Citation l avais
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Une Sélection de 530 citations et proverbes sur le thème l avais.
530 citations
Je l'aurais gardé auprès de moi toute la nuit si j'avais pu. Mais je savais qu'il ne resterait pas. Il ne répondrait plus à mes questions ce soir.
A dix-neuf ans, malgré mes ignorances et mon incompétence, j'avais sincèrement voulu écrire je me sentais en exil et mon unique recours contre la solitude, c'était de me manifester.
Je savais qu'il serait fastidieux et inutile d'aller au bal du ministre ; je le savais et j'y allai, parce qu'il est dans la nature humaine de penser sagement et d'agir d'une façon absurde.
Il (Dieu) m'a donné la maladie de Parkinson pour me montrer que je n'étais qu'un homme comme les autres, que j'avais des faiblesses, comme tout le monde. C'est tout ce que je suis : un homme.
Oui, je trouve du réconfort dans la nourriture. Et plus il y en a, mieux je me porte. Si je n'avais pas les livres comme source de consolation, je ressemblerais déjà à l'obèse triste qui hante mes cauchemars.
Je n’éprouvais plus de douleur, la faim l’avait émoussée ; au contraire, je me sentais délicieusement vide, sans contact avec ce qui m’entourait, et heureux de n’être vu de personne. J’étendis les jambes sur le banc et me renversai en arrière ; ainsi je pouvais mieux sentir tout le bien-être du détachement. Il n’y avait pas un nuage dans mon âme, pas une sensation de malaise, et aussi loin que pouvait aller ma pensée, je n’avais pas une envie, pas un désir insatisfait. J’étais étendu les yeux ouverts, dans un état singulier ! j’étais absent de moi-même, et je me sentais délicieusement loin.
Nous ne sommes que des intermittents. Je suis resté sans travail pendant huit mois. On attend que le téléphone sonne comme les putes! C'est une mort lente. Je tourne en ce moment pour le cinéma mais ça fait six ans que je n'avais rien.
Tu avais hérité de ta mère une prédisposition à être malade comme elle.Une prédisposition, tu comprends? rien de plus. C'est-à-dire que, si tu te trouvais dans certaines conditions défavorables, le même mal pouvait s'attaquer à toi.
Si j'avais du talent, on m'imiterait. Si l'on m'imitait, je deviendrait à la mode. Si je devenait à la mode, je passerais bientôt de mode. Donc, il vaut mieux que je n'aie pas de talent.
J'ai commencé « La Servante écarlate » à Berlin-Ouest, en 1984 – oui, George Orwell regardait par-dessus mon épaule –, sur une machine à écrire allemande que j'avais louée. Le Mur était tout autour de nous. De l'autre côté, il y avait Berlin-Est, et aussi la Tchécoslovaquie et la Pologne, que j'ai visités tous les trois à l'époque. Je me souviens de ce que me disaient les gens et de ce qu'ils ne me disaient pas. Je me souviens des pauses significatives. Je me souviens que j'étais moi-même obligée de faire attention à ce que je disais, de peur de mettre quelqu'un en danger par inadvertance. Tout cela s'est retrouvé dans mon livre.
J'avais été inhumain par obéissance aux voix du devoir. Mais j'étais devenu libre de ne plus les écouter, de ne plus obéir à ces voix qui commandent de ne pas être humain quand il le faudrait.
Il y a bien des livres que j'ai lus, moins pour leur contenu, que pour les réflexions, sujet et style, que je savais qu'ils me feraient faire.
Plus j’étais malchanceux, plus le public m’appréciait, plus je gagnais du fric. Il m’est d’ailleurs arrivé de penser que gagner ne servait à rien. Si j’avais gagné le Tour, on ne parlerait plus de moi aujourd’hui.
Le bonheur était là et je l'avais laissé passer pour ne pas me compliquer l'existence. C'était si simple pourtant. Il suffisait de tendre la main. Le reste se serait bien arrangé d'une façon ou d'une autre. Tout finit par s'arranger quand on est heureux.
J'ai déjà laissé entendre que, craintive dans les relations sociales, j'avais fait de l'acte sexuel un refuge où je m'engouffrais volontiers afin d'esquiver les regards qui m’embarrassaient et les échanges verbaux pour lesquels je manquais encore de pratique.
C'était un vrai cliché, mais j'avais beaucoup lu Pascal dans mon adolescence, à cet âge où l'on n'oublie à peu près rien et où l'on croit à peu près tout, bon ou mauvais,de ce qui vous tombe sous la main .
