Citations sur bÉrang.

La nuit a ralenti les heures ; Le sommeil s'étend sur Paris

Servez, disais-je, à messieurs de la bouche, Versez, versez, messieurs du gobelet

L'épouse veut encor Fuir l'époux qui l'embrasse ; Mais sur plus d'un trésor Le fripon fait main basse

Deux vieilles disaient tout bas : Belzébuth prend ses ébats ; Voyez en robe, en manteau, Goton servante au château

Ma frétillon, Cette fille Qui frétille, N'a pourtant qu'un cotillon

Mais nos fils, pesants gastronomes, Boiront et ne chanteront point

J'ai ma pipe et vos embrassades, Venez me donner mon congé

Car dans ce ventre étoffé [le parti ministériel à la chambre] Je suis entré tout truffé [ayant mangé beaucoup de truffes]

Ah ! la muse de Collé, C'est la gaudriole ô gué ! C'est la gaudriole !

D'anciens châteaux s'offraient-ils à mes yeux, Point n'invoquais, à la porte fermée, Pour m'introduire, un nain mystérieux

Un ministre veut m'enrichir, Sans qu'au Moniteur on m'affiche

Je fus bercé par tes faiseurs De vers, de chansons, de poëmes ; Ils sont, comme les confiseurs, Partisans de tous les baptêmes

Hennis d'orgueil, ô mon coursier fidèle, Et foule aux pieds les peuples et les rois

Mais il ne faut pas qu'on ignore Qu'en chantant le cygne a fini

Puis d'après nous [singes] le genre humain Marcha droit la canne à la main

[Que] Bien ou mal mis, Tous amis, Dans l'ivresse endormis, Nous rêvions les vendanges

Troubadours et trouvères Aux nez des rois vidaient gaîment leurs verres

Du préfet je crains les argus

Rien qu'à voir mousser le champagne

Par la cartouche encor toute noircie Leur bouche est prête à flatter les tyrans

Il est un petit homme Tout habillé de gris Dans Paris

Elle a la voix juste et pure, Sait les plus joyeux refrains

Société, vieil et sombre édifice, Ta chute, hélas ! menace nos abris, Tu vas crouler....

Pierrots et paillasses Charment sur les places Le peuple ébahi

L'un veut guider le corbillard, Et l'autre d'un ton nasillard Me psalmodie une prière