Citation mon ou ma ou mes
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Une Sélection de 40 citations et proverbes sur le thème mon ou ma ou mes.
40 citations
J'ai pensé à leur rencontre. J'ai frotté mes parents comme du cuivre ancien pour en effacer le noir. Redressé leur têtes, aminci leurs corps, rallumé leurs yeux. Ils avaient dû s'aimer l'espace d'un instant, quand ils avaient tournoyé sous les lampions du 14 juillet, à moins qu'ils ne soient restés fixes pendant que le reste se mettait à tourner. Ton père était beau, avait dit ma mère, et il était doux, et il dansait comme un dieu. J'ai pensé à leur rencontre mille fois, le plus souvent la nuit, quand j'avais l'impression d'étouffer. Il fallait qu'ils se soient aimés, sinon quelle raison j'avais d'exister, moi, de respirer, de prendre la place d'un autre ? Mais alors, il était parti où, cet amour ? Je l'ai cherché sous mon lit, dans les murs froids, dans la forêt, dans les yeux de ma mère puis dans ceux d'autres femmes, et j'ai fini par comprendre qu'il s'était changé en pierre. Elle avait dû rouler quelque part, passer par le trou d'une poche, et peut-être même qu'ils l'avaient un peu cherchée, mais va-t'en retrouver une pierre dans la caillasse du monde.
J'ai écrit mon journal à partir de 11 ans, adressé à Munkey, mon confident, ce singe en peluche, gagné dans une tombola. Il a dormi à mes côtés, il a partagé ma vie avec John, Serge, Jacques, il a été le témoin de toutes les joies et toutes les tristesses. Devant la dévastation de mes enfants, j'ai déposé Munkey dans les bras de Serge dans le cercueil où il reposait, tel un pharaon. Mon singe pour le protéger dans l'après-vie.
Où veux-tu en venir avec les souffrances particulières aux Juifs ? Pour moi, les malheureuses victimes des plantations d'hévéas dans la région du Putumayo, les nègres d'Afrique dont les Européens se renvoient les corps comme on joue au ballon, me touchent tout autant. Te souviens-tu du récit de la campagne de Von Trotha, dans le Kalahari […] : « Et les râles des agonisants, les cris de ceux que la soif avaient rendus fous retentissaient dans le silence de cette immensité. » Ce « silence sublime de l'immensité » où tant de cris se perdent, il éclate dans ma poitrine si fort qu'il ne saurait y avoir dans mon cœur un petit recoin spécial pour le ghetto ; je me sens chez moi dans le vaste monde partout où il y a des nuages, des oiseaux et des larmes”.
Je ne veux pas, comme la plupart des gens, avoir vécu pour rien. Je veux être utile ou agréable aux gens qui vivent autour de moi et qui ne me connaissent pourtant pas, je veux continuer à vivre, même après ma mort ! Et c'est pourquoi je suis si reconnaissante à Dieu de m'avoir donné à la naissance une possibilité de me développer et d'écrire, et donc d'exprimer tout ce qu'il y a en moi ! En écrivant je peux tout consigner, mes pensées, mes idéaux et les fruits de mon imagination.
Topaze : [...] Ah ! l'argent… Tu n'en connais pas la valeur… Mais ouvre les yeux, regarde la vie, regarde tes contemporains… L'argent peut tout, il permet tout, il donne tout… Si je veux une maison moderne, une fausse dent invisible, la permission de faire gras le vendredi, mon éloge dans les journaux ou une femme dans mon lit, l'obtiendrai-je par des prières, le dévouement, ou la vertu ? Il ne faut qu'entrouvrir ce coffre et dire un petit mot : « Combien ? » (Il a pris dans le coffre une liasse de billets.) Regarde ces billets de banque, ils peuvent tenir dans ma poche, mais ils prendront la forme et la couleur de mon désir. Confort, beauté, santé, amour, honneurs, puissance, je tiens tout cela dans ma main… Tu t'effares, mon pauvre Tamise, mais je vais te dire un secret : malgré les rêveurs, malgré les poètes et peut-être malgré mon coeur, j'ai appris la grande leçon : Tamise, les hommes ne sont pas bons. C'est la force qui gouverne le monde, et ces petits rectangles de papier bruissant, voilà la forme moderne de la force.
J'ai crié: «Quelle gueule! Mais quelle gueule! Allez, aux chiottes!» tandis que mes deux mains enserraient mon cou et faisaient le geste de dévisser ma tête.
Certaines façons de voir me paraissent ma marque. Je reconnais quelquefois mon propre esprit. Toutes mes pensées ne me semblent pas caractéristiques, ou fondamentales, mais certaines qui, si elles manquaient, me rendraient autre.
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu.
O paradis cent fois retrouvé reperdu.
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes.Ma vertu, mon bonheur, hélas! tout est décombres! Tout est deuil!
Dans les coeurs où ses flammes ont lui
L'amour ne laisse donc que ruine après lui? De tout cet incendie il reste un peu de cendre. Il ne m'aime donc plus!Mon pays a sombré dans la terreur de la guerre, dans l'obscurantisme, et, là-bas, j'ai perdu les clefs de mes songes, de ma liberté, de mon identité... Aussi l'ai-je quitté en espérant retrouver mes clefs là où il y a de la lumière, de la liberté, de la dignité... tout en sachant que je ne les retrouverai jamais. Toute création en exil est la recherche permanente de ces clefs perdues.
Parmi les hommes, vivants et morts, bien peu m'ont aidé dans ma lutte ; si je voulais distinguer cependant ceux qui ont laissé dans mon âme les empreintes les plus profondes, j'en signalerais trois ou quatre : Homère, Bergson, Nietzsche et Zorbas.
