La définition de Couver du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Couver
Nature : v. a.
Prononciation : kou-vé
Etymologie : Berry et normand, couer ; saintong. coûer ; wallon, cover ; génev. gonver ; Franche-Comté, gouver ; provenç. coar ; catal. covar ; ital. covare ; du latin cubare, être couché.

Voir les citations du mot CouverSignification du mot Couver


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de couver de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec couver pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Couver ?


La définition de Couver

Se tenir sur les oeufs pour les faire éclore, en parlant des femelles des oiseaux. La poule a couvé tant d'oeufs.


Toutes les définitions de « couver »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COUVER. v. tr.
Couvrir de son corps ses œufs pour entretenir la chaleur qui les fait éclore, en parlant de la Femelle d'un oiseau. Les oiseaux couvent leurs œufs. Cette poule a couvé tant d'œufs. On lui a fait couver des œufs de cane. Absolument, C'est la saison où tels oiseaux couvent. Mettre des poules couver. Fig., Couver quelqu'un, S'occuper avec grand soin de quelqu'un, le protéger, le former. Fig. et fam., Couver des yeux une personne, une chose, La regarder avec intérêt, avec complaisance. Elle couve des yeux son fils, sa fille. L'avare couve des yeux son trésor. Il se dit figurément en parlant des Choses que l'on tient cachées, qui se préparent sourdement. Il couve de mauvais desseins. On dit aussi Il couve une grande maladie. Impersonnellement, Il se couve quelque chose de dangereux. Il se couve là-dessous je ne sais quoi. Il est aussi intransitif et se dit figurément des Choses qui sont cachées, qui ne paraissent point et qui peuvent se découvrir quelque temps après. Le feu couve sous la cendre. Cette conspiration couve depuis longtemps. Cette guerre s'est allumée, elle couvait depuis longtemps. Sa haine, son amour a longtemps couvé dans son cœur. Fig. et fam., Il faut laisser couver cela, se dit d'une Chose qu'il ne faut pas se presser de faire.

Littré

COUVER (kou-vé) v. a.
  • 1Se tenir sur les ?ufs pour les faire éclore, en parlant des femelles des oiseaux. La poule a couvé tant d'?ufs. J'avais d'abord regardé comme une fable ce que Diodore rapporte de l'industrie des Égyptiens, qui savaient, par une fécondité artificielle, faire éclore des poulets, sans faire couver les ?ufs par des poules?; mais tous les voyageurs modernes attestent la vérité de ce fait, Rollin, Hist. anc. ?uvres, t. I, p. 98, dans POUGENS.

    Absolument. Cette poule veut couver. Elle bâtit un nid, pond, couve et fait éclore, à la hâte?; le tout alla du mieux qu'il put, La Fontaine, Fabl. IV, 22. Il [Diphile] retrouve ses oiseaux dans son sommeil?: lui-même il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche, il rêve la nuit qu'il mue ou qu'il couve, La Bruyère, XIII.

  • 2 Fig. Entretenir avec soin et mystère. Ennuyés de couver leur cruelle manie, Malherbe, II, 1. Ce fier serpent qui couve un venin sous des fleurs, Régnier, Sat. VI. Je vous avoue, ma très aimable chère, que je couve une grande joie, mais elle n'éclatera point que je ne sache votre résolution, Sévigné, 183. N'est-ce pas sous un beau semblant d'obéissance et de modestie couver la rébellion et la violence dans le sein?? Bossuet, Var. Avert. V, § 14. Vous avez couvé le feu profane dans votre c?ur, Massillon, Car. Tiédeur, 2. L'ouvrage d'un scélérat qui couvait de mauvais desseins, Rousseau, 1er dial. Je vois sur votre visage cette méditation profonde qui couve les germes du génie et les dispose à la fécondité, Marmontel, Contes mor. Connaiss. Quel que soit le destin que couve l'avenir, Terre [Italie], enveloppe-toi de ton grand souvenir, Lamartine, Harm. II, 3.

    Couver des yeux, regarder avec plaisir, avec convoitise. Lorsqu'il est jaloux de son trésor et qu'il le couve des yeux, Descartes, Pass. 169. Telle prenait Goût à le voir et des yeux le couvait [un jouvenceau], Lui souriait, faisait la complaisante, La Fontaine, Psaut. Messire Jean Chouart couvait des yeux son mort, Comme si l'on eût dû lui ravir ce trésor, La Fontaine, Fabl. VII, 1. Gaillard corbeau disait en le couvant des yeux [un mouton]?: Je ne sais qui fut ta nourrice, La Fontaine, ib. II, 16.

