140 réponses (Page 3 sur un total de 6 pages)
Peut-être l'introduction du patois sur la scène française n'est-elle qu'un reste de ce misérable goût que nos pères ont eu pendant un temps pour le burlesque
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 272613)
En parlant d'une chose inanimée ou de quelque bête, sans qu'il y ait rien qui la personnifie, on doit remplacer le pronom possessif par les particules destinées à cela, en ou y, qui sont mises elles-mêmes au rang des pronoms ; témoin ce proverbe : Quand on parle du loup, on en voit la queue
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 316269)
Puisque nous avons certainement une prosodie, on parviendra tôt ou tard à la bien connaître
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 316921)
Despréaux, parlant à des nobles entichés de leurs aïeux : Savez-vous, dit-il.... si leur sang tout pur, ainsi que leur noblesse, Est passé jusqu'à vous de Lucrèce en Lucrèce ; je crois qu'a passé valait mieux
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 272005)
Pour ne pas laisser cette hardiesse impunie dans un auteur de nom [Mézerai], d'abord on supprima une moitié de sa pension ; et, comme il en murmura, peu de temps après on supprima l'autre
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 308882)
Le sujet à qui convient la possession, si par accident ce n'est pas une personne, est cependant regardé toujours comme une personne
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 308411)
Il ne fit plus que jeter sur le papier des pensées détachées, travail proportionné à son état
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 111584)
Le bon plaisir de l'usage, maître absolu des langues
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 258617)
Quand un verbe a deux nominatifs, doit-il toujours être mis au pluriel ?
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 207149)
Il ne considérait pas qu'entre la paraphrase et la version littérale il y a un milieu ; que celle-ci dérobe toujours des grâces nécessaires, et que celle-là en prête rarement d'utiles
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 269318)
Une brève, à la rigueur, ne doit rimer qu'avec une brève, ni une longue qu'avec une longue
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 320063)
M. de Segrais écrivit au nom de l'Académie de Caen, pour inviter l'Académie française à décider s'il fallait dire bo-n à monter, bo-n à descendre, ou ne point faire tinter la consonne finale de bon
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 250021)
Pour éviter un hiatus ou pour rompre la mesure du vers dans la prose, il est très permis d'écrire l'on, et c'est le seul de nos pronoms substantifs qui, par lui-même et sans que cela change rien à sa nature, souffre quelquefois l'article
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 211143)
La voix se durcit ou s'amollit, elle s'enfle ou se rétrécit, elle va même jusqu'à s'aigrir
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 284837)
Si l'on veut s'arrêter aux licences de la conversation, c'est le vrai moyen d'estropier la langue à tout moment
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 163682)
L'esprit des grands écrivains doit se chercher non dans un passage seul, qui pourrait n'être qu'une faute d'impression, mais dans l'usage constant et uniforme auquel nous les voyons attachés partout ailleurs
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 199687)
Une chose assez plaisante et dont la reine [Christine de Suède visitant l'Académie française] se mit à rire toute la première, ce fut que, le secrétaire voulant lui montrer un essai du Dictionnaire qui occupait dès lors la compagnie, il ouvrit par hasard son portefeuille au mot jeu, où se trouva cette phrase : jeux de prince qui ne plaisent qu'à ceux qui les font, pour signifier des jeux qui vont à fâcher ou à blesser quelqu'un
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 314604)
La gloire qui lui appartient en prose [à Balzac].... consiste en ce qu'il nous a fait sentir que notre langue, sans le secours du vers, était susceptible d'un tour nombreux
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 207112)
Son esprit [de Pellisson] lui servait non pas à en montrer, mais à en donner ; et l'on sortait d'avec lui, non pas persuadé qu'il eût plus d'esprit qu'un autre, mais se flattant d'en avoir pour le moins autant que lui
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 199619)
Toute syllabe masculine, qu'elle soit brève ou non au singulier, est toujours longue au pluriel
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 165366)
On ne dirait : le bâton sur qui je m'appuie, la plante à qui je crois le plus de vertu ; on dira ; le bâton sur lequel je m'appuie, la plante à laquelle je crois...
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 216047)
Si je rapporte cette petite histoire de sa jeunesse, c'est pour montrer de combien peu s'engendrent quelquefois les aversions ou les inclinations qui nous dominent toute la vie
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 121895)
À son retour en France, il quitta l'épée et se mit dans l'état ecclésiastique, non point par ambition, mais par goût et pour jouir d'une vie paisible et réglée
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 125391)
Tout écrivain qui ne fait pas son capital du bon sens renonce à l'immortalité
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 236495)
Les femmes ordinairement parlent mieux que les hommes ; si l'on en croit Cicéron, cela vient de ce qu'étant moins répandues, elles conservent plus fidèlement l'accent d'une bonne éducation, et risquent moins de le corrompre par un accent étranger
D'OLIVET
Références de D'OLIVET - Biographie de D'OLIVET
Plus sur cette citation >> Citation de D'OLIVET (n° 270024)
Contribuer
