Citations sur bÉrang.

N'entend-on pas le qui-vive des gardes, Qui se mêle au cri des verrous ?

Adieu, chansons ! mon front chauve est ridé ; L'oiseau se tait ; l'aquilon a grondé

Quoi ! mes couplets, encore une sottise ! Osez-vous bien paraître in-octavo ?

Il suffit d'un doigt de vin Pour réconforter l'espérance

L'amour, l'amitié, le vin Vont égayer ce festin ; Nargue de toute étiquette

La bouche pleine, osez-vous bien Chanter l'amour qui vit de rien ?

Paix au travail ! paix au sol qu'il féconde ! Que par l'amour les hommes soient unis ! Plus près des cieux qu'ils replacent le monde !

Je fuis des cours le pompeux appareil

Je puis t'enseigner des prières Pour charmer la fureur des loups

Ce diable habillé d'écarlate, Bossu, louche et roux

Nos petits-fils sont si petits, Qu'avec peine dans cette glace Sous leurs toits je les vois blottis

Là j'ai la baguette des fées, à faire le bien je me plais

Deux fois elle eut équipage, Dentelles et diamants, Et deux fois mit tout en gage Pour quelques fripons d'amants

Faut-il guerroyer dans le Nord, Priez pour moi ; je suis mort, je suis mort

M'endormais-je un peu sur ma chaise, Il entonnait la Marseillaise

Il est, Sophie, un monstre à l'oeil perfide [la police] Qui de Venise ensanglanta les lois

Notre gloire est sans seconde ; Français, où sont nos rivaux ?

En tricherie on le [l'Amour] dit passé maître

Ô vieux Denys, je me ris de ton glaive ; Je bois, je chante et je siffle tes vers

Je vous revois ; et le temps, trop rapide, Ternit ces yeux où riaient les Amours

Quel est sur moi le froid qui tombe ? C'est le froid du soir de mes jours

Non, d'aucune chevalerie Je n'ai le brevet sur vélin

Un ministre veut m'enrichir, Sans que l'honneur ait à gauchir

Mais vos défauts vont être tous sentis : C'est le ciron vu dans un microscope

Notre siècle, penseur brutal, Contre Delille s'évertue