Citations sur delille

Enfin l'adroit scalpel, le verre officieux Trahirent ces secrets ; le hardi botaniste Devint des végétaux l'habile anatomiste

Maraudeurs obstinés, faméliques rongeurs, En vain s'arment contre eux les trébuchets vengeurs

[Le pilote qui était tombé dans l'eau] Reparaît, et, montant sur la roche prochaine, S'assied tout ruisselant

Cependant le cerf vole ; et les chiens sur la voie Suivent ces corps légers que le vent leur envoie

Ou, si dans leur fureur le sort ne les seconde, Tomber enseveli sous les débris du monde

Et l'ironie au ris moqueur

Et poussant vers le ciel un cri rauque et sauvage

Je ne te suivrai point dans cette mer profonde Où chaque astre est un point, et chaque point un monde

Mais à sa verte audace, à son oeil plein de feu, On reconnaît d'abord la vieillesse d'un dieu

Sur lui pèse d'en haut une invisible main

Il [le serpent blessé].... Courbe et recourbe en vain ses restes mutilés

La vie, en commençant, t'a fait d'heureux mensonges ; Je ne veux point t'ôter, mais te choisir tes songes

Une laie aux poils blancs, trente enfants blancs comme elle, Vont s'offrir à tes yeux

Ce fruit séditieux [le fruit défendu] Qui le séduit [Adam] bien moins qu'un regard de ses yeux [d'ève]

Nos riches d'autrefois, nos pauvres Lucullus, Errants sur les débris d'un luxe qui n'est plus

Aussi du grand Leibnitz l'aimable fantaisie Osait aux animaux promettre une autre vie, Un destin plus heureux et presque un paradis

Le vert, fils du printemps, peint la douce espérance

Déjà de tous côtés naît, pullule et fourmille Des insectes, des vers l'innombrable famille

Sur l'orbe éblouissant de son bouclier d'or L'art présente un tableau plus magnifique encor

Colore les métaux, et forme le cristal, Frère du diamant et son brillant rival

....Et toi, triste cyprès, Fidèle ami des morts, protecteur de leur cendre, Ta tige, chère au coeur mélancolique et tendre, Laisse la joie au myrte et la gloire au laurier

[Les Troyens] Résistaient en désordre et fuyaient au hasard

D'Alcide ai-je oublié l'audace téméraire, Qui, sous l'oeil de Pluton, s'empara de Cerbère, L'arracha tout tremblant du palais des enfers, Dompta sa triple tête et le chargea de fers ?

Tes greniers crouleront sous tes grains entassés

À ces mots, sur sa couche imprimant son visage