Citations sur rons.

En mangeant ils craquoient et du bec et des ailes, Comme font ces corbeaux qui succent les cervelles Des animaux pourris

Toute rigueur s'amollit par priere ; Tout gentil coeur s'eschauffe d'amitié

L'ingratitude est un horrible vice, Vice cruel, meschant et malheureux, Et non logeable en un coeur genereux

Je m'en vais saoul du monde ainsi qu'un convié S'en va saoul du banquet de quelque marié

Il est temps de laisser tes jeux et ta simplesse, Martes [poupées], chevaux de bois ; ce qui sied en jeunesse Ne sied quand on est grand

Lorsque mon oeil pour t'oeillader s'amuse, Le tien habile à ses traits descocher....

....pour charmer mon souci, Page, verse à longs traits du vin dedans mon verre

Quiconque soit celuy qu'en vivant il languisse, Et de chacun hay luy mesme se haysse

Ils tariront le coulant des fontaines

En dignité pareille il nous faudroit donc estre, Si voulions ressembler les auteurs de nostre estre

Tu fais germer la terre, et de vives couleurs Tu bigarres les prés orgueillis de leurs fleurs

C'est une idole enfumée [un vieillard] Au coin d'une cheminée Qui ne fait rien que cracher

Ren leur le chastiment selon les demerites

Elle est pleurante au cabinet entrée, Où tout le bien que plus cher elle avoit, D'un soin de femme en garde reservoit

Tousjours d'un craquetis leur maschoire cliquoit

Aux coeurs chetifs tu remets l'esperance

Villes et forts et royaumes perissent Par le temps tout exprès Pour donner place aux nouveaux qui fleurissent, Qui remourront après

[La renommée] de sa bouche parleresse...

Si est-ce sans le corps qu'il [l'homme] seroit ocieux.... L'esprit incorporé devient ingenieux

Les autres moins terrains sont à part habitans Torrens, fleuves, ruisseaux, les lacs et les estans

.... qui s'enfle ainsi qu'un voile quand le vent Soufle la barque, et la single en avant

Il arrosa de vin la victime immolée, Effondra le taureau, entrailles et jambons De sel bien saupoudrez jetta sur les charbons

Et si je faux, au destin soit la faute, Et non à moy de rien ambitieux

Et toutefois ils se remenassoient, Chauds de cholere et d'une ardeur ferine Qui bouillonnoit au creux de leur poitrine

Adieu, vieille forest, le jouet de zephyre, Où premier j'accorday les langues de ma lyre