    Préparer, renfermer dans son sein. Ces grands mouvements Couvent, en leurs fureurs, de piteux changements, Régnier, Sat. IV. L'air calme couve une pluie, Descartes, Météor. 2.

    Familièrement. Couver une maladie, porter en soi les germes d'une maladie qu'on craint de voir apparaître.

  • 3 V. n. Être entretenu sourdement, préparé en silence, sans paraître. Le feu couve sous la cendre. Tant qu'aucun souffle ne l'éveille, L'humble foyer couve et sommeille, Lamartine, Médit. II, 6.

    Fig. C'est un feu qui couve sous la cendre, se dit d'une passion, d'une haine prête à se réveiller. C'est le feu de l'Etna qui couvait sous la cendre, Voltaire, Catil. V, 3. Le feu terrible qui paraissait presque éteint couvait sous la cendre, pour éclater bientôt avec plus de fureur que jamais, Rousseau, Ém. V.

    Il faut laisser couver cela, il ne faut le faire qu'après de mûres réflexions.

  • 4Se couver, v. réfl. Être en sourde préparation. Ne mettez point d'obstacle aux choses qui se couvent, Bossuet, Devoirs, 2. Tous les gens un peu pénétrants virent bien qu'il se couvait, au sujet de mon livre et de moi, quelque complot qui ne tarderait pas d'éclater, Rousseau, Conf. X.

HISTORIQUE

XIIIe s. Ce sunt cil qui en leur cuer covent leur malice, Psautier, f° 37. Chose que li ton cuer covoit, Ren. 5720. Une geline oï cover, Qui desoz li avoit douze oes [?ufs], ib. 23388. Tel mal ai dedenz moi cové, Par quoi me covendra finer?; Bien voi ne puis longues durer, ib. 8058. Quatre loviax gisent enmi, Et ma dame Hersent la love, Qui ses loviax norrist et cove, ib. 361. Car bien est ores esprouvée La traïson qu'avez couvée, la Rose, 2954. Com plus couve li feus, plus art, Rutebeuf, 38.

XIVe s. La très grant traïson qu'il ont longtemps covée Fu en l'ost dessus dit très clairement provée, Complainte sur la bataille de Poitiers, Bibl. des Chartes, 3e série, t. II, p. 261. Et ainsi [le feu d'amour] se queuve et engendre, Com li charbons desouz la cendre, Machaut, p. 85. Et en droite aventure, je vous acertefie, Met-on les oefs couver, on l'a dit mainte fie, Guesclin. 4460.

XVIe s. Je me couve continuellement de mes pensées, et les couche en moy, Montaigne, I, 78. Les tortues et les autruches couvent leurs ?ufs de la seuie vue, Montaigne, I, 101. Les accoustrements nous eschauffent de nostre chaleur, laquelle ils sont propres à couver et nourrir, Montaigne, I, 319. Un vieillard se faict tort et aux siens de couver inutilement un grand tas de richesses, Montaigne, II, 76. Il couvoit de longtemps en son c?ur le paganisme, Montaigne, III, 83. Que je couve quelque maladie causée d'excès, Yver, p. 582. Cela descouvrit la maladie cachée et secrette, qui de long temps se couvoit en la ville de Rome, Amyot, Marius, 62. Les plus temeraires se prirent à crier que Crispinus ne couvoit rien de bon en son cueur, Amyot, Othon, 4. La poule couvante ne les poussins esclos ne peuvent souffrir l'incommodité d'un mauvais logis, De Serres, 358. Qui te retient, disoy je, ainsi tard endormie?? Tu ne dois si longtemps en paresse couver?; La femme d'un vieillard matin se doit lever, Desportes, ?uvres, p. 327, dans LACURNE. Elle y peut bien pondre, mais elle n'y couvera pas, Cotgrave ?

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Encyclopédie, 1re édition

* COUVER, v. act. & n. (Gram.) au simple il est neutre, & il désigne l'assiduité d'un oiseau mâle ou femelle, à rester sur ses ?ufs jusqu'à ce qu'il en soit éclos des petits. Les différens oiseaux couvent plus ou moins de tems. Au figuré, il est actif, & ne se prend guere qu'en mauvaise part : ainsi on dit, couver un mauvais dessein, pour le renfermer dans son ame jusqu'au moment qu'il puisse être accompli.

