La définition de Couver du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Couver
Nature : v. a.
Prononciation : kou-vé
Etymologie : Berry et normand, couer ; saintong. coûer ; wallon, cover ; génev. gonver ; Franche-Comté, gouver ; provenç. coar ; catal. covar ; ital. covare ; du latin cubare, être couché.

Voir les citations du mot CouverSignification du mot Couver


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de couver de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec couver pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Couver ?


La définition de Couver

Se tenir sur les oeufs pour les faire éclore, en parlant des femelles des oiseaux. La poule a couvé tant d'oeufs.


Toutes les définitions de « couver »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COUVER. v. tr.
Couvrir de son corps ses œufs pour entretenir la chaleur qui les fait éclore, en parlant de la Femelle d'un oiseau. Les oiseaux couvent leurs œufs. Cette poule a couvé tant d'œufs. On lui a fait couver des œufs de cane. Absolument, C'est la saison où tels oiseaux couvent. Mettre des poules couver. Fig., Couver quelqu'un, S'occuper avec grand soin de quelqu'un, le protéger, le former. Fig. et fam., Couver des yeux une personne, une chose, La regarder avec intérêt, avec complaisance. Elle couve des yeux son fils, sa fille. L'avare couve des yeux son trésor. Il se dit figurément en parlant des Choses que l'on tient cachées, qui se préparent sourdement. Il couve de mauvais desseins. On dit aussi Il couve une grande maladie. Impersonnellement, Il se couve quelque chose de dangereux. Il se couve là-dessous je ne sais quoi. Il est aussi intransitif et se dit figurément des Choses qui sont cachées, qui ne paraissent point et qui peuvent se découvrir quelque temps après. Le feu couve sous la cendre. Cette conspiration couve depuis longtemps. Cette guerre s'est allumée, elle couvait depuis longtemps. Sa haine, son amour a longtemps couvé dans son cœur. Fig. et fam., Il faut laisser couver cela, se dit d'une Chose qu'il ne faut pas se presser de faire.

Littré

COUVER (kou-vé) v. a.
  • 1Se tenir sur les ?ufs pour les faire éclore, en parlant des femelles des oiseaux. La poule a couvé tant d'?ufs. J'avais d'abord regardé comme une fable ce que Diodore rapporte de l'industrie des Égyptiens, qui savaient, par une fécondité artificielle, faire éclore des poulets, sans faire couver les ?ufs par des poules?; mais tous les voyageurs modernes attestent la vérité de ce fait, Rollin, Hist. anc. ?uvres, t. I, p. 98, dans POUGENS.

    Absolument. Cette poule veut couver. Elle bâtit un nid, pond, couve et fait éclore, à la hâte?; le tout alla du mieux qu'il put, La Fontaine, Fabl. IV, 22. Il [Diphile] retrouve ses oiseaux dans son sommeil?: lui-même il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche, il rêve la nuit qu'il mue ou qu'il couve, La Bruyère, XIII.

  • 2 Fig. Entretenir avec soin et mystère. Ennuyés de couver leur cruelle manie, Malherbe, II, 1. Ce fier serpent qui couve un venin sous des fleurs, Régnier, Sat. VI. Je vous avoue, ma très aimable chère, que je couve une grande joie, mais elle n'éclatera point que je ne sache votre résolution, Sévigné, 183. N'est-ce pas sous un beau semblant d'obéissance et de modestie couver la rébellion et la violence dans le sein?? Bossuet, Var. Avert. V, § 14. Vous avez couvé le feu profane dans votre c?ur, Massillon, Car. Tiédeur, 2. L'ouvrage d'un scélérat qui couvait de mauvais desseins, Rousseau, 1er dial. Je vois sur votre visage cette méditation profonde qui couve les germes du génie et les dispose à la fécondité, Marmontel, Contes mor. Connaiss. Quel que soit le destin que couve l'avenir, Terre [Italie], enveloppe-toi de ton grand souvenir, Lamartine, Harm. II, 3.

    Couver des yeux, regarder avec plaisir, avec convoitise. Lorsqu'il est jaloux de son trésor et qu'il le couve des yeux, Descartes, Pass. 169. Telle prenait Goût à le voir et des yeux le couvait [un jouvenceau], Lui souriait, faisait la complaisante, La Fontaine, Psaut. Messire Jean Chouart couvait des yeux son mort, Comme si l'on eût dû lui ravir ce trésor, La Fontaine, Fabl. VII, 1. Gaillard corbeau disait en le couvant des yeux [un mouton]?: Je ne sais qui fut ta nourrice, La Fontaine, ib. II, 16.

