Citations sur lamart.

Vagues ... Pourquoi secouez-vous votre écume fumante En légers tourbillons ?

Je n'entends au dehors que le lugubre bruit Du balancier qui dit : Le temps marche et te fuit !

Et la brise du soir, en mourant sur la plage, Me rapportait tes chants prolongés sur les flots

Soudain le pasteur [Jacob] se dégage Des bras du combattant des cieux, L'abat, le presse, le surmonte, Et sur son sein gonflé de honte Pose un genou victorieux

Non loin des mêmes bords, plus tard il [le Tasse] vint mourir ; La gloire l'appelait, il arrive, il succombe ; La palme qui l'attend devant lui semble fuir, Et son laurier tardif n'ombrage que sa tombe

Bien des dates manquaient à ce journal sans suite, Soit qu'il eût déchiré la page à peine écrite, Ou soit que Marthe en eût allumé ses flambeaux

Marthe ! dis-je, est-il vrai ? - Se levant à ma voix, Et s'essuyant les yeux du revers de ses doigts : Trop vrai !

Ce soupir de la nuit pieuse, Oiseau mélodieux, c'est toi !

Il [le fleuve] serpente et s'enfonce en un lointain obscur

[Il] Vole au vallon, courbe un myrte en cerceau, Pour ombrager ton enfant qui sommeille

Levons-nous, et lançons les derniers anathèmes, Prenons les droits du ciel, et chargeons-nous nous-mêmes Des justices de Dieu

Toute âme est soeur d'une âme ; Le monde peut en vain un temps les séparer, Leur destin tôt ou tard est de se rencontrer

La main de Napoléon n'y put rien ; il avait soulevé les nationalités, les nationalités l'engloutissaient

À ce risque fatal, je vis, je me confie ; Et dût ce noble instinct, sublime duperie, Sacrifier en vain l'existence à la mort, J'aime à jouer ainsi mon âme avec le sort

Mais tandis qu'exhalant le doute et le blasphème

L'homme, enfant et fruit de la terre, Ouvre les flancs de cette mère Qui germe les fruits et les fleurs

Il [Dieu] compatit d'en haut à l'erreur qui le prie ; à défaut des clartés, il nous compte un désir

Portant ma vue, Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant

Rayon divin, es-tu l'aurore Du jour qui ne doit pas finir ?

Créateur tout-puissant, principe de tout être ; Toi pour qui le possible existe avant de naître, Roi de l'immensité

Ossements desséchés, insensible poussière, Levez vous, recevez la vie et la lumière

La trompette a jeté le signal des alarmes

Pâle lampe du sanctuaire, Pourquoi dans l'ombre du saint lieu, Inaperçue et solitaire, Te consumes-tu devant Dieu ?

Le voyageur.... Trouvant l'herbe grandie ou le sentier plus rude

Quel que soit le destin que couve l'avenir, Terre [Italie], enveloppe-toi de ton grand souvenir