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Wiktionnaire


Verbe - français

couver \ku.ve\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Couvrir de son corps ses ?ufs pour entretenir la chaleur qui les fait éclore, en parlant des oiseaux.
    • Les oiseaux couvent leurs ?ufs.
    • Cette poule a couvé tant d'?ufs.
    • On lui a fait couver des ?ufs de cane.
    • C'est la saison où tels oiseaux couvent.
  2. (Figuré) S'occuper avec soin de quelqu'un, comme un oiseau le fait de ses ?ufs.
    • Couver quelqu'un.
    • Couver des yeux une personne, une chose, la regarder avec intérêt, avec complaisance.
    • Ainsi cette colonie convoitée, couvée, qu'on n'osait brusquer de peur d'un soulèvement général, se livrait sans résistance ! (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
  3. (Figuré) Cacher, préparer sourdement.
    • Il couve de mauvais desseins.
    • Il couve une grande maladie.
    • Il se couve quelque chose de dangereux.
    • Il se couve là-dessous je ne sais quoi.
    • On lui parle, elle ne vous répond pas. C'est comme les gens qui couvent une maladie et qui ont les yeux à l'envers? (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
    • Au moment de se coucher, la tête battante, il sentit se libérer à ses poignets et à ses tempes, les flots déchaînés d'une fièvre qui couvait depuis plusieurs jours. (Albert Camus, La Peste'', 1947)

couver intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Être caché sous la cendre.
    • Le feu couve.
    • Au plus épais d'une famille, elle allait couver, pareille à un feu sournois qui rampe sous la brande, embrase un pin, puis l'autre, puis de proche en proche crée une forêt de torches. (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
    • ? Non, croyez-moi, trop tard. Il y a ici un feu qui couve. Toute matière peut lui devenir inflammable. Un démenti nourrira les bruits. C'est une question de température. (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
  2. (Par extension) (Figuré) Être caché, ne pas paraitre, présenter un danger potentiel.
    • Cette conspiration couve depuis longtemps.
    • Sa haine, son amour a longtemps couvé dans son c?ur.
    • Il faut laisser couver cela, se dit d'une chose qu'il ne faut pas se presser de faire.
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Trésor de la Langue Française informatisé


COUVER, verbe.

