneur de moi ; tant mon triste courage, Violenté d'amour et conduit par usage [habitude], Y reconduit mes pieds....

Entre ceux qui plus ne meurent, Incorporez avec Dieu

Un seul Bacchus doit se boufer de haine Contre ton isle....

Ore en mes bras, ore devant mes yeux, Tu fais errer l'idole [l'image] de ma dame

: Le riche dessous toy ne craint point que son bien Par faux accusement ne demeure plus sien

tout terme qui finit n'a pas longue durée

Son arc n'est plus faultier, sa fleche est advisée, Qui mire droict au coeur sans y prendre visée

Je n'ose envenimer ma langue à .l a satyre

Jamais au coeur ne sera que je n'aie Le souvenir du favorable accueil, Qui reguarit et rengregea ma playe

.... J'errais entre les bois Seul à par-moy sauvage et solitaire

On ne voit point au ciel tant d'estoiles flambantes Driller au firmament...

Quand le prince est absent, tousjours le droict a tort

Là Jason descendit, qui ne faisoit encor Que friser son menton d'un petit crespe d'or

Tout le coeur me gela voyant ce monstre infait

Or en voyant en ces champs l'autre jour Un pigeon blanc empieté d'un autour Qui l'emportoit dedans sa serre aiguë

Et comme Le pere a deterré [fait perdre la terre] le simple gentil-homme Par procez embrouillé, les fils en sont vangeurs, Et des biens paternels gouspilleurs et mangeurs

Je mis, pour t'essayer encores devant-hier, Dans le creux de ma main des fueilles de coudrier

Voy ces rochers au front audacieux ; C'estoient jadis des plaines fromenteuses