Citations sur sat. viii

L'homme de la nature est le chef et le roi

Endosser l'écarlate et se fourrer d'hermine

Des harangueurs du temps l'ennuyeuse éloquence

Prends, au lieu de Platon, le Guidon des finances

Qu'heureux est le folâtre à la tête grisonne !

D'un fardeau si pesant ayant l'âme grevée

Lors bien peu s'en fallut, sans plus longtemps attendre, Que de rage au gibet je ne m'allasse pendre

Que de vivre à la gêne avec un indiscret

Et, cherchant sur la brèche une mort indiscrète, De sa folle valeur embellir la gazette

Quand un jeune frisé, relevé de moustache, De galoche, de botte...

Sans raison il [l'homme] est gai, sans raison il s'afflige

Et que sert à Cotin la raison qui lui crie : N'écris plus, guéris - toi d'une vaine furie ?

Il [Cotin, en lisant ses vers] met chez lui voisins, parents, amis en fuite

Jamais docteur armé d'un argument frivole Ne s'enroua chez eux sur les bancs d'une école

Quand un jeune frisé, relevé de moustache, Me vint prendre et me dit....

Et dès que l'aquilon, ramenant la froidure, Vient de ses noirs frimas attrister la nature

Cent francs au denier cinq, combien font-ils ? - Vingt livres

Y voit-on des savants en droit, en médecine, Endosser l'écarlate et se fourrer d'hermine ?

Il trouve de pédants un escadron fourré

Mais il me fut bien force.... Que ma discrétion expiât mon péché

Non, mais cent fois la bête a vu l'homme hypocondre Adorer le métal que lui-même il fit fondre

Son coeur, toujours flottant entre mille embarras, Ne sait ni ce qu'il veut ni ce qu'il ne veut pas

Puis, me flattant l'épaule, il me fit librement L'honneur que d'approuver mon petit jugement

L'homme, venez au fait, n'a-t-il pas la raison ? N'est-ce pas son flambeau, son pilote fidèle ?

Quand un jeune frisé, relevé de moustache.... Ce fanfaron chez elle [une dame] eut de moi connaissance