I.? Emploi trans.
A.? [Le suj. désigne un oiseau]
1. Rester posé sur (les ?ufs) de manière à (les) faire éclore. Couver ses ?ufs, les ?ufs d'un autre oiseau. Une brave mère poule qui couve jalousement son ?uf (Rolland, J.-Chr.,Amies, 1910, p. 1118):
1. Cela dit, dans le nid la colombe établie Se met à couver l'?uf, et le couve si bien, Qu'elle ne le quitte pour rien, ... Florian, Fables,La Colombe et son nourrisson, 1792, p. 169.
? P. méton. du compl. d'obj. Une femelle de rossignol y couvait encore son nid (Lamart., Confid.,1849, p. 32).
? Emploi abs. Cette poule veut couver; couver pendant six semaines. Mettre couver les poules à la basse-cour (Pourrat, Gaspard,1922, p. 123).
? Loc. Être comme une poule qui aurait couvé un canard. Être surpris du résultat imprévu d'une action. Je me demande comment j'ai couvé ces canards (Rolland, C. Breugnon,1919, p. 20).
Rem. La docum. atteste except. le part. prés. couvant, ante en emploi adj. [Elle se pose] un peu plus loin, les ailes encore couvantes (Renard, Journal, 1910, p. 972).
2. P. ext. Abriter, protéger (les jeunes éclos). La poule couve les poussins sous ses ailes. L'oiseau qui couve sa nitée sous un buisson (M. de Guérin, Journal,1834, p. 206).
3. P. métaph. [Elle] peut couver son idée pour la faire éclore (Balzac, Contrat mar.,1835, p. 298).Couvant l'argent entre ses cuisses dans un sac de cuir (Goncourt, Journal,1868, p. 438).Sa silencieuse banlieue que couve le brouillard bleu (Colette, Jumelle,1938, p. 158).Un soleil de juillet couve un paysage assoiffé (Arnoux, Roi d'un jour,1956, p. 10):
2. Il aperçut la vieille église, large et basse, accroupie sur un mamelon et couvant, comme une poule ses poussins, les maisons de son petit village. Maupassant, Notre c?ur,1890, p. 507.
B.? Au fig. [Le suj. désigne gén. une pers.]
1. [Le compl. d'obj. désigne gén. une pers., parfois une chose]
a) Choyer, entourer de soins excessifs. Couver sa progéniture; couver avec amour, avec patience. Mon enfance n'a pas été couvée par une mère (Augier, Fils Giboyer,1862, V, p. 106).Tu te rappelles comme il était aux petits soins pour elle. Il la couvait (L. Daudet, Mésentente,1911, p. 169).On le couvait déjà au lycée comme une future gloire (Mauriac, Sagouin,1951, p. 43).
b) En partic. Couver qqn (ou qqc.) des yeux, du regard. Regarder avec un intérêt intense ou avec convoitise. Couver des yeux amoureusement; couver d'un regard attendri. Synon. dévorer des yeux, ne pas quitter des yeux.Melaenis (...) le [Paulus] couvait du regard (Bouilhet, Melaenis,1857, p. 136):
3. Elle était assommée de se sentir couvée d'un ?il tenace par ce vieillard. Mauriac, Le Désert de l'amour,1924, p. 244.
SYNT. Couver des yeux avec sollicitude; couver d'un ?il béat, méchant; couver d'un regard jaloux, maternel, méfiant; couver de ses regards anxieux, avides, sévères.
Rem. Cette loc. donne lieu à des var. styl. a) Extensions du compl. des yeux. Elle me couve de ses profonds yeux de haine (Colette, Cl. s'en va, 1903, p. 22). Couvant Nane de l'humide silence de ses yeux (Toulet, Nane, 1905, p. 134). b) Emploi de ?il en fonction de suj. Son gros ?il rond couvait Gwynplaine avec une fixité de hibou (Hugo, Homme qui rit, t. 2, 1869, p. 181). Ses yeux de chien de berger me couvent avec une sagacité victorieuse (Colette, Vagab., 1910, p. 145).
2. [Le compl. d'obj. désigne une chose concr. ou abstr.]
a) [P. anal. avec la poule qui, par sa chaleur, fait éclore les ?ufs]
? Concevoir, préparer mystérieusement. Couver un projet, des projets de vengeance, une réforme, un plan, un stratagème; élaborer et couver longuement un projet, un livre. Synon. tramer, préparer, mûrir.[Les] dix ou vingt arpents dont l'acquisition a été couvée pendant des années (Balzac, Vieille fille,1836, p. 298).Pas difficile de deviner qu'il leur revaudra ça et qu'il va couver une vacherie pas ordinaire (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 43).
? [Le compl. désigne un sentiment, une sensation] Nourrir, entretenir. Couver une vengeance pendant vingt ans, des ressentiments, un vif regret, une ambition démesurée; le fou couve son délire. Couve-t-il sa vengeance ou en fera-t-il un holocauste? (Sand, Jacques,1834, p. 290).Il ramasse, il couve désespérément les vestiges de ses amours (Mauriac, Gds hommes,1949, p. 209).
? Avoir un mal, (une maladie) sans encore le (la) manifester. Couver un rhume. Elle a couvé pendant des années les germes du mal (Zola, Conquête Plassans,1874, p. 1201).
b) [P. anal. avec la poule qui protège les ?ufs]
? Protéger, garder jalousement. Couver un secret. Comme l'avare, il couve son trésor : il n'en use pas (Proudhon, Propriété,1840, p. 288).
