Citations sur hor. ii 3

Notre malheur est grand, il est au plus haut point

J'accepte aveuglément cette gloire avec joie

âpre vertu

Avec une allégresse aussi pleine et sincère

J'accepte aveuglément cette gloire avec joie

Albe vous a choisi, je ne vous connais plus. - Je vous connais encore, et c'est ce qui me tue

Et, pour trancher enfin ces discours superflus, Albe vous a nommé, je ne vous connais plus

En toute liberté goûtez un bien si doux

Mais votre fermeté tient un peu du barbare

Ce triste et fier honneur m'émeut sans m'ébranler

À quelque prix qu'on mette une telle fumée, L'obscurité vaut mieux que tant de renommée

L'occasion est belle, il nous la faut chérir

L'obscurité vaut mieux que tant de renommée

Cette gloire.... Doit étouffer en nous tous autres sentiments

Près d'épouser la soeur, il faut tuer le frère

J'ai pitié de moi-même et jette un oeil d'envie Sur ceux dont notre guerre a consumé la vie

Je vois que votre honneur demande tout mon sang ; Que tout le mien consiste à vous percer le flanc

Mourir pour le pays est un si digne sort, Qu'on briguerait en foule une si belle mort

L'occasion est belle, il nous la faut chérir ; Nous serons les miroirs d'une vertu bien rare

Et peu d'hommes au coeur l'ont assez imprimée [cette vertu] Pour oser aspirer à tant de renommée

Peu, même des grands coeurs, tireraient vanité D'aller par ce chemin à l'immortalité

Je vois que votre honneur demande tout mon sang, Que tout le mien consiste à vous percer le flanc

Je rends grâces aux dieux de n'être pas Romain

Il est vrai que nos noms ne sauraient plus périr ; à quelque prix qu'on mette une telle fumée....

Hors de l'ordre commun il [le sort] nous fait des fortunes