    Préparer, renfermer dans son sein. Ces grands mouvements Couvent, en leurs fureurs, de piteux changements, Régnier, Sat. IV. L'air calme couve une pluie, Descartes, Météor. 2.

    Familièrement. Couver une maladie, porter en soi les germes d'une maladie qu'on craint de voir apparaître.

  • 3 V. n. Être entretenu sourdement, préparé en silence, sans paraître. Le feu couve sous la cendre. Tant qu'aucun souffle ne l'éveille, L'humble foyer couve et sommeille, Lamartine, Médit. II, 6.

    Fig. C'est un feu qui couve sous la cendre, se dit d'une passion, d'une haine prête à se réveiller. C'est le feu de l'Etna qui couvait sous la cendre, Voltaire, Catil. V, 3. Le feu terrible qui paraissait presque éteint couvait sous la cendre, pour éclater bientôt avec plus de fureur que jamais, Rousseau, Ém. V.

    Il faut laisser couver cela, il ne faut le faire qu'après de mûres réflexions.

  • 4Se couver, v. réfl. Être en sourde préparation. Ne mettez point d'obstacle aux choses qui se couvent, Bossuet, Devoirs, 2. Tous les gens un peu pénétrants virent bien qu'il se couvait, au sujet de mon livre et de moi, quelque complot qui ne tarderait pas d'éclater, Rousseau, Conf. X.

HISTORIQUE

XIIIe s. Ce sunt cil qui en leur cuer covent leur malice, Psautier, f° 37. Chose que li ton cuer covoit, Ren. 5720. Une geline oï cover, Qui desoz li avoit douze oes [?ufs], ib. 23388. Tel mal ai dedenz moi cové, Par quoi me covendra finer?; Bien voi ne puis longues durer, ib. 8058. Quatre loviax gisent enmi, Et ma dame Hersent la love, Qui ses loviax norrist et cove, ib. 361. Car bien est ores esprouvée La traïson qu'avez couvée, la Rose, 2954. Com plus couve li feus, plus art, Rutebeuf, 38.

XIVe s. La très grant traïson qu'il ont longtemps covée Fu en l'ost dessus dit très clairement provée, Complainte sur la bataille de Poitiers, Bibl. des Chartes, 3e série, t. II, p. 261. Et ainsi [le feu d'amour] se queuve et engendre, Com li charbons desouz la cendre, Machaut, p. 85. Et en droite aventure, je vous acertefie, Met-on les oefs couver, on l'a dit mainte fie, Guesclin. 4460.

XVIe s. Je me couve continuellement de mes pensées, et les couche en moy, Montaigne, I, 78. Les tortues et les autruches couvent leurs ?ufs de la seuie vue, Montaigne, I, 101. Les accoustrements nous eschauffent de nostre chaleur, laquelle ils sont propres à couver et nourrir, Montaigne, I, 319. Un vieillard se faict tort et aux siens de couver inutilement un grand tas de richesses, Montaigne, II, 76. Il couvoit de longtemps en son c?ur le paganisme, Montaigne, III, 83. Que je couve quelque maladie causée d'excès, Yver, p. 582. Cela descouvrit la maladie cachée et secrette, qui de long temps se couvoit en la ville de Rome, Amyot, Marius, 62. Les plus temeraires se prirent à crier que Crispinus ne couvoit rien de bon en son cueur, Amyot, Othon, 4. La poule couvante ne les poussins esclos ne peuvent souffrir l'incommodité d'un mauvais logis, De Serres, 358. Qui te retient, disoy je, ainsi tard endormie?? Tu ne dois si longtemps en paresse couver?; La femme d'un vieillard matin se doit lever, Desportes, ?uvres, p. 327, dans LACURNE. Elle y peut bien pondre, mais elle n'y couvera pas, Cotgrave ?

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Encyclopédie, 1re édition

* COUVER, v. act. & n. (Gram.) au simple il est neutre, & il désigne l'assiduité d'un oiseau mâle ou femelle, à rester sur ses ?ufs jusqu'à ce qu'il en soit éclos des petits. Les différens oiseaux couvent plus ou moins de tems. Au figuré, il est actif, & ne se prend guere qu'en mauvaise part : ainsi on dit, couver un mauvais dessein, pour le renfermer dans son ame jusqu'au moment qu'il puisse être accompli.