? Dissimuler, cacher (un sentiment, une idée, etc.). Les grands sentiments sont désuets, les plus passionnés s'en méfient, les couvent, les cachent (Butor, Passage Milan,1954, p. 26).
II.? Emploi intrans.
A.? [En parlant du feu] Rester allumé sans se manifester. Le feu mal éteint couve sous la cendre. D'un âtre où le feu couve il sort de la fumée (Hugo, Art d'être gd-père,1877, p. 209).
? [Avec un suj. métaph.] Une flamme de rancune couve dans ses yeux. La passion du jeu qui couvait en lui se ralluma avec une violence d'incendie mal éteint (Zola, Fécondité,1899, p. 130).Ce soir-là Jean brûlait de fièvre, un petit feu couvant au creux de ses paumes (Colette, Gigi,1944, p. 108):
4. Ses yeux paraissaient éteints, mais une étincelle de courage et de colère y couvait et au moindre choc il pouvait en jaillir des flammes à tout embraser. Balzac, Maître Cornelius,1831, p. 249.
B.? Au fig. [Gén. en parlant de sentiments ou de faits] Être latent.
1. [L'accent est mis sur la manifestation future du sentiment ou du fait] Être en germe, mûrir (en bonne ou en mauvaise part). La rébellion, la révolte, l'insurrection, l'effervescence révolutionnaire couve; l'orage couve depuis hier, depuis plusieurs jours. Les grandes idées couvent longtemps dans les esprits avant de s'y préciser (Jouffroy, Mélanges philos.,1833, p. 101).La famine menace, la misère couve en attendant qu'elle se change en Jacquerie (Sand, Corresp.,t. 6, 1812-76, p. 5).Le forban couvait déjà sous le petit sauvage breton (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 109).La guerre civile couve, sournoise (H. Bazin, Vipère,1948, p. 233).
? [En constr. impers.] Il me couve dans le c?ur des choses que je ne peux pas dire (Estaunié, Bonne-Dame,1891, p. 10).
? Spéc. [En parlant des maladies] Il sentit se libérer à ses poignets et à ses tempes les flots déchaînés d'une fièvre qui couvait depuis plusieurs jours (Camus, Peste,1947, p. 1405):
5. Gautruche fut un peu dégoûté de boire. Il venait d'éprouver la première atteinte de la maladie de foie qui couvait depuis longtemps dans son sang brûlé et alcoolisé. Goncourt, Germinie Lacerteux,1864, p. 222.
2. [L'accent est mis sur la dissimulation]
a) Rester caché, secret (le plus souvent en mauvaise part). La haine couve dans son c?ur. Les mauvaises m?urs qui avaient couvé sous Henri IV se réveillèrent, n'étant plus comprimées (Sainte-Beuve, Portr. femmes,1844, p. 24).Cette prétention ne s'était pas montrée au grand jour, mais elle couvait, pour ainsi dire, sous des apparences de soumission (Thierry, Hist. formation et progrès Tiers-état,1853, p. 94):
6. Sous chacune de ses paroles, sous ses silences même, encore plus, sous chacun de ses silences couve une insolence qu'elle veut bien ne pas dispenser, ... Péguy, Victor-Marie, comte Hugo,1910, p. 776.
b) Rester en sommeil; être conservé (dans la mémoire, dans l'esprit). C'est comme un vieux bout de romance, on croit qu'on l'oublie. Mais la ritournelle abolie couve dans la mémoire obscure (Richepin, Caresses,1877, p. 172).Un secret bien gardé par ses détenteurs, couvé hermétiquement, se conserve sans dommage et sans fruit (Colette, Naiss. jour,1928, p. 43).L'esprit qui couvait dans cette chair, ah, que c'eût été merveilleux de l'aider à jaillir (Mauriac, Sagouin,1951, p. 156).
c) Être contenu, être en sourdine. Mon Dieu! murmura-t-elle d'une voix brisée où couvaient des sanglots (Ponson du Terr., Rocambole,t. 1, 1859, p. 157).Avec une politesse sous laquelle couve l'indignation (Proust, Sodome,1922, p. 619).
Prononc. et Orth. : [kuve], (je) couve [ku:v]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1. 1121-35 sens propre trans. (Ph. de Thaon, Bestiaire, 1967 ds T.-L.); 2. fig. ca 1175 « entourer quelqu'un de soins attentifs (en parlant de la louve pour ses louveteaux) » (Renart, éd. M. Roques, VII, 5724); 1649 couver des yeux (Descartes, Passions, 169, éd. A. Bridoux, p. 776); 3. a) ca 1175 intrans. « être caché, entretenu de manière à éclore le moment donné (ici en parlant du feu sous la cendre) » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 6763); b) 2emoitié xives. maladie couvée (G. Le Muisit, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, II, p. 87); 4. ca 1179 « entretenir, nourrir, préparer mystérieusement quelque chose » (Renart, éd. cit., I, 9). Du lat. class. cubare « être couché » qui a dû développer le sens de « faire éclore les ?ufs » en lat. vulg. (cf. les corresp. romans, REW3, no2351). Fréq. abs. littér. : 693 (couvant : 67). Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 612, b) 1 206; xxes. : a) 940, b) 787. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 85, 104, 222. ? Goug. Mots t. 3 1975, p. 57. ? Tilander (G.) Vx fr. nourrir, couver, nourriture, couvage. St. neophilol. 1945/1946, t. 18, pp. 35-44.

