Citations sur phedre i 3

Par mon époux lui-même à Trézène amenée, J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné ; Ma blessure trop vive aussitôt a saigné

Et mes yeux, malgré moi, se remplissent de pleurs

Rebelle à tous nos soins, sourde à tous nos discours, Voulez-vous sans pitié, laisser finir vos jours ?

Vous-même, rappelant votre force première, Vous vouliez vous montrer et revoir la lumière

Ô désespoir ! ô crime ! ô déplorable race !

Songez-vous qu'en naissant mes bras vous ont reçue ? Mon pays, mes enfants, pour vous j'ai tout quitté

Mille chemins ouverts y [chez les morts] conduisent toujours

Je lui bâtis un temple et pris soin de l'orner

Que ces vains ornements, que ces voiles me pèsent !

Tu connais le fils de l'Amazone, Ce prince si longtemps par moi-même opprimé ?

Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts !

Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux

Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière, Suivre de l'oeil un char fuyant dans la carrière ?

Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux

Ô haine de Vénus ! ô fatale colère !

Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure Depuis que votre corps languit sans nourriture

Et la nuit a trois fois chassé la nuit obscure Depuis que votre corps languit sans nourriture

Oenone : Hippolyte ? grands dieux ! - Phèdre : C'est toi qui l'as nommé

Je te laisse trop voir mes honteuses douleurs

Ariane, ma soeur, de quel amour blessée, Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée !

Athènes me montra mon superbe ennemi

Je n'en mourrai pas moins, j'en mourrai plus coupable

J'affectai les chagrins d'une injuste marâtre

Malheureuse ! quel mot est sorti de ta bouche !

Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure Depuis que votre corps languit sans nourriture