Citation de Bruno Descamps
Trouvez la citation idéale de Bruno Descamps
parmi 11 citations, proverbe, phrase, dicton, interview ou bon mot.1
Liste de citations - Bruno Descamps - Toutes ses citations
Je ne suis plus heureux, je meurs jour après jour de trop d’exigences, de tous vos caprices, je refuse désormais de vous accompagner dans votre folie. Je veux vivre, vivre vraiment, avant de n’être plus qu’une ombre dans le paysage en ruines de mes rêves piétinés.
- Bruno Descamps
Ce midi, tu étais là, près de moi, et j’étais bien. Et des filaments de tes sourires restent accrochés à mes doigts.
« Lignes de fuite » - Bruno Descamps
La pire des solitudes est d’oublier le mystère qui entoure certains moments de nos vies, de le perdre à jamais. Écrire, c’est rendre vivant, pendant une fraction de seconde, en choisissant les mots les plus justes, ce qui meurt et ne reviendra pas : l’instantané d’une pensée ou d’une émotion. Les souvenirs, les sentiments finissent par s’évaporer et meurent. Écrire, c’est se donner le luxe inouï de rester en vie un peu plus longtemps que la vie elle-même en sédimentant dans l’encre ce qui s’évanouit, nos fulgurances. Écrire, c’est rester debout alors que tout s’écroule autour de soi.
« D’où vient Angéla Küber ? » - Page 149 - Edition Ravet Anceau - Avril 2009 - Bruno Descamps
A chaque instant le temps nous crée, à chaque instant nous l’inventons, toujours différent. Il est notre nostalgie et notre espoir. Il est le souffle infatigable et incessant qui porte nos mélancolies et nos rires vers un après que nous voudrions sublime, un après où se mêleraient en une seule voix tous nos mots d’amour jamais dits.
« D’où vient Angéla Küber ? » - Page 147 - Edition Ravet Anceau - Avril 2009 - Bruno Descamps
Il faut de l’amour, il faut le frôlement des peaux et l’échange des fluides, pour vivre. Il faut s’engouffrer dans le désir de l’autre pour s’aimer soi-même un peu. Il faut pouvoir se perdre dans d’insondables regards pour exister ailleurs que dans sa peau.
« D’où vient Angéla Küber ? » - Page 135 - Edition Ravet Anceau - Avril 2009 - Bruno Descamps
Le pire n’est pas de mourir. Le pire est de survivre aux morts aimés, avec le reste de l’existence à venir empoisonné par le souvenir d’un trou dans la terre. Un trou qui n’est rien d’autre que celui creusé dans le cœur.
« D’où vient Angéla Küber ? » - Page 100 - Edition Ravet Anceau - Avril 2009 - Bruno Descamps
De la poésie, on ne sait presque rien, elle existe à peine, elle se glisse dans les interstices entre les êtres. On sait juste que sans elle nous serions terriblement seuls, emmurés dans nos enveloppes de chair, sans rêve et sans désir.
« D’où vient Angéla Küber ? » - Page 77 - Edition Ravet Anceau - Avril 2009 - Bruno Descamps
Ce qui désespère ? Les séparations. Être déraciner d’un être et observer, tels des nerfs arrachés, les fils qui le liaient à soi, tout sanguinolents, tout bruissant encore des mots d’amour envolés. Et se faire à l’idée que tout est dit, ou plutôt que plus aucun mot ne pourra être prononcé. Être éloigné de quelqu'un, c’est être extrait d’un monde, d’un univers qui contient une partie de soi, de sa mémoire et de sa chair. C’est se quitter un peu soi-même. C’est un voyage à l’envers où l’on ne peut plus attendre l’autre. Pour Léna, ne plus voir Vlad, c’est l’envers de l’espoir, c’est comme arrêter de respirer. C’est l’envers de la vie. L’envers des jours.
« D’où vient Angéla Küber ? » - Page 72 - Edition Ravet Anceau - Avril 2009 - Bruno Descamps
Les photographes écrivent avec la lumière, puisque c’est cela que signifie le mot photographie. Les écrivains ont pour matière première le parfait contraire de la lumière, le noir de l’encre. Il faut qu’ils s’en arrangent. C’est avec un jus de ténèbres qu’ils font jaillir des rêves, des paysages lointains saturés de blancheur, des banquises étincelantes, des visages à vous mettre à genoux pour prier qu’ils ne s’enfuient pas ailleurs séduire d’autres regards.
« D’où vient Angéla Küber ? » - Page 45 - Edition Ravet Anceau - Avril 2009 - Bruno Descamps
Dans la vie, il y a beaucoup de temps perdu. Il y en a tellement de ce temps perdu qu’on pourrait croire que la vie n’est faite que de nuits où, tremblant, on garde les yeux ouverts à la recherche d’une étoile égarée. Alors on rêve, on crée en cinémascope le film imaginé d’une existence dépoussiérée de toutes ses scories pour donner de la lumière à ces nuits. En espérant qu’un été nous soit offert à l’aube de chaque hiver.
« D’où vient Angéla Küber ? » - Page 42 - Edition Ravet Anceau - Avril 2009 - Bruno Descamps
Lorsqu’ils se désagrègent, ces rêves que nous perdons, où la raison vagabonde-t-elle ?.
« D’où vient Angéla Küber ? » - page 21- Edition Ravet Anceau - Avril 2009 - Bruno Descamps
1
- Richard Bach - Gaston Bachelard - Baden-Powell - Honoré de Balzac - René Barjavel - Roland Barthes - Charles Baudelaire - Simone de Beauvoir - Samuel Beckett - Frédéric Beigbeder - Maurice Béjart - Tahar Ben Jelloun - Henri Bergson - Georges Bernanos - Paul, dit Tristan Bernard - Bible - Ambrose Bierce - Jean-Marie Bigard - William Blake - Francis Blanche - Antoine Blondin - Christian Bobin - Nicolas Boileau-Despréaux - Jorge Luis Borges - Bouddha - Pierre Bourdieu - Philippe Bouvard - Georges Brassens - Jacques Brel - André Breton - Anthelme Brillat-Savarin - Charles Bukowski
Les naissances et les décès de personnages célèbres
Ils sont nés ce jour :
Bruno Descamps - Découvrez notre sélection des meilleures citations et proverbes de Bruno Descamps
Alain Abbé Pierre Alphonse Allais Woody Allen Apollinaire Aragon Aristote Audiard Balzac Baudelaire Beigbeder Bible Christian Bobin Bouddha Brel Camus César Coco Chanel Paulo Coelho Céline Chruchill Coluche Confucius Coran Pierre Dac Dalaï-Lama Frédéric Dard Desproges Dictons Einstein Freud Mohandas Karamchand Gandhi Khalil Gibran Che Guevara Sacha Guitry Victor Hugo Martin Luther King Lao-Tseu Napoléon Ier Friedrich Wilhelm Nietzsche Platon Prévert Saint-Exupéry Sénèque Shakespeare Socrate Boris Vian Voltaire Oscar Wilde Jean Yanne