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Wiktionnaire


Verbe - français

couver \ku.ve\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Couvrir de son corps ses ?ufs pour entretenir la chaleur qui les fait éclore, en parlant des oiseaux.
    • Les oiseaux couvent leurs ?ufs.
    • Cette poule a couvé tant d'?ufs.
    • On lui a fait couver des ?ufs de cane.
    • C'est la saison où tels oiseaux couvent.
  2. (Figuré) S'occuper avec soin de quelqu'un, comme un oiseau le fait de ses ?ufs.
    • Couver quelqu'un.
    • Couver des yeux une personne, une chose, la regarder avec intérêt, avec complaisance.
    • Ainsi cette colonie convoitée, couvée, qu'on n'osait brusquer de peur d'un soulèvement général, se livrait sans résistance ! (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
  3. (Figuré) Cacher, préparer sourdement.
    • Il couve de mauvais desseins.
    • Il couve une grande maladie.
    • Il se couve quelque chose de dangereux.
    • Il se couve là-dessous je ne sais quoi.
    • On lui parle, elle ne vous répond pas. C'est comme les gens qui couvent une maladie et qui ont les yeux à l'envers? (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
    • Au moment de se coucher, la tête battante, il sentit se libérer à ses poignets et à ses tempes, les flots déchaînés d'une fièvre qui couvait depuis plusieurs jours. (Albert Camus, La Peste'', 1947)

couver intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Être caché sous la cendre.
    • Le feu couve.
    • Au plus épais d'une famille, elle allait couver, pareille à un feu sournois qui rampe sous la brande, embrase un pin, puis l'autre, puis de proche en proche crée une forêt de torches. (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
    • ? Non, croyez-moi, trop tard. Il y a ici un feu qui couve. Toute matière peut lui devenir inflammable. Un démenti nourrira les bruits. C'est une question de température. (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
  2. (Par extension) (Figuré) Être caché, ne pas paraitre, présenter un danger potentiel.
    • Cette conspiration couve depuis longtemps.
    • Sa haine, son amour a longtemps couvé dans son c?ur.
    • Il faut laisser couver cela, se dit d'une chose qu'il ne faut pas se presser de faire.
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Trésor de la Langue Française informatisé


COUVER, verbe.

