Citations sur c. delav.

Quand un lis virginal penche et se décolore, Par un ciel brûlant desséché, Sous l'urne qui l'arrose il peut renaître encore ; Mais quand un ver rongeur dans son sein est caché, Quel remède essayer contre un mal qu'on ignore ?

Par ces chemins de fleurs dont j'ai fui les appas, Qu'il est doux d'égarer ses désirs et ses pas !

Les clameurs des soldats par la crainte étouffées Sont un faible rempart au chef audacieux, Qui brave le courroux d'un ministre des cieux

Les splendeurs de la cour et sa bruyante ivresse

Je serai patient pourvu que je le frappe

Glocester : Buckingham vit, Tyrrel. - Tyrrel : Il s'est bien défendu. - Glocester : Tu l'as mal attaqué. - Tyrrel : J'affirme le contraire ; Mais après tout, milord, coup nul : c'est à refaire

D'un formidable bruit le temple est ébranlé, Tout à coup sur l'airain ses portes ont roulé

Pour marcher sans escorte on doit se faire aimer

Pour détrôner l'abus, proscrironsnous l'usage ?

Contre ces forcenés les lois sont sans vigueur

Le Téméraire est bien représenté [par son ambassadeur] Jamais ce nom par lui ne fut mieux mérité

Glocester : Moi, je paie ; à présent tu ne t'appartiens plus. - Tyrrel : Jamais on n'eut sur moi de droit si légitime ; Vous m'avez acheté plus que je ne m'estime

Sire, il y a dans tous les pays chrétiens un vieux proverbe qui dit : Il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu'à ses saints ; et je le crois plus vrai en Espagne que partout ailleurs

C'est peu de tant d'attraits dont l'heureux assemblage Sans doute a dès l'abord emporté votre hommage

Jusqu'en ses profondeurs le Gange s'est troublé

Qui vous nourrit ? - Les dons du passant que j'implore

Ne levez point vos yeux vers la terre inclinés

Mes spectacles à moi sont un ciel sans nuages, L'immensité des mers, les astres, les orages

Cet enfant qui pleurait redevint un héros, Et son dernier regard fit pâlir ses bourreaux

Les doux fruits que leur main de l'arbre a détachés, Ou que d'un souffle impur leur haleine a touchés

Il [un acteur] est assez mauvais pour que je le protége

Que mille objets charmants à vos sens inondés d'ineffable délices Offrent d'éternels aliments !

Le premier des devoirs est de se respecter

Et dans ce trouble heureux dont j'aimais l'abandon

Je hâte de mes voeux et voudrais différer L'instant que mon amour doit craindre et désirer