Citation vie comme si
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Une Sélection de 300 citations et proverbes sur le thème vie comme si.
300 citations
Fais chacun de tes actes comme si c'était le dernier de ta vie.
Quand nous oublions, c'est que nous avons moins perdu la mémoire que le désir. Rien ne nous est consubstantiel. Il suffit d'une accumulation de vie, même si elle est grise et neutre, pour que nos espoirs les plus fermes et nos désirs les plus intenses s'éboulent. Nous recevons des masses continues d'expériences comme le cercueil les pelletées de terre définitive dans la fosse humide.
Parfois l'enfant ne sait pas dire son chagrin,
Mais il entend, le soir, les étranges présages
Qui annoncent aux pierres blessées, à même le sol,
Leur libération, où il apprend que les pierres
Cœurs brisés, ont parfois l'éclat dur d'un langage.
Le bruit de la mer rugit au vestiaire
- Et un reproche ; mais cela même est rassurant :
Un reproche de moins entre lui et la mort…
Et là, sur le tapis devant la cheminée,
Il regarde l'enfer et voit son avenir
- Qui sait, peut-être une chambre de chauffe ?-
Pourtant, l'enfant, je pense, a connu des fous-rires
(On dit que de la vie ce sont les seuls remèdes),
Et puis, n'eût-il pas survécu,
Saurait-il que Rimbaud a connu ces chagrins,
Rimbaud dont l'âge d'homme aussi, comme le sien,
Fut déserté d'amour et privé de langage ?Je suis surtout un lecteur. La lecture est la passion de ma vie. Si on me payait pour lire, je ne ferais rien d'autre. Comme ce n'est pas le cas, je dois travailler. J'ai écrit, finalement, par fidélité à mon plaisir de lire. Je suis un lecteur qui écrit pour gagner sa vie.
Le rêve hypocrite du notable: être sage dans ses propos et pas sage dans sa vie. Comme si ne comptaient que les paroles et comme si les actes ne relevaient que de la comédie.
J'abandonnerai vous, la terre et même la vie, si je trouve un homme dont l'âme caresse mon âme comme vous aimez et caressez mon corps.
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.Si la vie était une chose propre on pourrait en changer comme de chemise, mais non, on garde la même sur sa peau pendant toute son existence.
Il avait longtemps rêvé d'avoir une deuxième chance, puis il avait fini par comprendre qu'il n'y en aurait pas. Il avait laissé passer la sienne. Il finirait sa vie d'homme comme il l'avait commencée: flic. En fin de compte, ses rêves s'étaient révélés aussi inconsistants que des nuages.
La perte de la personne qui lui avait donné la vie avait englouti un peu de son existence à lui aussi, il se sentait incomplet, comme si l'enveloppe de son corps dissimulait des creux, des organes manquants.
Le coeur est un travailleur solaire. Le courage n'est pas de peindre cette vie comme un enfer puisqu'elle en est si souvent un: c'est de la voir telle et de maintenir malgré tout l'espoir du paradis.
Anna détestait les transports en commun. Elle considérait le métro comme la quintessence du malaise urbain. Un lieu de non-vie où s'expriment les facettes les plus sombres de l'être humain, de l'indifférence à la violence verbale ou physique. Anna avait toujours pensé que si Goethe avait été parisien, il aurait situé l'enfer de Dante sur la ligne
Tu changes de ville, de chambre, de visage, de ville, d'amour, mais même quand tu te dépouilles de tout, il reste toujours quelque chose de permanent, qui réside en toi depuis que tu es doué de mémoire et depuis bien avant que tu aies atteint l'âge de raison, le noyau ou la moelle de ce que tu es, de ce qui jamais ne s'est éteint, non pas une conviction ni un désir, mais un sentiment, parfois amorti comme la braise du feu de la veille cachée sous les cendres, mais presque toujours très vif, qui palpite dans tes actions et qui colore les choses d'un éloignement durable dans le temps; tu as le sentiment d'être déraciné, étranger, de ne jamais être tout à fait nulle part, de ne pas partager les certitudes d'appartenance qui pour d'autres semblent si naturelles ou faciles, ni l'assurance avec laquelle beaucoup d'entre eux s'accommodent ou possèdent, ou bien tiennent pour acquises la solidité du sol où ils marchent, la fermeté de leurs idées, la durée future de leur vie.