I.? Emploi trans.
A.? [Le suj. désigne un oiseau]
1. Rester posé sur (les ?ufs) de manière à (les) faire éclore. Couver ses ?ufs, les ?ufs d'un autre oiseau. Une brave mère poule qui couve jalousement son ?uf (Rolland, J.-Chr.,Amies, 1910, p. 1118):
1. Cela dit, dans le nid la colombe établie Se met à couver l'?uf, et le couve si bien, Qu'elle ne le quitte pour rien, ... Florian, Fables,La Colombe et son nourrisson, 1792, p. 169.
? P. méton. du compl. d'obj. Une femelle de rossignol y couvait encore son nid (Lamart., Confid.,1849, p. 32).
? Emploi abs. Cette poule veut couver; couver pendant six semaines. Mettre couver les poules à la basse-cour (Pourrat, Gaspard,1922, p. 123).
? Loc. Être comme une poule qui aurait couvé un canard. Être surpris du résultat imprévu d'une action. Je me demande comment j'ai couvé ces canards (Rolland, C. Breugnon,1919, p. 20).
Rem. La docum. atteste except. le part. prés. couvant, ante en emploi adj. [Elle se pose] un peu plus loin, les ailes encore couvantes (Renard, Journal, 1910, p. 972).
2. P. ext. Abriter, protéger (les jeunes éclos). La poule couve les poussins sous ses ailes. L'oiseau qui couve sa nitée sous un buisson (M. de Guérin, Journal,1834, p. 206).
3. P. métaph. [Elle] peut couver son idée pour la faire éclore (Balzac, Contrat mar.,1835, p. 298).Couvant l'argent entre ses cuisses dans un sac de cuir (Goncourt, Journal,1868, p. 438).Sa silencieuse banlieue que couve le brouillard bleu (Colette, Jumelle,1938, p. 158).Un soleil de juillet couve un paysage assoiffé (Arnoux, Roi d'un jour,1956, p. 10):
2. Il aperçut la vieille église, large et basse, accroupie sur un mamelon et couvant, comme une poule ses poussins, les maisons de son petit village. Maupassant, Notre c?ur,1890, p. 507.
B.? Au fig. [Le suj. désigne gén. une pers.]
1. [Le compl. d'obj. désigne gén. une pers., parfois une chose]
a) Choyer, entourer de soins excessifs. Couver sa progéniture; couver avec amour, avec patience. Mon enfance n'a pas été couvée par une mère (Augier, Fils Giboyer,1862, V, p. 106).Tu te rappelles comme il était aux petits soins pour elle. Il la couvait (L. Daudet, Mésentente,1911, p. 169).On le couvait déjà au lycée comme une future gloire (Mauriac, Sagouin,1951, p. 43).
b) En partic. Couver qqn (ou qqc.) des yeux, du regard. Regarder avec un intérêt intense ou avec convoitise. Couver des yeux amoureusement; couver d'un regard attendri. Synon. dévorer des yeux, ne pas quitter des yeux.Melaenis (...) le [Paulus] couvait du regard (Bouilhet, Melaenis,1857, p. 136):
3. Elle était assommée de se sentir couvée d'un ?il tenace par ce vieillard. Mauriac, Le Désert de l'amour,1924, p. 244.
SYNT. Couver des yeux avec sollicitude; couver d'un ?il béat, méchant; couver d'un regard jaloux, maternel, méfiant; couver de ses regards anxieux, avides, sévères.
Rem. Cette loc. donne lieu à des var. styl. a) Extensions du compl. des yeux. Elle me couve de ses profonds yeux de haine (Colette, Cl. s'en va, 1903, p. 22). Couvant Nane de l'humide silence de ses yeux (Toulet, Nane, 1905, p. 134). b) Emploi de ?il en fonction de suj. Son gros ?il rond couvait Gwynplaine avec une fixité de hibou (Hugo, Homme qui rit, t. 2, 1869, p. 181). Ses yeux de chien de berger me couvent avec une sagacité victorieuse (Colette, Vagab., 1910, p. 145).
2. [Le compl. d'obj. désigne une chose concr. ou abstr.]
a) [P. anal. avec la poule qui, par sa chaleur, fait éclore les ?ufs]
? Concevoir, préparer mystérieusement. Couver un projet, des projets de vengeance, une réforme, un plan, un stratagème; élaborer et couver longuement un projet, un livre. Synon. tramer, préparer, mûrir.[Les] dix ou vingt arpents dont l'acquisition a été couvée pendant des années (Balzac, Vieille fille,1836, p. 298).Pas difficile de deviner qu'il leur revaudra ça et qu'il va couver une vacherie pas ordinaire (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 43).
? [Le compl. désigne un sentiment, une sensation] Nourrir, entretenir. Couver une vengeance pendant vingt ans, des ressentiments, un vif regret, une ambition démesurée; le fou couve son délire. Couve-t-il sa vengeance ou en fera-t-il un holocauste? (Sand, Jacques,1834, p. 290).Il ramasse, il couve désespérément les vestiges de ses amours (Mauriac, Gds hommes,1949, p. 209).
? Avoir un mal, (une maladie) sans encore le (la) manifester. Couver un rhume. Elle a couvé pendant des années les germes du mal (Zola, Conquête Plassans,1874, p. 1201).
b) [P. anal. avec la poule qui protège les ?ufs]
? Protéger, garder jalousement. Couver un secret. Comme l'avare, il couve son trésor : il n'en use pas (Proudhon, Propriété,1840, p. 288).