Mon corps frou-frou
Attise ta faim de loup,
De mes joues à mon cou
Tes baisers tout fous,
Tes caresses bijou
Partout, partout.
...
Tu savoures le goût
De ma peau cachou,
Et dans les draps si doux
Nos corps jouent l'amour fou.La pauvreté, d'abord, n'a jamais été un malheur pour moi: la lumière répandait ses richesses. Même mes révoltes en ont été éclairées. Elles furent presque toujours, je crois pouvoir le dire sans tricher, des révoltes pour tous, et pour que la vie de tous soit élevée dans la lumière. Il n'est pas sûr que mon coeur fût naturellement disposé à cette sorte d'amour. Mais les circonstances m'ont aidé. Pour corriger une indifférence naturelle, je fut placé à mi-distance de la misère et du soleil. La misère m'empêcha de croire que tout est bien sous le soleil et dans l'histoire; le soleil m'apprit que l'histoire n'est pas tout. Changer la vie, oui, mais non le monde dont je faisais ma divinité. C'est ainsi, sans doute, que j'abordai cette carrière inconfortable où je suis, m'engageant avec innocence sur un fil d'équilibre où j'avance péniblement sans être sûr d'atteindre le but. Autrement dit, je devins un artiste, s'il est vrai qu'il n'est pas d'art sans refus ni sans consentement.
Parce que je sens que là-haut, dans les Cieux, les anges l'un à l'autre se parlant bas, ne peuvent, parmi leurs termes brûlants d'amour, en trouver un d'une dévotion pareille à celui de « Mère » ; en conséquence, je vous ai dès longtemps de ce nom appelée, vous qui êtes plus qu'une mère pour moi et remplissez le coeur de mon coeur, où vous installa la Mort en affranchissant l'esprit de ma Virginie. Ma mère, — ma propre mère, qui mourut tôt n'était que ma mère, à moi ; mais vous êtes la mère de Celle que j'ai si chèrement aimée, et m'êtes ainsi plus chère que la mère que j'ai connue, de cet infini dont ma femme était plus chère à mon âme qu'à cette âme sa vie.
À la terrasse d'un café, le bruit des voitures, le manège des gens qui marchent, et même les conversations alentour, même les musiques d'ambiance qui autrefois m'irritaient, tous ces phénomènes simples, monotones, réguliers, prévisibles, sont devenus pour mon attention des points de fixation beaucoup plus sûrs que la solitude d'un bureau ou d'une chambre où je sais que l'infini est à la portée de ma paresse, des mes fantaisies et de ma mauvais volonté.
Je savais qu'il ne pleuvrait pas sur mes noces pour une simple raison : quand on a souffert aussi longtemps que moi, on mérite une sorte de récompense. Ce jour-là, encore une fois, je m'étais fiée à mon instinct. Et j'avais eu raison de le faire. La vie ne m'a pas toujours fait de cadeaux. Après tant d'années de travail acharné et d'épreuves, je me réjouissais de profiter de l'instant présent avec Erwin, de me lever en paix chaque matin, sans un souci, ni un besoin, ni un projet. J'ai atteint le nirvana... cet état de félicité suprême où on ne désire plus rien. Trois mois plus tard, je me suis réveillée en proie à la panique. J'avais l'impression d'avoir reçu un coup à la tête et sur ma jambe droite, et une drôle de sensation au niveau de la bouche me gênait pour appeler Erwin à mon aide. Ce qui m'arrivait dépassait mes pires craintes. Je faisais un AVC.
Une fois une carte remplie, je devais opérer ma fuite quotidienne, faire sortir du bâtiment cette archive vitale, passer devant les chefs et des types en uniforme, descendre les escaliers, m'engouffrer dans un couloir vide, scanner mon badge, passer devant les gardes armés, passer les sas de sécurité – ces zones à deux portes dans lesquelles, pour que la seconde porte s'ouvre, il faut que la première soit fermée et que votre badge soit approuvé, et s'il ne l'est pas, ou que quelque chose ne se passe pas comme prévu, le garde vous braque avec son arme, les portes se verrouillent, et vous dites : "Eh bien, c'est pas mon jour !" A chaque fois que je partais, j'étais pétrifié. Je devais me forcer à ne pas penser à la carte SD car si j'y pensais, j'avais peur d'agir différemment, de manière suspecte.
Je n'aime pas les titres pompeux. Que mon épitaphe soit condensée en une ligne ou deux, rappelant brièvement mon nom, ma virginité, la durée de mon règne, les réformes apportées à la religion et la sauvegarde de la paix.
Z ses dames d'atour, en discutant de son épitaphe. de
Cent millions d'années et un jour (2019) de Jean-Baptiste Andrea
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Munkey Diaries : Le journal intime de Jane Birkin de Jane Birkin
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Lettres de prison (1916-1918) de Rosa Luxemburg
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Journal d'Anne Frank (1947) de Anne Frank
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Topaze (1926) de Marcel Pagnol
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Le Roi des Aulnes (1980) de Michel Tournier
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Cahiers de Paul Valéry
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Les Yeux d'Elsa (1942) de Louis Aragon
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Le Roi s'amuse (1832) de Victor Hugo
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La Ballade du calame de Atiq Rahimi
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Lettre au Greco. Souvenirs de ma vie (1956) de Níkos Kazantzákis
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Le monde des caresses (2009), L'amour fou de Véronique Audelon
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Préface de L'envers et L'endroit
de Albert Camus
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À ma mère de Edgar Allan Poe
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Fragments d'une mémoire infinie (2016) de Maël Renouard
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Tina Turner, autobiographie (2019) de Tina Turner
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Mémoires vives (2019) de Edward Snowden
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Elisabeth Iere
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