Citations sur couver

Cela descouvrit la maladie cachée et secrette, qui de long temps se couvoit en la ville de Rome

Les plus temeraires se prirent à crier que Crispinus ne couvoit rien de bon en son cueur

N'est-ce pas sous un beau semblant d'obéissance et de modestie couver la rébellion et la violence dans le sein ?

Ne mettez point d'obstacle aux choses qui se couvent

Elle y peut bien pondre, mais elle n'y couvera pas

Qui te retient, disoy je, ainsi tard endormie ? Tu ne dois si longtemps en paresse couver ; La femme d'un vieillard matin se doit lever

Quel que soit le destin que couve l'avenir, Terre [Italie], enveloppe-toi de ton grand souvenir

Tant qu'aucun souffle ne l'éveille, L'humble foyer couve et sommeille

Et ainsi [le feu d'amour] se queuve et engendre, Com li charbons desouz la cendre

Ennuyés de couver leur cruelle manie

Je vois sur votre visage cette méditation profonde qui couve les germes du génie et les dispose à la fécondité

Vous avez couvé le feu profane dans votre coeur

Je me couve continuellement de mes pensées, et les couche en moy

Les tortues et les autruches couvent leurs oeufs de la seuie vue

Les accoustrements nous eschauffent de nostre chaleur, laquelle ils sont propres à couver et nourrir

Un vieillard se faict tort et aux siens de couver inutilement un grand tas de richesses

Il couvoit de longtemps en son coeur le paganisme

La poule couvante ne les poussins esclos ne peuvent souffrir l'incommodité d'un mauvais logis

Ce fier serpent qui couve un venin sous des fleurs

J'avais d'abord regardé comme une fable ce que Diodore rapporte de l'industrie des Égyptiens, qui savaient, par une fécondité artificielle, faire éclore des poulets, sans faire couver les oeufs par des poules ; mais tous les voyageurs modernes attestent la vérité de ce fait

L'ouvrage d'un scélérat qui couvait de mauvais desseins

Tous les gens un peu pénétrants virent bien qu'il se couvait, au sujet de mon livre et de moi, quelque complot qui ne tarderait pas d'éclater

Com plus couve li feus, plus art

Je vous avoue, ma très aimable chère, que je couve une grande joie, mais elle n'éclatera point que je ne sache votre résolution

Que je couve quelque maladie causée d'excès