? Dissimuler, cacher (un sentiment, une idée, etc.). Les grands sentiments sont désuets, les plus passionnés s'en méfient, les couvent, les cachent (Butor, Passage Milan,1954, p. 26).
II.? Emploi intrans.
A.? [En parlant du feu] Rester allumé sans se manifester. Le feu mal éteint couve sous la cendre. D'un âtre où le feu couve il sort de la fumée (Hugo, Art d'être gd-père,1877, p. 209).
? [Avec un suj. métaph.] Une flamme de rancune couve dans ses yeux. La passion du jeu qui couvait en lui se ralluma avec une violence d'incendie mal éteint (Zola, Fécondité,1899, p. 130).Ce soir-là Jean brûlait de fièvre, un petit feu couvant au creux de ses paumes (Colette, Gigi,1944, p. 108):
4. Ses yeux paraissaient éteints, mais une étincelle de courage et de colère y couvait et au moindre choc il pouvait en jaillir des flammes à tout embraser. Balzac, Maître Cornelius,1831, p. 249.
B.? Au fig. [Gén. en parlant de sentiments ou de faits] Être latent.
1. [L'accent est mis sur la manifestation future du sentiment ou du fait] Être en germe, mûrir (en bonne ou en mauvaise part). La rébellion, la révolte, l'insurrection, l'effervescence révolutionnaire couve; l'orage couve depuis hier, depuis plusieurs jours. Les grandes idées couvent longtemps dans les esprits avant de s'y préciser (Jouffroy, Mélanges philos.,1833, p. 101).La famine menace, la misère couve en attendant qu'elle se change en Jacquerie (Sand, Corresp.,t. 6, 1812-76, p. 5).Le forban couvait déjà sous le petit sauvage breton (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 109).La guerre civile couve, sournoise (H. Bazin, Vipère,1948, p. 233).
? [En constr. impers.] Il me couve dans le c?ur des choses que je ne peux pas dire (Estaunié, Bonne-Dame,1891, p. 10).
? Spéc. [En parlant des maladies] Il sentit se libérer à ses poignets et à ses tempes les flots déchaînés d'une fièvre qui couvait depuis plusieurs jours (Camus, Peste,1947, p. 1405):
5. Gautruche fut un peu dégoûté de boire. Il venait d'éprouver la première atteinte de la maladie de foie qui couvait depuis longtemps dans son sang brûlé et alcoolisé. Goncourt, Germinie Lacerteux,1864, p. 222.
2. [L'accent est mis sur la dissimulation]
a) Rester caché, secret (le plus souvent en mauvaise part). La haine couve dans son c?ur. Les mauvaises m?urs qui avaient couvé sous Henri IV se réveillèrent, n'étant plus comprimées (Sainte-Beuve, Portr. femmes,1844, p. 24).Cette prétention ne s'était pas montrée au grand jour, mais elle couvait, pour ainsi dire, sous des apparences de soumission (Thierry, Hist. formation et progrès Tiers-état,1853, p. 94):
6. Sous chacune de ses paroles, sous ses silences même, encore plus, sous chacun de ses silences couve une insolence qu'elle veut bien ne pas dispenser, ... Péguy, Victor-Marie, comte Hugo,1910, p. 776.
b) Rester en sommeil; être conservé (dans la mémoire, dans l'esprit). C'est comme un vieux bout de romance, on croit qu'on l'oublie. Mais la ritournelle abolie couve dans la mémoire obscure (Richepin, Caresses,1877, p. 172).Un secret bien gardé par ses détenteurs, couvé hermétiquement, se conserve sans dommage et sans fruit (Colette, Naiss. jour,1928, p. 43).L'esprit qui couvait dans cette chair, ah, que c'eût été merveilleux de l'aider à jaillir (Mauriac, Sagouin,1951, p. 156).
c) Être contenu, être en sourdine. Mon Dieu! murmura-t-elle d'une voix brisée où couvaient des sanglots (Ponson du Terr., Rocambole,t. 1, 1859, p. 157).Avec une politesse sous laquelle couve l'indignation (Proust, Sodome,1922, p. 619).
Prononc. et Orth. : [kuve], (je) couve [ku:v]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1. 1121-35 sens propre trans. (Ph. de Thaon, Bestiaire, 1967 ds T.-L.); 2. fig. ca 1175 « entourer quelqu'un de soins attentifs (en parlant de la louve pour ses louveteaux) » (Renart, éd. M. Roques, VII, 5724); 1649 couver des yeux (Descartes, Passions, 169, éd. A. Bridoux, p. 776); 3. a) ca 1175 intrans. « être caché, entretenu de manière à éclore le moment donné (ici en parlant du feu sous la cendre) » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 6763); b) 2emoitié xives. maladie couvée (G. Le Muisit, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, II, p. 87); 4. ca 1179 « entretenir, nourrir, préparer mystérieusement quelque chose » (Renart, éd. cit., I, 9). Du lat. class. cubare « être couché » qui a dû développer le sens de « faire éclore les ?ufs » en lat. vulg. (cf. les corresp. romans, REW3, no2351). Fréq. abs. littér. : 693 (couvant : 67). Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 612, b) 1 206; xxes. : a) 940, b) 787. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 85, 104, 222. ? Goug. Mots t. 3 1975, p. 57. ? Tilander (G.) Vx fr. nourrir, couver, nourriture, couvage. St. neophilol. 1945/1946, t. 18, pp. 35-44.

