Citation nuit des temps
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Une Sélection de 50 citations et proverbes sur le thème nuit des temps.
50 citations
La nuit de printemps était douce. Le fleuve du jour avait disparu. Changeait-il d’aspect au crépuscule, devenant ce monstre aquatique dont Mo n’osait s’approcher ? Des vagues luisantes enflaient sous la surface. Le mouvement convulsif se propageait loin, si loin, vers les étoiles floues derrière un voile de brume. On eût dit qu’une gigantesque anguille s’était emparée du fleuve, commandant chacun de ses mouvements, et jusqu’aux battements du cœur qui frappaient à grands coups désordonnés, fébriles, depuis que le clapotis diurne s’était tu.
Chacun s'abreuve à la source d'un patrimoine caché depuis la nuit des temps dans les entrailles de la terre.
Depuis la nuit des temps, l'homme a assassiné l'homme; et la société humaine, des troglodytes aux citadins, s'est liguée dans son horreur du crime. La société moderne combat un tueur avec des données scientifiques, traitées par des experts, tandis que les primitifs continuent à se fier aux phénomènes naturels et à des moyens de détection paraissant ridiculement hasardeux. Les primitifs s'égarent souvent, et en conséquence, l'innocent est souvent exécuté; mais assez curieusement, il est déjà arrivé que les rouages complexes de la justice civilisée, assistée de la science, aient broyé un homme pour un crime qu'il n'avait pas commis.
Par temps de brouillard, la nuit, sur les bancs de Terre-Neuve, La Dordogne avait été abordée par un trois-mâts dont l'avant étatit entré dans sa chambre des machines.
La corruption avait invariablement infiltré les civilisations successives depuis la nuit des temps. Si le coeur était corrompu, la culture pouvait ouvrir la voie de la guérison, au prix d'un effort soutenu. Si l'esprit était atteint, la rédemption était plus ardue. Mais quelle solution trouver si l'esprit et le coeur étaient rongés jusqu'à la moelle ?
Un dimanche de printemps, l'heure d'été rapiéça les jours, rajoutant une heure de nuit matinale, étirant au contraire la lumière vers le soir des horloges, de plus en plus près du moment de son sommeil.
L'histoire d'un pays qui brille de mille feux et que tout le monde peut rejoindre. Il y a des mots pour ça : eldorado, mirage, paradis, chimère, utopie, Lampedusa. C'est l'histoire de ces bateaux qu'on appelle ici kwassas kwassas, ailleurs barque ou pirogue ou navire (…). C'est l'histoire de ces êtres humains qui se retrouvent sur ces bateaux et on leur a donné de ces noms à ces gens-là, depuis la nuit des temps : esclaves, engagés, pestiférés, bagnards, rapatriés, Juifs, boat people, réfugiés, sans-papiers, clandestins.
Je crois au dieu du carnage. C'est le seul qui gouverne, sans partage, depuis la nuit des temps.
Nous allions à Pornichet dans la Loire Inférieure. La mer, je courais après elle, elle courait après moi, tous les deux, on faisait ce qu'elle voulait. C'était comme les contes de fée: elle changeait les gens. A peine arrivés, ils n'avaient plus la même couleur, ni la même façon de parler. Ils étaient remis à neuf, on aurait dit des autres. Elle changeait aussi les choses et elle les expliquait. Avec elle, je savais l'horizon, le flux et le reflux, le crépuscule, l'aube, le vent qui se lève, le temps qui va trop vite et qui n'en finit plus. Et puis, la nuit qui tombe, le jour qui meurt et un tas de choses qui me plaisaient et que loin d'elle, très vite, j'oubliais. C'était tout petit Pornichet, un peu sauvage, mais il y avait le facteur, des pêcheurs, des marchands de coeur à la crème, et même une fois, un cirque est arrivé avec quelques pauvres animaux savants et un clown
On vit avec depuis la nuit des temps. Les sautes d'humeur de la terre font partie de nous, c'est nous.
C'était par les sens qu'il aspirait la beauté infinie, la fraicheur et la pureté de cette nuit de printemps, l'air embaumé portant les parfums des fleurs aux goûts suaves, le ciel luisant d'une clarté évanescente, les concerts de sifflement des grives au loin dans le bois de Gauta, le murmure timide du ruisseau au pied du coteau où il se reposait...
