Citations sur jean de la fontaine

Mars autrefois mit tout l'air en émute ; Certain sujet fit naître la dispute

Comme on ne connaît l'importance d'une action que quand on est près de l'exécuter

Son rival autour de la poule S'en revint faire le coquet

Mouillé, fangeux, ayant au nez la bise

Notre ami monsieur le luiton

De pareilles erreurs Ne produisent jamais que d'illustres malheurs

Les Germains, comme eux [Romains], deviendront Gens de rapine et d'avarice

.... Ah ! le petit babouin ! Voyez, dit-il, où l'a mis sa sottise ! Et puis prenez de tels fripons le soin ! Que les parents sont malheureux, qu'il faille Toujours veiller à semblable canaille !

Cet homme, disent-ils, était planteur de choux, Et le voilà devenu pape

Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux ; Ces deux divinités n'accordent à nos voeux Que des biens peu certains, des plaisirs peu tranquilles

Si l'état le pire Est le néant, je ne sais point De néant plus complet qu'un coeur froid à ce point

Les clefs de meute, parvenues à l'endroit où pour mort le traître se pendit, Remplirent l'air de cris

Ne t'attends qu'à toi seul ; c'est un commun proverbe

Sa personne étant ainsi faite [le loup habillé en berger], Et ses pieds de devant posés sur sa houlette, Guillot le sycophante approche doucement

Tu te prends à plus dur que toi, Petit serpent à tête folle

C'est mon trésor que l'on m'a pris. - Votre trésor ! où pris ? - Tout joignant cette pierre

Il lui fallut à jeun retourner au logis, Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris

Le premier qui les vit, de rire s'éclata ; Quelle farce, dit-il, vont jouer ces gens-là ?

Je ne parle point des campements et des marches, bien qu'en cet article seul je trouve de quoi donner à M. le Prince [Condé], je n'oserais dire la préférence [sur Alexandre et César], encore que j'en sois tenté, mais la concurrence du moins, et en cela je crois être un loueur modeste

[Je] trottais comme un jeune rat, Qui cherche à se donner carrière

Un agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure

... Vivaient le cygne et l'oison : Celui-là destiné pour les regards du maître ; Celui-ci pour son goût

Sous un épais sourcil il avait l'oeil caché

Il n'a pas de peine à se rendre

Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre ; C'est en ces mots que le lion Parlait un jour au moucheron