COUVER, verbe.
Étymol. et Hist. 1. 1121-35 sens propre trans. (Ph. de Thaon, Bestiaire, 1967 ds T.-L.); 2. fig. ca 1175 « entourer quelqu'un de soins attentifs (en parlant de la louve pour ses louveteaux) » (Renart, éd. M. Roques, VII, 5724); 1649 couver des yeux (Descartes, Passions, 169, éd. A. Bridoux, p. 776); 3. a) ca 1175 intrans. « être caché, entretenu de manière à éclore le moment donné (ici en parlant du feu sous la cendre) » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 6763); b) 2emoitié xives. maladie couvée (G. Le Muisit, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, II, p. 87); 4. ca 1179 « entretenir, nourrir, préparer mystérieusement quelque chose » (Renart, éd. cit., I, 9). Du lat. class. cubare « être couché » qui a dû développer le sens de « faire éclore les ?ufs » en lat. vulg. (cf. les corresp. romans, REW3, no2351).

Couver au Scrabble


Le mot couver vaut 11 points au Scrabble.

couver

Informations sur le mot couver - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 6 lettres uniques.

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couver

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Les citations avec le mot Couver


  1. Ils partirent nus pour la forêt et s'y couvrirent de poils au contact des arbres, des animaux, du soleil. Ils se couvrirent de poils sous lesquels courait un sang chaud et rouge. Votre sort fut pire : vous vous êtes couverts de chiffres, qui rampent sur vous comme des poux. Il faut vous en débarrasser, et vous chasser nus vers la forêt .

    Auteur : Ievgueni Ivanovitch Zamiatine - Source : Nous autres (1920)


  2. La nuit était très douce et très tranquille, et tout en rangeant mes lunettes en lieu sûr et m'installant pour dormir, je me demandai avec tristesse pourquoi il ne m'était jamais venu à l'idée de venir passer la nuit dehors par ici au temps où j'étais heureux. C'était si près de l'eau, qui clapotait doucement sur le rocher juste en dessous que j'avais l'impression d'être dans un bateau. Et comme mon lit de rocher s'inclinait en pente douce vers la mer, je pouvais, tout en restant allongé la tête sur un coussin, contempler droit devant moi l'horizon où la lune traçait une trouée d'argent presque immobile. L'éclat des premières étoiles s'aiguisait déjà. D'autres apparaissaient, de plus en plus nombreuses. Couché sur le dos, enroulé dans ma couverture, les mains croisées devant moi je fis une prière...

    Auteur : Iris Murdoch - Source : La Mer, la mer (The Sea, The Sea, 1978)


  3. L'immortalité, l'unité et la liberté sont en nous et y attendent notre découverte ; mais pour la joie de l'amour, Dieu en nous sera toujours la multitude.

    Auteur : Aurobindo Ghose, dit Sri Aurobindo - Source : Aperçus et Pensées


  4. Je m’endormis et rêvai aux bâches avec lesquelles nous avions recouvert les morts, cette nuit-là, et dans mon rêve elles se soulevaient et nous pensions que c’était le vent et nous avions beau planter les piquets elles se soulevaient encore. Nous les retenions avec nos mains mais une force plus grande continuait de les soulever et chacun au fond de lui savait que c’étaient les morts qui poussaient avec leurs jambes grises.

    Auteur : Hubert Mingarelli - Source : La Terre invisible (2019)


  5. Pendant longtemps j'ai imaginé que toutes les pâtissières avaient les cheveux en sucre, blond vénitien ou roux, le visage recouvert de sucre-glace, les lèvres comme des cerises confites, les yeux entourés de réglisse et le cou enroulé de papier dentelle.

    Auteur : Jean-Pierre Coffe - Source : Au secours le goût (1992)


  6. Notre royaume ne connaît que la nuit noire. Il ignore le jour. Mais dans ce minuscule pays des plus secrets, des plus illégitimes qui soient, se sont produites nombre d'histoires douloureuses, pleines de vicissitudes, à pleurer, à chanter... De certains, on avait perdu la trace très tôt ; d'autres, morts prématurément, ne laissaient que leurs tombes, couvertes d'herbes folles. Mais il y en avait qui, brusquement, réapparaissaient sur la rive du bassin aux lotus en fleur par une nuit aussi noire que profonde, cinq ans, vingt ans plus tard.

    Auteur : Bai Xianyong - Source : Garçons de cristal (2003)


  7. Juste avant midi, le monde soulève sa noire couverture et le soleil fait son entrée horizontale par la fenêtre, une mince strie rose, comme la ligne ténue entre les paupières d'une femme ensommeillée.

    Auteur : Audur Ava Olafsdottir - Source : L'Embellie (2012)


  8. Si les empires, les grades, les places ne s'obtenaient pas par la corruption, si les honneurs purs n'étaient achetés qu'au prix du mérite, que de gens qui sont nus seraient couverts, que de gens qui commandent seraient commandés.