Dans tous les cas, la belle chaleur qui régnait sur mon enfance m'a privé de tout ressentiment. Je vivais dans la gêne, mais aussi dans une sorte de jouissance. Je me sentais des forces infinies: il fallait seulement leur trouver un point d'application. Ce n'était pas la pauvreté qui faisait obstacle à ces forces: en Afrique, la mer et le soleil ne coûtent rien. L'obstacle était plutôt dans les préjugés et la bêtise. J'avais là toutes les occasions de développer une castillanerie qui m'a fait bien du tort, que raille avec raison mon ami et mon maître Jean Grenier, et que j'ai essayé en vain de corriger, jusqu'au moment où j'ai compris qu'il y avait une fatalité des natures. Il valait mieux alors accepter son propre orgueil et tâcher de le faire servir plutôt que de se donner, comme dit Chamfort, des principes plus fort que son caractère. Mais, après m'être interrogé, je puis témoigner que, parmi mes nombreuses faiblesses, n'a jamais figuré le défaut le plus répandu parmi nous, je veux dire l'envie, véritable cancer des sociétés et des doctrines.
J'avais l'intuition, depuis ma jeunesse, que ce pays souffrait non pas d'un manque de nourriture et d'espoir, mais d'un mal encore plus terrible et qui pouvait conduire à la construction de pyramides ou à la perpétration de massacres : le désoeuvrement.
A part le cercueil, je ne vois pas d'autre retraite. Je suis en alerte depuis que je suis gamin. Dès que j'étais confronté à un mot que je ne connaissais pas, j'avais envie de savoir !
J'ai pensé à leur rencontre. J'ai frotté mes parents comme du cuivre ancien pour en effacer le noir. Redressé leur têtes, aminci leurs corps, rallumé leurs yeux. Ils avaient dû s'aimer l'espace d'un instant, quand ils avaient tournoyé sous les lampions du 14 juillet, à moins qu'ils ne soient restés fixes pendant que le reste se mettait à tourner. Ton père était beau, avait dit ma mère, et il était doux, et il dansait comme un dieu. J'ai pensé à leur rencontre mille fois, le plus souvent la nuit, quand j'avais l'impression d'étouffer. Il fallait qu'ils se soient aimés, sinon quelle raison j'avais d'exister, moi, de respirer, de prendre la place d'un autre ? Mais alors, il était parti où, cet amour ? Je l'ai cherché sous mon lit, dans les murs froids, dans la forêt, dans les yeux de ma mère puis dans ceux d'autres femmes, et j'ai fini par comprendre qu'il s'était changé en pierre. Elle avait dû rouler quelque part, passer par le trou d'une poche, et peut-être même qu'ils l'avaient un peu cherchée, mais va-t'en retrouver une pierre dans la caillasse du monde.
Dès que j'avais un emploi, je le jouais plus que je ne l'exerçais. Je ne pouvais jamais m'y donner vraiment, j'avais d'emblée l'impression d'être dans des vêtements d'emprunt et de circuler avec de faux papiers. (...) Comme si non seulement je n'avais aucun droit au travail, aucune légitimité, mais aussi aucun droit à l'existence. Et bien vite je partais. Un seul objectif, retrouver la rue et plonger. Il n'y a que dans la rue que je me sentais bien, en transit, enfoncé dans le quotidien des autres.
La glace m'avait appris ce que je savais depuis toujours: j'étais horriblement naturel. Je ne m'en suis jamais remis.
Je savais que ces mots tu m'aimes, je t'aime étaient de ceux qui le feraient se rétracter, feraient reculer, se terrer encore plus loin au fond de lui ce qui était enfoui... Et en effet, il y avait de la désapprobation dans sa moue, dans sa voix...
Ne me donne pas de l'amour à grandes louchées, je ne peux l'avaler. C'est comme si tu gavais un affamé du Sahel, tu le ferais crever.
J'avais cessé de l'appeler maman. Ça s'était fait comme ça, tout seul, sans intention, sans décision. Peu à peu. Ça n'avait pas été prémédité. Au début, la fréquence du mot avait baissé. Comme s'il n'était plus nécessaire. Ensuite, il avait pris une tonalité gênante. Il était devenu bizarre, décalé. Puis il avait disparu. Totalement. Il m'était devenu impossible de le prononcer.

Bree Despain
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Simone de Beauvoir
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Mohammed Ali ou Cassius Clay
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Knut Hamsun
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Michel Galabru
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Roger Martin du Gard
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Jules Renard
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Margaret Atwood
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Catherine Millet
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Philippe Lançon
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Albert Camus
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Kamel Daoud
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Alain Rey
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Jean-Baptiste Andrea
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Paul Nizon
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Jean-Paul Sartre
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Nathalie Sarraute
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Katherine Pancol
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Christine Angot
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