Citations sur rons.

Puis Amour, que je sens par mes veines s'espandre, Passe dessous la terre, et r'atize la cendre Qui froide languissoit dessous vostre tombeau

Belle fin fait qui meurt en bien aimant

Si bien que la facture De l'artizan surmontoit la nature

Tantost je verserois de l'eau tiede en la cuve, Et tantost de la froide, et d'un vase bouillant L'eau chaude dans la froide ensemble remeslant....

Assemblez sur mon corps la France et l'italie Et toutes les cités qui sentirent les coups De ma dextre invaincue, et m'enterrez desscus

Desur deux chesneteaux je gravay....

Quand, balançant d'une main equitable Le droit douteux, juge non corrompable, Faisois justice, et sans esgard d'aucun Rendois la loy roturiere à chacun

Tout ce qui noue [nage] au plus profond de l'onde, Deux qui d'une aile en l'air se font un train, Tout ce qui paist la terre au large sein....

Tu trouveras, au desmembrement et deliaison de ces deux carmes [vers], toutes belles et magnifiques paroles

Rien de nous ne reste en la bierre Qu'une vieille carcasse d'os

...De manotes on lie Les fols qui ne sont pas si furieux que moy

Je haslay mon mastin après le larronneau, Qui si près le suivit qu'il le prist au manteau

[Le serpent blessé] Plis dessus plis, en cent ondes retors, Retraine, tire et retourne son corps

La cigale se p'aist du chant de la cigale

Je tiens tout, je n'ay rien, je veux et si ne puis, Je revy, je remeurs, ma playe est incurable

Herbes, qui boutonnez, vertes ames sacrées, Si sous mon harigot reverdir je vous voy

Puis la mort vient qui nous en-vole

Amour voyant du ciel un pescheur sur la mer Calla son aile bas sur le bord du navire

Un orme fut, dont la cyme estoit pleine De mainte branche, où les corbeaux au soir Prenoient leur perche et se souloient assoir

...Un estranger, Qui n'a rien seur sinon que le danger

Vostre hynne est achevé, je ne vous lou'ray plus

Là gargouillent les eaux de cent mille fontaines

En cependant que les rides ne font Cresper encor l'aire de notre front....

[La terre] Et, en lieu de donner des moissons abondantes, Ne poussoit que chardons et qu'espines mordantes

Le style prosaïque est ennemy capital de l'eloquence poetique