Citations sur delille

Quel art bâtit leurs murs [des abeilles], quel travail peut suffire à ces trésors de miel, à ces amas de cire ?

....Et toi, triste cyprès, Fidèle ami des morts, protecteur de leur cendre, Ta tige, chère au coeur mélancolique et tendre, Laisse la joie au myrte et la gloire au laurier

L'avenir du présent se venge quelquefois

Ils luttent en grondant, ils s'indignent du frein

L'amour même est timide, et dans cet abandon La nature est sans voix sous des lois sans pardon

Un roc, séjour chéri des oiseaux de carnage

Astres qui, poursuivant votre course ordonnée, Conduisez dans les cieux la marche de l'année

Le Tibre, dont le ciel favorise la course

Là brillaient sans orgueil mais non sans dignité Les Périclès, et les Alcibiades

Le second des Césars, le premier des humains, C'est Auguste....

Les femmes, perçant l'air d'horribles hurlements, Dans l'enceinte royale errent désespérées

La vague s'aplanit, et l'humide séjour, Comme un vaste miroir, renvoie au loin le jour

Les jours sont inquiets, et les nuits menaçantes

Le ciel qui les vomit [les anges déchus], ne les recevra plus

Les glaces en été rafraîchissent ses vins

Derrière chaque siége exerçant sa faconde, Et d'un vague intérêt fatiguant tout le monde

J'ai réservé pour moi L'éternité qui te précède, L'éternité qui s'avance est à toi

Quand pourrai-je.... Boire l'heureux oubli des soins tumultueux

Oh ! que ne puis-je, instruit des principes des choses, Connaître les effets, approfondir les causes

Il enregistre à son retour Nuit par nuit, jour par jour, semaine par semaine, Les revers de l'hymen, les exploits de l'amour

Je promène mes jours Du loisir au travail, du repos à l'étude

Ces petits intérêts, ces nouveautés futiles, Qui des grandes cités composent les rumeurs

Roulant pompeusement ses flots majestueux

Mais, enfin succombant aux injures de l'âge, Le vaisseau vétéran, couché sur le rivage, Cédait à la coignée....

[Les corps célestes] Sans cesse s'attirant, se repoussent sans cesse