Nous avons tort de ne pas faire confiance aux apparences, parce que si chacun de nous voyait vraiment ce qu’il a devant les yeux et s’il acceptait avec innocence d’appréhender la vie dans les formes sous lesquelles elle se manifeste, il aurait la satisfaction de constater que sa propre existence présente la cohérence d’un roman bien construit, ou d’un film dont le montage subtil éclaire le scénario, au lieu qu’elle lui paraisse, comme c’est le cas le plus souvent, un confus conglomérat de faits et d’émotions.
Méfiez-vous des femmes qu'on épouse car celles qui ne vous trompent pas... vous le reprochent toute leur vie... comme si c'était de votre faute... alors que, le plus souvent, ce n'est même pas de la leur!
Comme si réellement on pouvait avoir le temps un jour, comme si l'on gagnait, à l'extrémité de la vie, cette paix bienheureuse que l'on imagine. Mais il n' y a pas de paix. Il n' y a peut-être pas de victoire.
Je crois que, si un jour on me demandait de résumer ma maternité, ce serait par ce sentiment-là : la crainte. Tant de responsabilités, une vie entre vos mains, se rend-on vraiment compte quand on donne la vie, pense-t-on un instant à cela : le poids d'une vie accompagnée de ses succès, de ses actes manqués, une vie que l'on ajoute à la nôtre, comme si notre vie propre, cette chienne de vie, ne suffisait pas.
Quand on voyage seul, il faut des habitudes et il faut qu’elles deviennent des obsessions. Ailleurs doit être organisé comme si l’on devait y passer sa vie entière, dans un abandon complet : lieux, gestes, parcours, commerces, points de repos, de vue et de méditation, tout exige d’être rapidement et instinctivement reconnu, apprivoisé, adopté, répété – comme dans une langue nouvelle où chaque mot doit être appris, si l’on ne veut perdre la sienne.
Le jour où tu verras la vie comme elle mérite d'être vue, tu sauras alors qu'il n'y a que la naissance et la mort et, entre les deux, le temps. Ainsi, en un tournemain, connaîtras-tu la valeur des choses auxquelles, aujourd'hui, tu n'attaches guère d'importance : l'harmonie des sentiments et l'équilibre intérieur; cela ressemble à une honnête boutique du coin de la rue, avec son enseigne, une de ces boutiques que l'on tient de quelque arrière-grand-père. Roulant comme sur des rails invisibles, ce commerce confère une sorte de solidité à la vie. Qui dit solidité dit aussi immobilité, et c'est donc de ces entreprises sans espoir. Mais ces dernières sont pleines de sagesse si l'on admet que l'espoir est un sentiment fait pour les gens qui ne supportent pas le présent.