L'amour est une bonne douleur que les hommes supplient les femmes de leur infliger depuis la nuit des temps.
Si l’on gardait, depuis des temps, des temps,
Si l’on gardait, souples et odorants,
Tous les cheveux des femmes qui sont mortes,
Tous les cheveux blonds, tous les cheveux blancs,
Crinières de nuit, toisons de safran,
Et les cheveux couleur de feuilles mortes,
Si l’on gardait depuis bien longtemps,
Noués bout à bout pour tordre des cordes,
Afin d’attacher
A de gros anneaux tous les prisonniers
Et qu’on leur permît de se promener
Au bout de leur corde,
Les liens de cheveux seraient longs, si longs,
Qu’en les déroulant du seuil des prisons,
Tous les prisonniers, tous les prisonniers
Pourraient s’en aller
Jusqu’à leur maison...Tant que les hommes n'auraient pas pris conscience qu'aucun d'eux n'était ni inférieur ni supérieur aux autres, qu'ils étaient associés pour le meilleur et pour le pire dans le lit de l'humanité, ils poursuivraient l'oeuvre d'anéantissement qu'ils avaient entreprise depuis la nuit des temps.
Les visiteurs étrangers avaient surnommé notre ville "la cité des oiseaux". un nom qui lui allait bien. le soir, juste avant la nuit, les oiseaux s'envolaient parfois tous ensemble, formant un nuage qui cachait la lune. jamais personne n'en avait vue autant. mais en hiver, le temps devenait mauvais. il faisait si froid le matin qu'on avait du mal à casser la glace des cuvettes pour se laver. et ces matins-là, on voyait quelque chose de triste: des montagnes de plumes là où les oiseaux gelés étaient tombés. vous pouvez me croire; c'était le travail de mon père de balayer la rue. il faisait des tas avec les corps et y mettait le feu. mais parfois il en ramenait quelques-uns à la maison. Maman, nous tous, on les soignait jusqu'à ce qu'ils soient assez forts pour s'envoler. et c'est ce qui arrivait, ils nous quittaient juste au moment où on les aimait le plus.tout comme les enfants, vous comprenez ? et quand l'hiver revenait et qu'on revoyait les oiseaux gelés, notre coeur nous disait qu'il y avait sans doute un que nous avions sauvé un an plus tôt.
Vous vous souvenez peut-être de cette parole de la prieure Blanche de la Force dans les Dialogues des carmélites de Bernanos : « Cette simplicité de l'âme, nous consacrons notre vie à l'acquérir, ou à la retrouver si nous l'avons connue, car c'est un don de l'enfance qui le plus souvent ne survit pas à l'enfance… Il faut très longtemps souffrir pour y rentrer, comme tout au bout de la nuit on retrouve une autre aurore… » Ai-je suffisamment souffert au cours de ma longue vie ? Il ne m'appartient pas de le dire, mais il est vrai qu'il m'arrive parfois de retrouver ce sentiment cosmique de mon enfance.
La nuit tu te fais des amis. Des vrais. Le jour, les gens n'ont pas le temps de se parler ou de s'écouter.
La nuit était très douce et très tranquille, et tout en rangeant mes lunettes en lieu sûr et m'installant pour dormir, je me demandai avec tristesse pourquoi il ne m'était jamais venu à l'idée de venir passer la nuit dehors par ici au temps où j'étais heureux. C'était si près de l'eau, qui clapotait doucement sur le rocher juste en dessous que j'avais l'impression d'être dans un bateau. Et comme mon lit de rocher s'inclinait en pente douce vers la mer, je pouvais, tout en restant allongé la tête sur un coussin, contempler droit devant moi l'horizon où la lune traçait une trouée d'argent presque immobile. L'éclat des premières étoiles s'aiguisait déjà. D'autres apparaissaient, de plus en plus nombreuses. Couché sur le dos, enroulé dans ma couverture, les mains croisées devant moi je fis une prière...
Tu es la beauté qui s'ignore / Oubliée dans la nuit des temps / Au fond de son île au trésor / Et qui attend le conquérant / Qui te délivrera du sort / Où t'ont jeté les impuissants.
