Citations sur delille

Pense, à force de bruit, racheter sa bêtise, Et m'afflige de sa gaieté

Sa nef avait franchi les colonnes d'Alcide

À tout propos, dans chaque phrase, Le moi régnant, le moi vainqueur, Est dans sa bouche ainsi que dans son coeur

Et la terrible loi de la nécessité D'un peuple trop nombreux soulage leur cité

Et quel miel, ô Virgile, est plus doux que tes vers ?

Le vert, fils du printemps, peint la douce espérance

Ainsi l'eau, l'air, le feu, la terre se répondent, L'océan se répare, et nos champs se fécondent

Le charme des détails, les beautés de l'ensemble

Ces rocs tout calcinés, cette terre noirâtre, Tout d'un grand incendie annonce le théâtre

Sur les partis rivaux se promenant sans choix, Des bourreaux fatigués la hache indifférente De leur sang confondu sans cesse était fumante

La mort entre nous deux nommera le vainqueur

Là, chaque coterie a ses arrangements ; Chacun y fait emplette et d'amis et d'amants

Telle, à peine marquant sa trace passagère, Vole sur les marais une vapeur légère

Tes greniers crouleront sous tes grains entassés

Sa feuille renaissante et ses bras reverdis

Et des plis écaillés qu'avec force il déploie, Saisit, étreint, étouffe et dévore sa proie

Prismes éblouissants, dont les pans azurés, Défiant le soleil dont ils sont colorés, Peignent de pourpre et d'or leur éclatante masse

Des murailles de sel [dans les mines de Wiliska] se montrent à sa vue [du voyageur] : Le sel se forme en voûte, en colonne, en statue ; Le sel se creuse en temple, et se dresse en autel ; Le travailleur s'assied à des tables de sel

La terre obéissante et les flots étonnés Par la rame et le soc déjà sont sillonnés

Et le sapin qui croît pour affronter les mers

La nymphe était si belle, et son amant si tendre

Aussitôt d'un serpent il revêt la figure, Il siffle, il s'enfle, il roule, il déroule ses noeuds, Et de ses vastes plis bat ses bords sablonneux

Glaive divin, sorti des arsenaux du ciel

Dans les plis sinueux de son corps emprunté, Vers la jeune beauté [ève] doucement il [le serpent] s'avance

Et dans de longs récits la vieillesse conteuse En troublait le repos de l'enfance peureuse