    Auteur : William Shakespeare - Source : Le Marchand de Venise


  9. Qui s'étonnera des erreurs de l'antiquité, s'il considère qu'encore aujourd'hui, dans le plus philosophe de tous les siècles, bien des gens de beaucoup d'esprit n'oseraient se trouver à une table de treize couverts?

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  10. Ces femmes en robe collante, aux joues découvertes, aux beaux yeux fixes, accoutumées aux hardiesses du regard, semblent toutes singulières dans ce monde universellement voilé.

    Auteur : Eugène Fromentin - Source : Une année dans le Sahel (1858)


  11. Je le voyais tous les jours, couvert d'un manteau râpé, aller acheter chez une petite marchande pour deux sous de lait dans un vase de fer-blanc.

    Auteur : Ernest Renan - Source : Souvenirs d'enfance et de jeunesse (1883), II, Prière sur l'Acropole


  12. Ainsi Descartes l'a regardé (un corps céleste) comme ayant été autrefois un soleil, obscurci et étouffé depuis par une croûte épaisse dont il s'est couvert.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Abus de la critique


  13. Le véritable savant met vingt bonnes années en moyenne à effectuer la grande découverte, celle qui consiste à se convaincre que le délire des uns ne fait pas du tout le bonheur des autres et que chacun ici-bas se trouve indisposé par la marotte du voisin.

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


  14. Plus bel esprit que beau génie, - Sans foi, sans bonheur, sans vertu, - Il mourut comme il a vécu, - Couvert de gloire et d'infamie.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Epitaphe de Voltaire


  15. Les hommes sont ce que les font leurs mères. Vous pourriez aussi bien demander à un métier qui fabrique de la toile, pourquoi il ne fabrique pas un cachemire, que d'exiger de la poésie d'un ingénieur, ou une découverte en chimie du premier malotru.

    Auteur : Ralph Waldo Emerson - Source : Les lois de la vie


  16. La découverte, en 1932, d'un électron positif ou positon exactement symétrique de l'électron négatif ou négaton, c'est-à-dire ayant la même masse et une charge exactement égale et de signe contraire ...

    Auteur : Augustin Boutaric - Source : La Physique de la vie (1945)


  17. Saint-Potin, consulté sur les méthodes à employer pour trouver encore cent francs, n'avait découvert aucun expédient, bien qu'il fût un homme d'invention.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Bel-Ami (1885)


  18. Croire tout découvert est une erreur profonde; - C'est prendre l'horizon pour les bornes du monde.

    Auteur : Antoine Marin Lemierre - Source : Utilité des découvertes, etc


  19. J'allais être dans l'alternative d'écrire des niaiseries ou de faire d'immortelles découvertes.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Théorie de la démarche


  20. Et le rapide oubli, second linceul des morts, - A couvert le sentier qui menait vers ces bords.

    Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Harmonies poétiques et religieuses


  21. La dernière chose que je sortis du sac fut Sigmund, mon pingouin en peluche - et le compagnon de toutes mes nuits depuis six mois. Il ne ronfle pas, ne monopolise pas les couvertures et me laisse lui faire autant de câlins que je veux sans jamais protester. C'est plus qu'on ne peut en dire de beaucoup d'homme.

    Auteur : Laurell Kaye Hamilton - Source : Anita Blake, 9. Papillon d'obsidienne (2006)


  22. Ah! Si les empires, les grades, les places ne s'obtenaient pas par la corruption, si les hommes purs n'étaient achetés qu'au prix du mérite, que de gens qui sont nus seraient couverts, que de gens qui commandent seraient commandés!

    Auteur : William Shakespeare - Source : Le Marchand de Venise (1596-1597)


  23. Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents: je croyais à tous les enchantements.

    Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Une saison en enfer (1873), Délires II, Alchimie du verbe


  24. Lire nous confirme que la solitude est un trésor. Un livre peut changer une vie. Et dire qu'il n'y a aucune mise en garde d'inscrite sur la couverture.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Géographie de l'instant (2012)


  25. Celui qui désire mener le Bon Combat doit regarder le monde comme s'il s'agissait d'un trésor inépuisable, qui attend d'être découvert et conquis.

