Citations sur mortels

Tels sont les ouvrages et les matieres de la cour, que les simples y sont mesprisés, les vertueux enviez, et les arrogans orgueilleux en perils mortels ; et, si tu y es ravalé au-dessous des autres palatins [gens de cour], tu seras envieux de leur povoir

Respecter l'indigence est un devoir suprême ; Souvent les immortels et Jupiter lui-même, Sous des haillons poudreux, de seuil en seuil traînés, Viennent tenter le coeur des mortels fortunés

Une arche est encor le refuge Des mortels que l'onde poursuit

Enivrons-nous de poésie ; Elle est un reste d'ambroisie Qu'aux mortels ont laissé les dieux

Des superbes mortels le plus affreux lien, N'en doutons pas, Arnauld, c'est la honte du bien

Sur l'ais qui le soutient auprès d'un Avicenne, Deux des plus forts mortels l'ébranleraient à peine ; Le chanoine pourtant l'enlève sans effort

Le faux honneur.... Avant tout aux mortels prescrit de se venger, L'un l'autre au moindre affront les force à s'égorger

Non loin de ce palais où je rends mes oracles, Est un vaste séjour des mortels révéré Et de clients soumis à toute heure entouré

Plus qu'aucun des mortels par la honte abattu, En vain j'arme contre elle une faible vertu ; Ainsi toujours douteux, chancelant ou volage....

Moi-même, Arnauld, ici, qui te prêche en ces rimes, Plus qu'aucun des mortels par la honte abattu, En vain j'arme contre eux une faible vertu

Sur l'ais qui le soutient auprès d'un Avicenne Deux des plus forts mortels l'ébranleraient à peine

Ah ! Seigneur, je n'ai pas eu ce dédain qui empêche de jeter les yeux sur les mortels trop rampants

Ah ! seigneur, je n'ai pas eu ce dédain qui empêche de jeter les yeux sur les mortels trop rampants et qui fait dire à l'âme arrogante : il n'y a que moi sur la terre

Ô vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leurs destinées !

Pour consoler les misérables mortels de la perte continuelle qu'ils font de leur être par le vol irréparable du temps

Plût à Dieu que, touché d'un si saint exemple, je mortifie mes membres mortels !

Ô vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leurs destinées !

Je n'ai pas eu ce dédain qui empêche de jeter les yeux sur les mortels trop rampants, et qui fait dire à l'âme arrogante : il n'y a que moi sur la terre

Taisons-nous, mortels malheureux ; il n'y a plus de réplique [à la Mort] ; il faut céder, il faut, malgré qu'on en ait, mépriser ce squelette, de quelques parures qu'on le revête

Ô vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leurs destinées !

Il a plu à notre grand Dieu, pour consoler les misérables mortels de la perte continuelle qu'ils font de leur être par le vol irréparable du temps, que ce même temps, qui se perd, fût un passage à l'éternité qui demeure

Chrétien, tu sais trop la distinction des péchés véniels d'avec les mortels ; quoi ! le nom commun de péché ne suffira pas pour te les faire détester les uns et les autres ? sais-tu que ces péchés qui semblent légers deviennent accablants par leur multitude ?

Où courez-vous, mortels abusés, et pourquoi allez-vous errants de vanités en vanités, toujours attirés et toujours trompés par des espérances nouvelles !

Ces mortels ennemis, sur qui l'on avait eu l'avantage, et qui semblaient abattus et vaincus, commencent à se relever

Ce n'est point parce que ses passions le rendent contraire à Dieu, mais parce qu'elles troublent son repos, mais parce qu'elles lui causent de mortels chagrins, mais parce qu'il se voit souvent dans l'impuissance de les satisfaire...