Citations sur corneille

Du moment qu'il l'a vue, Ses troubles ont cessé, sa joie est revenue

Jusque-là, réprimez les transports violents Qu'excitent d'une soeur les mépris insolents

Le peu qu'ils ont gagné vous fait assez juger Qu'ils n'y mettront jamais qu'un contre-poids léger

Et c'était une blanque à de bons bénéfices ; Mais elle est épuisée, et les vers à présent Aux meilleurs du métier n'apportent que du vent

Vous n'avez point voulu me faire un tour d'adresse

Mais parce qu'elle voit avec la Bithynie Par trois sceptres conquis trop de puissance unie, Il faut la diviser

Je sais ce que je dois au souverain bonheur Dont me comble et m'accable un tel excès d'honneur

S'il n'a plus de héros, il a des héroïnes

On amorce le monde avec de tels portraits ; Pour les faire surprendre on les apporte exprès ; On s'en fâche, on fait bruit, on vous les redemande, Mais on tremble toujours de crainte qu'on les rende

Et tel vous soupçonnait de quelque guérison D'un mal privilégié dont je tairai le nom

Qu'il te souvienne De garder ta parole, et je tiendrai la mienne

Sans support, sans amis, sans retraite, sans bien

Quel malheur, si l'amour de sa femme Ne peut non plus sur lui que le mien sur ton âme !

À moi, comte, deux mots

Les uns assassinés dans les places publiques, Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques

Comme elle [la passion du trône] est la première, elle est la dominante

Leur secte [des chrétiens] est insensée, impie et sacrilége.... Mais sa fureur ne va qu'à briser nos autels, Elle n'en veut qu'aux dieux, et non pas aux mortels

[Rome] Vous prépare déjà des temples, des autels, Et le ciel une place entre les immortels

Je l'avais bien prévu que, pour un tel ouvrage [la conspiration contre Auguste], Cinna saurait choisir des hommes de courage

Le front cicatrisé, la mine assez farouche

Ce qu'elle me disait est, de vrai, fort étrange

L'aise de voir la terre à son pouvoir soumise

Quoique ce soit un bien que l'un et l'autre attende, De crainte de le perdre, aucun ne le demande

Je l'avais bien prévu que pour un tel ouvrage Cinna saurait choisir des hommes de courage

Et que, juste une fois, il [Auguste] s'est privé d'appui, Perdant, pour régner seul, deux méchants [Lépide et Antoine] comme lui