COUVER, verbe.
Étymol. et Hist. 1. 1121-35 sens propre trans. (Ph. de Thaon, Bestiaire, 1967 ds T.-L.); 2. fig. ca 1175 « entourer quelqu'un de soins attentifs (en parlant de la louve pour ses louveteaux) » (Renart, éd. M. Roques, VII, 5724); 1649 couver des yeux (Descartes, Passions, 169, éd. A. Bridoux, p. 776); 3. a) ca 1175 intrans. « être caché, entretenu de manière à éclore le moment donné (ici en parlant du feu sous la cendre) » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 6763); b) 2emoitié xives. maladie couvée (G. Le Muisit, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, II, p. 87); 4. ca 1179 « entretenir, nourrir, préparer mystérieusement quelque chose » (Renart, éd. cit., I, 9). Du lat. class. cubare « être couché » qui a dû développer le sens de « faire éclore les ?ufs » en lat. vulg. (cf. les corresp. romans, REW3, no2351).

Couver au Scrabble


Le mot couver vaut 11 points au Scrabble.

couver

Informations sur le mot couver - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 6 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Couver


  1. Il me semble qu'on résout le problème de la vie, quand on a découvert ce qui doit prendre le premier rang.

    Auteur : Charles Langbridge Morgan - Source : Fontaine


  2. Il avait l'impression d'avoir déjà tout entendu, tout découvert, mais au lieu de réunir les pièces du puzzle en un ensemble cohérent, il les agitait sans logique comme un chimpanzé qui s'acharnerait sur un Rubik's Cube.

    Auteur : Zygmunt Miloszewski - Source : Les Impliqués (2013)


  3. Ainsi, Manuella était juive, elle aussi. C'était une découverte. La maîtresse a dit : Deux de vos camarades portent une étoile. Soyez gentilles. Rien ne doit être changé entre elles et vous. Mais immédiatement, il y eut une barrière, une mise à l'écart.

    Auteur : Annette Muller - Source : La petite fille du Vel' d'Hiv (1991)


  4. Garçon privé de père, il avait appris très jeune à mépriser toute autorité. Son esprit ne reconnaissait pas le devoir d'obéir à des êtres dont il avait découvert les faiblesses son orgueil lui défendait de plier par prudence, à défaut de respect.

    Auteur : André Maurois - Source : Don Juan ou la vie de Byron (1930)


  5. J'ai découvert, quand elle est venue à me manquer que l'affection m'était nécessaire et que, comme l'air, on la respire sans la sentir.

    Auteur : Fernando Pessoa - Source : L'éducation du stoïcien (1999)


  6. A perte de vue les champs étaient couverts de criquets, de criquets énormes, gros comme le doigt.

    Auteur : Alphonse Daudet - Source : Les sauterelles


  7. Je lis ton corps
    Sans couverture.


    Auteur : Charles de Leusse - Source : Septième Livre (2004)


  8. Si je suis fier d’une chose, c’est d’avoir découvert Jean-Louis Trintignant et Isabelle Adjani.

    Auteur : Robert Hossein - Source : Interview par Philippe Dupuy, 19 septembre 2010, « Je veux sauver la planète », Corse Matin


  9. Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents: je croyais à tous les enchantements.

    Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Une saison en enfer (1873), Délires II, Alchimie du verbe


  10. Avant la guerre, elle travaillait dans une fabrique de cartonnages, qui faisait des emboîtages pour des livres d'art, en carton fort recouvert de soie, de cuir ou de suédine, avec des titres frappés à froid.

    Auteur : Georges Perec - Source : La Vie mode d'emploi (1978)


  11. Le seul chemin qui mène à la délivrance passe par la découverte et la reconnaissance du caractère unique de son identité.

    Auteur : Henry Miller - Source : Le Monde du sexe (1940)


  12. Dans tes vallons ; sur ta falaise
    Lucie enfant jouait ;
    C'est dans une chaumière anglaise
    Que chanta son rouet.

    Sa tombe est à toi, ma patrie,
    Couverte par tes cieux,
    À toi ma dernière prairie
    Qui réjouit les yeux


    Auteur : William Wordsworth - Source : Les Ballades lyriques (1798)


  13. La découverte d'une réalité qui n'est pas notre réalité ne peut se faire que par le moyen d'une hypothèse et elle demeure toujours probable.

    Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Situations I (1947)


  14. Je me suis découvert moi-même. Je voulais savoir qui est l'acteur et qui est l'homme. Le sujet de mon livre est l'homme et non l'acteur.

    Auteur : Kirk Douglas - Source : Kirk Douglas parle français , les archives de la RTS (1989)


  15. La campagne autour est couverte d'hommes qui taillent et qui coupent, qui vont et qui viennent, qui roulent ou qui charrient le bois du Liban, l'airain et le porphyre ...

    Auteur : Jean de La Bruyère - Source : Les Caractères (1696), 78, VIII, Des biens de fortune


  16. L'atroce amour voulut que du sang de ses fils
    Soient couvertes les mains de leur cruelle mère!
    Qui fut le plus cruel, ou la mère ou l'enfant?
    Si l'amour fut cruel, tu fus barbare, toi ...


    Auteur : Virgile - Source : Les Bucoliques, VIII, 47-50


  17. Il est doux quand on a du chagrin de se coucher dans la chaleur de son lit, et là tout effort et toute résistance supprimés, la tête même sous les couvertures, de s'abandonner tout entier, en gémissant, comme les branches au vent d'automne. Mais il est un lit meilleur encore, plein d'odeurs divines. C'est notre douce, notre profonde, notre impénétrable amitié. Quand il est triste et glacé, j'y couche frileusement mon coeur. Ensevelissant même ma pensée dans notre chaude tendresse, ne percevant plus rien du dehors et ne voulant plus me défendre, désarmé, mais par le miracle de notre tendresse aussitôt fortifié, invincible, je pleure de ma peine, et de ma joie d'avoir une confiance où l'enfermer.

    Auteur : Marcel Proust - Source : Les Plaisirs et les Jours (1896)


  18. Il était clair que Noguchi pensait avoir trouvé dans le mariage sa dernière demeure et que, de son côté, Kazu pensait y avoir découvert sa propre tombe. Mais l'on ne vit pas dans une tombe.

    Auteur : Kimitake Hiraoka, dit Yukio Mishima - Source : Après le banquet (1960)


  19. Il me semble parfois qu'entre la recherche et la découverte, il s'est formé une relation comparable à celle qui s'institue entre la drogue et l'intoxiqué.

    Auteur : Paul Valéry - Source : Tel Quel (1941), L'Idée fixe


  20. Ses faultes n'ont aucune couverture ne couleur honneste.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Thésée et Romulus, 6


  21. Tant qu'un homme n'a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n'est pas à même de vivre.

    Auteur : Martin Luther King - Source : Sans référence


  22. La clef de toutes les sciences est sans contredit le point d'interrogation, nous devons la plupart des grandes découvertes au: Comment? et la sagesse dans la vie consiste à se demander à tout propos: Pourquoi?

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Peau de chagrin (1831)


  23. Je ne suis pas triste. J'ai simplement découvert... que nous sommes beaucoup plus malheureux dans le malheur qu'heureux dans le bonheur.

    Auteur : Armand Salacrou - Source : Histoire de rire (1938)


  24. Plages de Méditerranée: champs de bataille couverts de corps morts de chaud.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


  25. Sur le moment, j'eus le sentiment qu'à bien des égards nous étions après tout fort semblables, ma mère et moi. Elle avait passé sa vie à fuir, errer, chercher, pour finir paralysée sur ce grabat couvert d'un édredon puant de sueur, attendant la mort...

    Auteur : Bai Xianyong - Source : Garçons de cristal (2003)


Les citations du Littré sur Couver


  1. Nuls traits à découvert n'auront ici de place ; Tout y sera voilé, mais de gaze, et si bien Que je crois qu'on n'en perdra rien

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Tabl.