    Auteur : Paulo Coelho - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur Couver


  1. La flatterie la pire qui soit est celle qui est couverte

    Auteur : AMYOT - Source : Com. discern. le flatt. de l'ami, 8


  2. Le bienheureux nom d'impromptu Parmi les sots a la vertu De mettre à couvert de l'orage Toutes les fautes d'un ouvrage

    Auteur : DESHOUL. - Source : t. II, p. 166


  3. Ce vieux rimeur couvert d'ignominies, Organe impur de tant de calomnies

    Auteur : Voltaire - Source : Ép. XXXV


  4. Tout le vis a couvert de bloustres, De granz boces et de granz cleus, Et si a tant plaies et treus....

    Auteur : GAUTIER DE COINCY - Source : p. 348


  5. Nous avons attribué exclusivement à Roemer la découverte du mouvement progressif de la lumière ; ce n'est pas que ce mouvement n'eût été soupçonné par Dominique Cassini ; il avait une vue à laquelle rien n'échappait

    Auteur : BAILLY - Source : Hist. astr. mod. t. II, p. 419, dans POUGENS


  6. Du 18 janvier au 12 avril, on a exploré la surface du soleil avec l'équatorial pour chercher la planète intramercurielle que M. le docteur Lescarbault croyait avoir découverte

    Auteur : GRANDEAU et LAUGEL - Source : Revue des sciences et de l'industrie, 1862, p. 32


  7. La découverte de Terre-Neuve fut faite en 1497 par le Vénitien Jean Cabot

    Auteur : RAYNAL - Source : ib. XVII, 12


  8. Elle y peut bien pondre, mais elle n'y couvera pas

    Auteur : COTGRAVE - Source :


  9. Ils [ces beaux yeux] seront ravis de voir à leurs pieds le dompteur de Galas [général autrichien], et de faire connaître que celui qui a été le bouclier de toute la France n'aura pu se mettre à couvert de leurs coups

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 68


  10. Que mon maître couvert de gloire Me joue ici d'un vilain tour !

    Auteur : Molière - Source : Amph. I, 1


  11. Les découvertes brillantes laissent presque toujours entre elles et les vérités qui les ont précédées, un vide qu'il faut remplir

    Auteur : CONDORCET - Source : d'Arci.


  12. Le dépouillement religieux y met à couvert de la tentation des richesses.... et quand je dis la tentation des richesses... que de tentations renfermées dans celle-là seule !

    Auteur : MASS. - Source : Profess. relig. Serm. 2


  13. Les halliers, c'est-à-dire les lieux anciennement défrichés et qui ne sont couverts que de petites broussailles

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. VIII, p. 297


  14. C'était un grand et terrible spectacle que de voir la mer couverte de trois cents galères prêtes à s'entre-choquer

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuvres, t. IV. p. 61, dans POUGENS


  15. Pour perdre mon rival j'ai découvert sa trame

    Auteur : Corneille - Source : Cinna, V, 3


  16. Quant li viex [le Vieux de la montagne, le chef des Assassins] chevauchoit, il avoit un crieur devant lui qui portoit une hache danoise à long manche tout couvert d'argent

    Auteur : JOINV. - Source : 261


  17. Messire Gautier de Passac et messire Guillaume de Lignac demourerent avec les chevaliers et les menerent en une belle chambre où on avoit couvert pour disner

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, III, 85


  18. Et maintenant ces deux âmes pieuses, touchées sur la terre du même désir de faire régner les lois, contemplent ensemble à découvert les lois éternelles d'où les nôtres sont dérivées

    Auteur : BOSSUET - Source : le Tellier.


  19. Revenez tout couvert du sang de l'infidèle ; Allez : en cet état soyez sûr de mon coeur

    Auteur : Jean Racine - Source : Andr. IV, 3


  20. Un voile sombre de tristesse et de consternation a couvert son visage

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Hél. I, 65


  21. Le pied et le nu de la jambe sont couverts d'une peau noire, dure et écailleuse

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. XIV, p. 208


  22. D'ordinaire ces messieurs-là [les lutins] sont brusques ; ils ouvrent vos rideaux, tirent votre couverture, vous donnent quelques soufflets, et on ne sait ce qu'ils deviennent

    Auteur : FONT. - Source : Lett. gal. 12


  23. Et se leva de la riviere un gros brouillas, de sorte que toute la campagne estoit couverte de brouée

    Auteur : AMYOT - Source : Timol. 36


  24. Le dessus du pont estoit couvert d'aiz seullement pour la pluye

    Auteur : COMM. - Source : IV, 9


  25. [Une coudée trouvée en Égypte] c'est une règle de bois dur de Méroé, de neuf lignes d'épaisseur, travaillée avec soin, et couverte d'hiéroglyphes

    Auteur : GIRARD - Source : Inst. Mém. scienc. t. IX, p. 603




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 18h22








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