Citations sur bÉrang.

Venez tous, passants, venez lire L'épitaphe que je me fais ; J'ai chanté l'amoureux délire, Le vin, la France et ses hauts faits

L'aimable fée apparaît à mes yeux, Ses doigts distraits effeuillent une rose

Vous dont le char dévie Après un cours heureux

Nos fils, ne se reposant guère, Batailleront à tout propos

Mais bien que la douleur honore, Que servira d'avoir gémi ? Puisqu'ici nous rions encore, Autant de pris sur l'ennemi

Je fuis des cours le pompeux appareil

Çà, mesdames, qu'en pensez-vous ? C'est à vous de juger les coups. Quoi ! ce spectacle vous atterre !

Dans une conque de saphir De huit papillons attelée

Que nos portes restent closes, Et jusqu'au retour des roses Chauffons-nous, chauffons-nous bien

Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu ! te quitter c'est mourir

Il est un petit homme.... Joufflu comme une pomme

Du dîner j'aime fort la cloche, Mais on la sonne en peu d'endroits

Le lendemain l'époux cent fois Raconte à la noce égayée....

Souvent ce lâche effronté Porte l'habit militaire Avec la croix au côté

Consolons par ce mot-là [tout est perdu, fors l'honneur] Ceux que le nombre accabla

Ce successeur de Charlemagne, De simple mérita le nom

Nous nous aimions sans nous connaître ; Nos baisers se croisaient dans l'air

Depuis dix ans je te brosse moi-même, Et Socrate n'eût pas mieux fait

Braque tes lunettes, vieux sire [Jupiter s'apprêtant à lancer son foudre], Sur le front couronné par nous.... De la candeur c'est le sourire, De la bonté c'est l'oeil si doux ; Jupin ne mettrait-il en poudre Qu'une couronne de bluets ?

L'humanité manque de saints apôtres Qui leur aient dit : enfants, suivez sa loi ; Aimer, aimer, c'est être utile à soi ; Se faire aimer, c'est être utile aux autres

Du romantisme jeune appui, Descends de tes nuages

Gai ! gai ! serrons nos rangs, Espérance De la France, Gai ! gai ! serrons nos rangs, En avant, Gaulois et Francs

Frappe ! et ces bords [la Grèce], au gré du ciel vengeur, Reverdiront d'abondance et de gloire

Sur cent premiers peuples célèbres J'ai plongé cent peuples fameux Dans un abîme de ténèbres Où vous disparaîtrez comme eux

La liberté, nourrice du génie, Voit les beaux arts pleurer sur son cercueil