Citations sur corneille

Leur retraite [des serviteurs de Dieu] en vrais biens se voit toujours féconde, Et trouve un plein repos dans la digne fierté Qui leur fait négliger le monde

Et le front désarmé de ce regard terrible

Il lui faut me bannir, de crainte que mes cris Du peuple et de la cour n'émeuvent les esprits

Chaque moment d'attente ôte de notre prix, Et fille qui vieillit tombe dans le mépris ; C'est un nom glorieux qui se garde avec honte

Déloyal auprès d'eux, crains-tu si peu Médée ?

La maîtresse du monde ! ah ! vous me feriez peur S'il ne s'en fallait pas l'Arménie et mon coeur

Je ne puis te blâmer d'avoir fui l'infamie

Comme ils fuyaient la gloire et cherchaient les supplices, Les supplices enfin les ont glorifiés

Adieu, raffermissez ce généreux courage

Vous irritez un roi dont vous voyez l'armée Nombreuse, obéissante, à vaincre accoutumée

Mais certes c'en est trop d'aller jusqu'à la joie

L'usage de notre langue est à présent si épandu par toute l'Europe, principalement vers le Nord, qu'on y voit peu d'États où elle ne soit connue

Mais, seigneur, je m'emporte, et l'excès d'un tel heur Me fait vous en parler avec trop de chaleur

Douter de ses ardeurs, Vous qui la pouvez mettre au faîte des grandeurs

Pour cet assassinat, c'est de moi qu'on dispose

Je vais comme au supplice à cet illustre emploi

Le seul pour qui je tâche à le rendre visible [mon coeur] Ou n'ose en rien connaître ou demeure insensible

Je ne sais quel malheur aujourd'hui me menace Et coule dans ma joie une secrète glace

Sa tête sur un bras languissamment penchée

Allons dans le jardin faire deux tours d'allée

S'il est assez fort pour me servir d'appui

Il verra comme il faut dompter les nations

Il peut vous souvenir quelles furent mes larmes, Quand Tryphon me donna de si rudes alarmes

Et quoique le dehors soit sans émotion, Le dedans n'est que trouble et que sédition

Enfin donc ton amour ne craint plus de disgrâce