  2. Hierne découvrit la soude, qu'on nommait nitre, en 1682 ; Hoffmann et Boulduc ont confirmé cette découverte

    Auteur : FOURCROY - Source : Connaiss. chim. t. IV, p. 292


  3. Près de lui [un général], des officiers d'armes savantes dissertaient encore.... dans notre siècle, que quelques découvertes encouragent à tout expliquer, ceux-là, au milieu des souffrances aiguës que leur apportait le vent du nord [en Russie, dans l'hiver de 1812], cherchaient la cause de cette constante direction

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. XI, 10


  4. Je ne veux point, couvert d'un funèbre linceul Que des pontifes saints autour de mon cercueil...

    Auteur : A. CHÉN. - Source : Élégies, IX


  5. Madame est en parfaite santé, ayant du tout recouvert le manger, dormir et proumener

    Auteur : MARG. - Source : Lett. XXXI


  6. Si s'engendrerent et nourrirent en Gascogne, pour ces besognes, plusieurs haines couvertes, dont plusieurs meschefs depuis en naquirent

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 2


  7. Et nous redouterions d'atteindre en ce saint lieu Nos ennemis couverts de l'égide de Dieu

    Auteur : LEMERC. - Source : Fréd. et Bruneh. V, 1


  8. De quoy aucunes gens furent encoulpez en derriere couvertement

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 49


  9. S'estant jecté hors du couvert d'un moulin à vent

    Auteur : MONT. - Source : I, 49


  10. Ces belles pierres nouvellement découvertes et auxquelles on a donné le nom impropre de marbres opalins, sont plutôt des incrustations ou des concrétions que des pétrifications

    Auteur : BUFF. - Source : Min. t. VII, p. 230


  11. Dans les animaux, la chaleur du climat change la laine en poil ; on peut citer par exemple les brebis du Sénégal, les bisons ou boeufs à bosse, qui sont couverts de laine dans les contrées froides, et qui prennent du poil rude, comme celui de nos boeufs, dans les climats chauds

    Auteur : BUFF. - Source : Suppl. à l'Hist. nat. Oeuv. t. XI, p. 396


  12. Il me semblait n'avoir fait autre profit, en tâchant de m'instruire, sinon que j'avais découvert de plus en plus mon ignorance ; et j'étais en l'une des plus célèbres écoles de l'Europe, où je pensais qu'il devait y avoir de savants hommes, s'il y en avait en aucun endroit de la terre

    Auteur : DESC. - Source : ib. I, 6


  13. Avoit l'un de ses bras couvert duquel elle tenoit unes très singlans escourgiées

    Auteur : ALAIN CHART. - Source : l'Espérance.


  14. faire couver des canaries

    Auteur : LA BRUY. - Source : 13


  15. À maistre Girart d'Orleans, peintre du roy, pour VI selles necessaires, feutrées et couvertes de cuir

    Auteur : DE LABORDE - Source : Émaux, p. 496


  16. Quelque découverte que l'on ait faite dans le pays de l'amour-propre, il y reste encore bien des terres inconnues

    Auteur : LA ROCHEFOUC. - Source : Réflex. 3


  17. On a appris par l'examen des Muses dont nous avons les statues, et de celles qui se trouvent sur les médailles et dans des bas-reliefs, que les sculpteurs anciens les ont ordinairement représentées vêtues et la gorge couverte

    Auteur : MONGEZ - Source : Instit. Mém. litt. et beaux-arts, t. V, p. 156


  18. Puisque tous les frais sont à couvert, et qu'ainsi je pourrai me payer par mes mains

    Auteur : GENLIS - Source : Théât. d'éduc. le Libraire, SC. 4


  19. Parce que cet investigateur acharné aura découvert, ou cru découvrir une ébauche informe de peinturage antérieure à Cimabué

    Auteur : CHARLES BLANC - Source : dans le Temps, 21 mai 1867


  20. Ceux de dedans, descouverts jusques à l'escarpin, le deffendent [l'assaut] avec tel contraste, qu'il ne demeura aux assiegeans que la pointe

    Auteur : D'AUB. - Source : ib. III, 30


  21. On dit qu'un tambour couvert d'une peau de brebis ne résonne point et perd entièrement le son lorsque l'on frappe sur un autre tambour couvert d'une peau de loup

    Auteur : DESC. - Source : Mus. Objet.


  22. La feinte est un pays plein de terres désertes, Tous les jours nos auteurs y font des découvertes

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. III, 1


  23. M. Poussatin couvert d'un petit casaquin noir

    Auteur : HAMILTON - Source : Gramm. 9


  24. Ce lieu couvert d'un bois et d'une rivière, c'est le poste où il rassurait ses troupes effrayées après une honorable retraite

    Auteur : FLÉCH. - Source : Turenne.


  25. Nous aperçûmes de loin deux chevaux de bât couverts de jaune

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 12, 140




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h13








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