Citations sur jean de la fontaine

Elle [la cigogne] retira l'os [du gosier du loup] ; puis pour un si bon tour Elle demanda son salaire

J'avais prévu ma chute en montant sur le faîte ; Je m'y suis trop complu ; mais qui n'a dans la tête Un petit grain d'ambition ?

Sévigné, de qui les attraits Servent aux grâces de modèle, Et qui naquîtes toute belle à votre indifférence près

Quand le moment viendra d'aller trouver les morts, J'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords

L'humble toit est exempt d'un tribut si funeste ; Le sage y vit en paix et méprise le reste ; Content de ses douceurs, errant parmi les bois....

Quand vous [mari] perdez au jeu, l'on [l'amant de votre femme] vous donne revanche ; Même votre homme écarte et ses as et ses rois

Des taillis les plus hauts mon front atteint le faîte ; Mes pieds ne me font point d'honneur

Ce ne fut pas sans la garder bonne à Ésope, qui tous les jours faisait de nouvelles pièces à son maître

Un dogue de qui l'ordinaire Était un pain entier ; il fallait bien et beau Donner cet animal au seigneur du village

.... Que ce chat exterminateur, Vrai cerbère, était craint une lieue à la ronde

Charlatans, faiseurs d'horoscope, Quittez les cours des princes de l'Europe, Emmenez avec vous les souffleurs tout d'un temps ; Vous ne méritez pas plus de foi que ces gens

Il ne faut jamais dire aux gens : Écoutez un bon mot, oyez une merveille

Les grenouilles, se lassant De l'état démocratique, Par leurs clameurs firent tant Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique

Il ne faut pas tant d'art pour conserver ses jours ; Et, grâce aux dons de la nature, La main est le plus sûr et le plus prompt secours

S'il [le roi] ne le veut [avancer des fonds], afin d'y satisfaire, Aux échevins on dira franchement : L'argent surtout est chose nécessaire

Ainsi montraient leurs coeurs félons Les Saüls et les Absalons, Quand tu les as soumis à celui qui t'adore

....Voilà mon loup par terre, Mal en point, sanglant et gâté

L'homme est de glace aux vérités ; Il est de feu pour le mensonge

Solitude où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit, goûter l'ombre et le frais !

Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et d'avarice

Je vous en déferai [d'un lièvre qui faisait du dégât dans un jardin], bon homme, sur ma vie. - Et quand ? - Et dès demain, sans tarder plus longtemps. La partie ainsi faite, il vient avec ses gens

L'aigle, reine des airs, avec Margot la pie Différentes d'humeur, de langage et d'esprit, Et d'habit, Traversaient un bout de prairie

La perte d'un époux ne va point sans soupirs

Et le trio branché mourut contrit

Un Florentin, nommé le Magnifique, La possédait [la libéralité], en propre original