Citation toute


Sélection de 2002 citations sur le sujet toute

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Page 88 sur un total de 101 pages.


Citations toute - Page 88 sur un total de 101 pages.




Prolonger un adieu, c'est dire cent, mille, dix mille adieux, et chacun vous déchire à nouveau toute l’âme. En amour, comme ailleurs.
Oeuvres complétes: Mensonge. Physiologie de l'amour moderne - Paul Bourget




Vos intellectuels de gauche, vos responsables, vos religieux seront très troublés dans leur attitude morale. Vous aurez, opposés à toute mesure définitive, tous vos vrais idéalistes, et aussi vos prétendus idéalistes, tous ces gens, assez nombreux, qui se targuent d’idéal, comme s’ils s’acquittaient d’une prime d’assurance sur la vie de l’Au-delà, et ne s’embarrassent pas de provoquer l’esclavage et la déchéance de leurs descendants, pour autant qu’ils puissent emplir leurs journaux intimes de généreuses pensées à offrir aux portes du ciel.
Le Village des damnés. Chocky. Le péril vient de la mer, John Wyndham (trad. Adrien Veillon), éd. France Loisirs, 2014 (ISBN 978-2-298-08046-9), partie II, chap. Impasse, p. 290 - John Wyndham




Jamais je ne me suis trouvé dans cette espèce d’ivresse du coeur qu’on nomme l’amour ! Jamais je n’ai vécu dans ce rêve, dans cette exaltation, dans cette folie où nous jette l’image d’une femme. Je n’ai jamais été poursuivi, hanté, enfiévré, emparadisé par l’attente ou la possession d’un être devenu tout à coup pour moi plus désirable que tous les bonheurs, plus beau que toutes les créatures, plus important que tous les univers ! Je n’ai jamais pleuré, je n’ai jamais souffert par aucune de vous. Je n’ai point passé les nuits, les yeux ouverts, en pensant à elle. Je ne connais pas les réveils qu’illuminent sa pensée et son souvenir. Je ne connais pas l’énervement affolant de l’espérance quand elle va venir, et la divine mélancolie du regret, quand elle s’est enfuie en laissant dans sa chambre une odeur légère de violette et de chair. Je n’ai jamais aimé.
Lettre trouvée sur un Noyé a paru dans le Gil Blas du 8 janvier 1884, sous la signature: Maufrigneuse - Maupassant




Pour aimer, il faut être aveugle, se livrer entièrement, ne rien voir, ne rien raisonner, ne rien comprendre. Il faut pouvoir adorer les faiblesses autant que les beautés, renoncer à tout jugement, à toute réflexion, à toute perspicacité.
Lettre trouvée sur un Noyé a paru dans le Gil Blas du 8 janvier 1884, sous la signature: Maufrigneuse de Maupassant - Guy de Maupassant




Je riais intérieurement. Déjà l'humour était pour moi ce qu'il devait demeurer toute ma vie : une aide nécessaire, la plus sûre de toutes.
La Promesse de l'aube de Romain Gary - Romain Gary




J'entends souvent dire que le roman a déjà épuisé toutes ses possibilités. J'ai l'impression contraire : pendant quatre cents ans de son histoire, le roman a manqué beaucoup de ses possibilités : il a laissé beaucoup de grandes occasions inexploitées, de chemins oubliés, d'appels non entendus.
Jacques et son Maître de Milan Kundera - Milan Kundera




Un jour on l'appelle Maman. Elle le reste toute la vie.
Petit manuel des mamans de Joseph Vebret - Proverbe chinois




Ni haïr, ni aimer fait la première moitié de toute intelligence du monde ; ne rien dire et ne rien croire la deuxième.
Arthur Schopenhauer, Parerga et paralipomena - Arthur Schopenhauer




Il fait noir, enfant, voleur d'étincelles ! Il n'est plus de nuits, il n'est plus de jours ; Dors... en attendant venir toutes celles Qui disaient : Jamais ! Qui disaient : Toujours !
Rondel - Tristan Corbière




Pour dire la vérité avec toute sa substance, il fait avoir la paix, et un fauteuil confortable loin de toute distraction, et une fenêtre par laquelle le regard peut porter au loin ; et puis il faut ce don qui permet de voir des vagues quand ce sont des prés qui s'étendent devant vous, et de sentir le soleil des tropiques alors qu'il fait froid ; et trouver au bout de ses doigts les mots qui peuvent s'emparer de la vision avant qu'elle ne s'évanouisse.
Foe, J. M. Coetzee (trad. Sophie Mayoux), éd. Le Seuil, coll. Points, 1988 (ISBN 2-02-047693-2), p. 56 - J. M. Coetzee




