Citations sur c. delav.

Toi, prépare, Laurent, les vers et la couronne Que le public charmé doit jeter de ta main à l'acteur de Paris qui paraîtra demain

Morte à de faux plaisirs, cachée à tous les yeux

Et dans ce trouble heureux dont j'aimais l'abandon

En loyal chevalier j'ai réclamé mes droits

Qu'un plus sublime objet absorbe ma pensée

Mais, bonjour ; Clytemnestre m'appelle .... J'arrange pour demain mes tragiques douleurs

À qui réserve-t-on ces apprêts meurtriers ?

.... des clairons les belliqueux accents Pour la première fois font tressaillir mes sens

Jusqu'en ses profondeurs le Gange s'est troublé

[Il] Ne saurait se garder d'un poignard assassin, Et croirait l'arrêter en présentant le sein

Par votre ordre en courrier j'ai précédé sa chaise

Je proclame Que je suis bon chrétien

Irai-je, Quand tout semble tranquille, inventer des dangers.... Pour exhaler sans crainte une haine inutile ?

....Demain, quoique tu fasses, Avec ou malgré toi nous remuerons les masses

Tes faux biens sans attrait pour mes sens émoussés

Entre nous l'Océan mit en vain sa distance

Sa langue, dont le ciel tolère l'insolence, N'a pas langui dix ans dans un morne silence

Aux tableaux fabuleux qu'il traçait des cités

Pour créer l'univers et le réduire en poudre, Que te fallait-il ? deux instants

La source limpide où se peint leur image

Mauvaise herbe est précoce et croît avant le temps

L'hymen dont la solennité Unit la tribu sainte à la tribu guerrière

Au pied de l'échafaud, sans changer de visage, Elle s'avançait à pas lents ; Tranquille elle y monta

Toi qui peuplas les airs d'immortels habitants, Suspendis sous leurs pieds les orbes éclatants

En vain pour s'étayer du nom de mes aïeux, Par l'éclat des emplois Charles flattait mes yeux