Assez longtemps, nous parlâmes de cette fille, devenue l'une des succubes qui, de nuit et même de jour, se prêtaient à nos plaisirs d'anachorètes sans opposer la moindre résistance.
Dans ce Paris de mauvais rêve, où l’on risquait d’être victime d’une dénonciation et d’une rafle à la sortie d’une station de métro, des rencontres hasardeuses se faisaient entre des personnes qui ne se seraient jamais croisées en temps de paix, des amours précaires naissaient à l’ombre du couvre-feu sans que l’on soit sûr de se retrouver les jours suivants. Et c’est à la suite de ces rencontres souvent sans lendemain, et parfois de ces mauvaises rencontres, que des enfants sont nés plus tard. Voilà pourquoi le Paris de l’Occupation a toujours été pour moi comme une nuit originelle. Sans lui je ne serais jamais né. Ce Paris-là n’a cessé de me hanter et sa lumière voilée baigne parfois mes livres.
N'avais-je pas vu souvent en une nuit, en une minute d'une nuit, des temps bien lointains, relégués à ces distances énormes où nous ne pouvons presque plus rien distinguer des sentiments que nous y éprouvions, fondre à toute vitesse sur nous, nous aveuglant de leur clarté, comme s'ils avaient été des avions géants au lieu des pâles étoiles que nous croyions.
Je dirai pour l'instruction des biographes
Que ton corsage avait quarante-deux agrafes,
Que dans tes bras toute la nuit j'étais inclus,
Que c'était le bon temps, que je ne quittais plus
Ta chambre qu'embaumait un pot d'héliotrope.À quoi bon vivre, si tout n’est que souffrance ? Pourquoi sommes-nous là ? Depuis la nuit des temps, les êtres humains sont en proie à toutes sortes de tourments, misère, famine, épidémie, asservissement, humiliation... Cela ne s’arrêtera donc jamais !
J'ai eu l'occasion de lire et d'entendre beaucoup d'histoires incroyables sur les temps où les hommes vivaient encore en liberté, c'est-à-dire dans un état inorganisé et sauvage. Ce qui m'a toujours paru le plus invraisemblable est ceci : comment le gouvernement d'alors, tout primitif qu'il ait été, a-t-il pu permettre aux gens de vivre sans une règle analogue à nos Tables, sans promenades obligatoires, sans avoir fixé d'heures exactes pour le repos ! On se levait et on se couchait quand l'envie nous en prenait, et quelques historiens prétendent même que les rues étaient éclairées toute la nuit et que toute la nuit on y circulait. C'est une chose que je ne puis comprendre.
Le dernier fleuve (2019) de Hélène Frappat
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l’Empire du mensonge (2018) de Aminata Sow Fall
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Sinistres augures (1954) de Arthur Upfield
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Le Parfum de la dame en noir (1909) de Gaston Leroux
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Dark Web (2018) de Dean Koontz
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Eros mélancolique (2009) de Anne F. Garréta
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Tropique de la violence (2016) de Nathacha Appanah
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Le Dieu du carnage (2006) de Yasmina Reza
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Paroles, Enfance (1948) de Jacques Prévert
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Ballade d'un amour inachevé (2013) de Louis-Philippe Dalembert
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Printemps (1932) de Sigrid Undset
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Cannibales (2016) de Régis Jauffret
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Livre d'amour suivi de Premiers vers (1959) de Charles Messager, dit Charles Vildrac
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Les Derniers Hommes (2000) de Pierre Bordage
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La Traversée de l'été (2005) de Truman Capote
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De l'âme (2016) de François Cheng
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Le Club des incorrigibles optimistes (2009) de Jean-Michel Guenassia
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La Mer, la mer (The Sea, The Sea, 1978) de Iris Murdoch
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L Comme Beauté de Jacques Higelin
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La Règle du Jeu IV, Frêle bruit (1976) de Michel Leiris
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Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2014 de Patrick Modiano
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A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé (1927) de Marcel Proust
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La Verdure dorée (1922), LXXXV de Philippe Huc, dit Tristan Derème
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Charité bien ordonnée (2011) de Alexis Aubenque
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Nous autres (1920) de Ievgueni Ivanovitch Zamiatine
Références de Ievgueni Ivanovitch Zamiatine - Biographie de Ievgueni Ivanovitch Zamiatine
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