Une seule chose belle contient l'âme simple de toutes les autres. Une seule femme contient toutes les femmes, pour qui aime celle-là. Et lorsqu'il nous incombe une de ces heures absolues, nous sommes ainsi faits que nous n'en voulons plus d'autres, et que nous passons notre vie à essayer, inutilement, de l'évoquer encore, comme si l'on pouvait arracher sa proie au Passé.
L'Ève future de Auguste de Villiers de l'Isle-Adam - Auguste de Villiers de l'Isle-Adam




Paris est à proprement dire toute la France. Celle-ci n'est que la grande banlieue de Paris. Sauf ses belles campagnes, et les aimables qualités de ses habitants, en général, toute la France est déserte, déserte au moins sous le rapport intellectuel.
De la France, Henrich Heine, éd. Eugène Renduel, 1833, p. 82-83 - Henrich Heine




Mais ce n'est pas seulement sur la forme que porte la controverse ; c'est sur les idées. Or, je dis que La Marseillaise, la grande Marseillaise de 1792, est toute pleine des idées qu'on dénonce le plus violemment dans L'Internationale. Que signifie, je vous prie, le fameux refrain du sang impur ? — Qu'un sang impur abreuve nos sillons ! , l'expression est atroce. C'est l'écho d'une parole bien étourdiment cruelle de Barnave. On sait qu'à propos de quelques aristocrates massacrés par le peuple, il s'écria : Après tout, le sang qui coule est-il donc si pur ? Propos abominable, car dès que les partis commencent à dire que le sang est impur qui coule dans les veines de leurs adversaires, ils se mettent à le répandre à flots et les révolutions deviennent des boucheries. Mais de quel droit la Révolution flétrissait-elle de ce mot avilissant et barbare tous les peuples, tous les hommes qui combattaient contre elle ?.
Jean Jaurès, La Petite République socialiste, 30 août 1903 - Jaurès




Toute leur vie était régie non par des lois, des statuts ou des règles, mais selon leur volonté et leur libre arbitre. Ils sortaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur en venait. Nul ne les éveillait, nul ne les obligeait à boire ni à manger, ni à faire quoi que ce soit. Ainsi en avait décidé Gargantua. Et toute leur règle tenait en cette clause : FAIS CE QUE VOUDRAS. Parce que les gens libres, bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société, ont naturellement un instinct, un aiguillon qu'ils appellent honneur et qui les pousse toujours à agir vertueusement et les éloigne du vice.
Gargantua (1534), François Rabelais, éd. Seuil (Points), 1995, partie 57, p. 275 - Rabelais




L'homme n'est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l'égard des autres. Il ne veut donc pas qu'on lui dise la vérité. Il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son cœur.
Blaise PASCAL, extrait d’un fragment de ses « Pensées » (fragment 978ème de l’édition Lafuma - Blaise Pascal




Il n'y a jamais de pourquoi à un souvenir. Il arrive comme ça, à l'improviste, sans demander la permission. Et tu ne sais jamais quand il repartira. La seule chose dont tu peux être sûr, c'est que de toute façon il reviendra.
J'ai envie de toi de Federico Moccia - Federico Moccia




La vie m’a donné une leçon fondamentale : chaque fois qu’on a l’impression de savoir précisément ce que l’on attend de l’existence, quelqu’un surgit et bouleverse toutes vos certitudes.
Douglas Kennedy, la poursuite du bonheur - Douglas Kennedy




Le rouge, couleur essentiellement chaude, agit intérieurement comme une couleur débordante d'une vie ardente et agitée. Malgré toute son énergie et son intensité, le rouge témoigne d'une immense et irrésistible puissance. (. .. ) Le rouge clair chaud (Saturne) sonne comme une fanfare où domine le son fort, obstiné, importun de la trompette.
Kandinsky, Du spirituel dans l'art - Kandinsky




Un peuple a pu créer des architectures, mais combien je me sens plus remué devant un poème ou un tableau, œuvres individuelles, où je me retrouve avec toutes mes joies et toutes mes tristesses. D'ailleurs, je ne nie pas l'influence du milieu et du moment sur l'artiste, mais je n'ai pas même à m'en inquiéter. J'accepte l'artiste tel qu'il me vient.
Émile Zola, Mes haines, causeries littéraires et artistiques - Emile Zola




C’était béni, cet instant à aimer le temps qui vous fait comprendre qu’on a toute sa vie, aimé, et le moment où l’on peut lever la tête et dire : J’ai aimé . Oui, cela monte d’un fond infini, intarissable, interminablement, j’ai aimé.
Clinique de la raison close de Philippe Léotard - Philippe Léotard



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