C'est une cruauté et une barbarie de tuer, d'assommer, et d'égorger, comme on fait, des animaux qui ne font point de mal, car ils sont sensibles au mal et à la douleur aussi bien que nous, malgré ce qu'en disent vainement, faussement, et ridiculement nos nouveaux cartésiens, qui les regardent comme de pures machines sans âmes et sans sentiments aucuns (...). Ridicule opinion, pernicieuse maxime, et détestable doctrine puisqu'elle tend manifestement à étouffer dans le coeur des hommes tous sentiments de bonté, de douceur et d'humanité qu'ils pourraient avoir pour ces pauvres animaux. (...) Il faut indubitablement croire aussi qu'ils sont sensibles aussi bien que nous au bien et au mal, c'est-à-dire au plaisir et à la douleur, ils sont nos domestiques et nos fidèles compagnons de vie et de travail, et par ainsi il faut les traiter avec douceur. Bénies soient les nations qui les traitent bénignement et favorablement, et qui compatissent à leurs misères, et à leurs douleurs, mais maudites soient les nations qui les traitent cruellement, qui les tyrannisent, qui aiment à répandre leur sang, et qui sont avides de manger leurs chairs
On trébuchait pendant un assaut sur un bras à demi déterré, un pied, et, tombant le nez sur le nez d'un cadavre, on jurait entre ses dents, les siennes et celles du mort. C'était une fâcheuse invite, ces crocs-en-jambe sournois des trépassés. Mais on en profitait pour arracher autour du cou les plaques d'identité, sauver ces masses anonymes d'un futur sans mémoire, les ramener à l'état civil, comme si le drame du soldat inconnu était moins d'avoir perdu la vie que son nom.
Si la vie humaine n'a pas de prix, nous agissons toujours comme si quelque chose dépassait, en valeur, la vie humaine.
Noeud après noeud, jour après jour, une vie durant, les mains de l'exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, des cheveux si fins et si ténus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s'être si intensément concentrés – et pourtant, l'avancée de l'ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille approximative n'excédait pas celle d'un ongle.
Je n'ai pas dit : la populace, j'ai dit : les populaces. Dans ma pensée, ce pluriel est important. Il y a une populace dorée comme il y a une populace déguenillée ; il y a une populace dans les salons, comme il y a une populace dans les rues. À tous les étages de la société, tout ce qui travaille, tout ce qui pense, tout ce qui aide, tout ce qui tend vers le bien, le juste et le vrai, c'est le peuple ; à tous les étages de la société, tout ce qui croupit par stagnation volontaire, tout ce qui ignore par paresse, tout ce qui fait le mal sciemment, c'est la populace. En haut : égoïsme et oisiveté ; en bas : envie et fainéantise : voilà les vices de ce qui est populace. Et, je le répète, on est populace en haut aussi bien qu'en bas. J'ai donc dit qu'il fallait aimer le peuple ; un plus sévère eût ajouté peut-être : et haïr la populace. Je me suis contenté de la dédaigner.
Je pense qu'une des choses les plus saines qu'on doit avoir dans la vie, c'est de se conduire comme si on était mort.
Sans référence de Marc Aurèle
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L'ancêtre (1983) de Juan José Saer
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Pierres blessées
de Malcolm Lowry
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Le Monde des Livres 29 septembre 2005 de Fernando Savater
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Mille et une pensées (2005) de Philippe Bouvard
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Une heure trop tard (1833) de Alphonse Karr
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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L'Enfant halluciné (1987) de René-Jean Clot
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Le cercle (2012) de Bernard Minier
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Sombre Dimanche (2013) de Alice Zeniter
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La lumière du monde (2001) de Christian Bobin
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Quelque part avant l'enfer de Nicolas Tackian
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Séfarade (2005) de Antonio Muñoz Molina
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Une enfance de rêve (2014) de Catherine Millet
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Un sujet de roman de Sacha Guitry
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Vol de nuit (1931) de Antoine de Saint-Exupéry
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La Noce d'Anna (2005) de Nathacha Appanah
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Les îles (2011) de Philippe Lançon
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Vivre (1985) de Milena Jesenská
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Mémoire des pensées et sentiments (1762) de Jean Meslier
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Les champs d'honneur (1990) de Jean Rouaud
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Vol de nuit (1931) de Antoine de Saint-Exupéry
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Des milliards de tapis de cheveux (1999) de Andreas Eschbach
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Correspondance, lettre à M. Pierre Vinçard rédacteur en chef de la Ruche populaire, le 2 juillet 1841 de Victor Hugo
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Contact, l'encyclopédie de la création (Emission de TV canadienne). de Jacques Attali
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