Citations sur jean racine

D'un coeur qui t'aime, Mon Dieu, qui peut troubler la paix ?

Je gouverne l'empire où je fus acheté

Mais quelque noble ardeur dont ils puissent brûler

Vous malheureux, assis dans la chaire empestée, Où le mensonge règne et répand son poison

Sans doute, ce chagrin qui vient de m'alarmer N'est qu'un léger soupçon facile à désarmer

Ce bandeau dont il faut que je paraisse ornée.... Seule et dans le secret je le foule à mes pieds

Et ce cher intérêt est le seul qui m'amène

Indigne également de vivre et de mourir, On l'abandonne aux mains qui daignent le nourrir

Je répondrai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité

Cléone : Vous vous perdez, madame ; et vous devez songer... - Hermione : Que je me perde ou non, je songe à me venger

Il veut les rappeler [ses chevaux emportés], et sa voix les effraie

Une aveugle clémence, Loin d'arrêter le crime, en nourrit la licence

Hélas ! d'où nous viendra cette insigne faveur ?

... J'ai couru partout où ma perte certaine Dégageait mes serments et finissait ma peine

Il faut montrer ici ton zèle et ta prudence

Je médite un dessein digne de mon courage

Quel fruit recevront-ils de leurs vaines amours ?

J'ignore de quel crime on a pu me noircir, De tous ceux que j'ai faits je vais vous éclaircir

Selon qu'il vous menace ou bien qu'il vous caresse, La cour autour de vous ou s'écarte ou s'empresse

Je suis, dit-on, un orphelin Entre les bras de Dieu jeté dès ma naissance

Il [Dieu] vous donne des lois, il se donne lui-même

Attestez, s'il le faut, les puissances célestes Contre un sang malheureux né pour vous tourmenter

Sion, jusques au ciel élevée autrefois, Jusqu'aux enfers maintenant abaissée

Je sentis tout mon corps et transir et brûler

La victoire et la nuit, plus cruelles que nous, Nous excitaient au meurtre et confondaient nos coups