Citations sur bÉrang.

Je rampe sous la chaîne Du plus modique emploi

Du préfet je crains les argus

À messieurs les polichinelles Il dit : Vous en voulez, en vlà !

Payant tribut à l'attribut De sa gaîté falote [de Mo mus]

Sur les coussins où la douleur l'enchaîne, Quel mal, dis-tu, vous fait ce roi des rois ?

Mais à sa table un financier Me verse-t-il rasade

L'humanité manque de saints apôtres Qui leur aient dit : enfants, suivez sa loi ; Aimer, aimer, c'est être utile à soi ; Se faire aimer, c'est être utile aux autres

Lachésis, emplissant sa tasse, S'écrie : Atropos dort enfin

J'entends au loin l'archet de la folie, ô mes amis ! prolongez d'heureux jours

Il était un roi d'Yvetot, Peu connu dans l'histoire, Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire

Mais pour vous tous, jeunes soldats, J'étais un père à l'exercice

Mais qu'un tendron te tire par la basque, Tu lui souris

De quel éclat brillaient dans la bataille Ces habits bleus par la victoire usés !

Prêt à me vendre au ministère, Pour toi je ne puis plus chanter

N'est-on pas las de tous ces dieux de plâtre ? Vers l'avenir tournons enfin les yeux

À mes vitres scintillantes Il [l'hiver] trace des fleurs brillantes

J'ai placé deux de mes frères, Mes trois fils ont de l'emploi

[Le portrait du roi d'Yvetot] C'est l'enseigne d'un cabaret Fameux dans la province

L'arbre sacré [de la liberté] sur ce concours immense Forme un abri de rameaux toujours verts

Ah ! je voudrais qu'on entendît Tinter sur la vitre sonore Le grésil léger qui bondit

Et cet univers n'est lui-même Qu'une grande inutilité

Près de la borne où chaque État commence, Aucun épi n'est pur de sang humain

Quand deux bisets sous les armes Ramènent à Charenton Cet orateur plein de charmes

Roses d'automne, effeuillez-vous pour elle, Tous les amours ne sont pas envolés....

Je vous revois, et le temps trop rapide Ternit ces yeux où riaient les amours