Citations sur phedre i 3

Mes yeux sont éblouis du jour que je revois

Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière, Suivre de l'oeil un char fuyant dans la carrière ?

Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière, Suivre de l'oeil un char fuyant dans la carrière ?

Plaise à Dieu qu'il en soit ainsi ! Plût aux dieux que mon coeur fût innocent comme elles [comme mes mains] !

Que ces vains ornements, que ces voiles me pèsent !

Mon pays, mes enfants, pour vous j'ai tout quitté

Tantôt à vous parer vous excitiez nos mains

Je te laisse trop voir mes honteuses douleurs

Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue

Que ces vains ornements, que ces voiles me pèsent !

Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée, C'est Vénus tout entière à sa proie attachée

Mon mal vient de plus loin

Juste ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace

Mais ne différez point : chaque moment vous tue, Réparez promptement votre force abattue

Et mes genoux tremblants se dérobent sous moi

Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière, Suivre de l'oeil un char....

Je sentis tout mon corps et transir et brûler

Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père

De quel droit sur vous-même osez-vous attenter ?... Vous offensez les dieux auteurs de votre vie ; Vous trahissez l'époux à qui la foi vous lie ; Vous trahissez enfin vos enfants malheureux, Que vous précipitez sous un joug rigoureux

Ce reproche vous touche

Je ne me soutiens plus ; ma force m'abandonne

Je n'ai pu soutenir tes larmes, tes combats

Rebelle à tous nos soins, sourde à tous mes discours, Voulez-vous, sans pitié, laisser finir vos jours ?

Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux, Depuis que le sommeil n'est entré dans vos yeux

Noble et brillant auteur d'une triste famille, Toi dont ma mère osait se vanter d'être fille, Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois, Soleil ! je viens te voir pour la dernière fois